LIDER News | 12 septembre 2017
Alors qu’ils ont fondé toute leur propagande sur l’exclusion du Nord et sa pauvreté, l’on constate que, 6 ans après leur arrivée au pouvoir, le Nord ne cesse de s’appauvrir tandis que les nordistes au pouvoir s’enrichissent de comptes en banque et de luxueuses villas ici et ailleurs dans les capitales mondiales.
Alors que pour leur arrivée au pouvoir, ils ont instrumentalisé et armé les jeunes du Nord pour tenter des coups d’Etat et monter en définitive une rébellion armée, on constate, 6 ans après leur accès au pouvoir, que la jeunesse du Nord désespérée et abandonnée prend la tête de cette jeunesse nationale qui s’enfuit de Côte d’Ivoire pour trouver un espoir de survie, en tentant sa chance dans l’immigration à travers le Sahel, le désert, la Méditerranée vers l’Europe, leur nouvel eldorado, quand elle ne se mutine pas contre ceux au pouvoir qui, entre temps, se payent de bons moments à Assinie, Mougins et Cocody, les traitant comme des étrangers ayant usurpé la nationalité ivoirienne.
Alors qu’une fois au pouvoir, ils ont prétendu travailler au rattrapage ethnique en faveur du Nord géographique et sociologique, 6 ans après, on constate que le Nord reste dans sa pauvreté avec des infrastructures en dégradation avancée, tandis que les zones de résidence et de loisirs des nordistes au pouvoir bénéficient de nouvelles routes et ponts, et que leurs familles profitent largement des moyens de l’Etat aux dépens du Nord sociologique qui plonge dans la violence des microbes, des coupeurs de route, des détourneurs de deniers publics.
Le constat est pourtant clair: la répartition de la pauvreté en Côte d’Ivoire n’a pas changé, ni entre les générations, ni entre les régions. Le constat est clair: Aucune région, ni population n’avait exclu d’autres régions ou populations de l’accès au bien-être. Le constat est clair: les discours d’instrumentalisation des populations et des régions n’étaient que pure propagande pour accéder au pouvoir et organiser un capitalisme de connivence afin d’exploiter les populations, toutes régions confondues. Et la dernière enquête sur les conditions de vie des ménages l’illustre bien.
1) Les pauvres sont plus souvent des gens de faible niveau d’éducation. Les gouvernement n’a apporté aucune réforme positive de l’école, du primaire au supérieur. Ensemble, nous devons corriger cela dès que possible avec le programme de LIDER sur l’éducation: l’introduction de l’anglais, de l’informatique et de l’apprentissage (aux métiers domestiques, de la terre, commerciaux et industriels) dès le primaire et la scolarité gratuite pour les jeunes filles.
2) Les pauvres sont plus durement frappés en zones rurales, même si dans les centres urbains, il y a de vraies poches de pauvreté. Ensemble, nous devons changer cela avec notre réforme du foncier: le cadastrage et l’adressage du territoire et la distribution, aux frais de l’Etat, des titres fonciers pour le sol et le sous-sol aux populations rurales, afin qu’elles puissent enfin s’enrichir.
3) La pauvreté frappe plus souvent les jeunes. Nous devons corriger cela en complétant la réforme LIDER de l’école avec celle de l’entreprise libérée, de la fiscalité incitative, de la fin des monopoles et de la rigueur dans la gestion des finances publiques. Le modèle de réussite sociétale doit être l’entrepreneur, et non plus le politicien, le putschiste ou le mutin.
Lisez la dernière étude de l’Ins sur la vie des ménages, puis prenez connaissance du projet de LIDER, et vous verrez que celui-ci a été conçu pour régler définitivement les maux de la société ivoirienne. Pour plus de justice sociale, pour sortir les populations de la pauvreté, pour moderniser l’Etat, osez Mamadou Koulibaly en 2020 et engagez-vous résolument à ses côtés dès maintenant pour concrétiser cette Côte d’Ivoire meilleure, unie et stable à laquelle nous aspirons tous.
très bonne vision….
NE POUR ÊTRE PAUVRE ?
Belle formule « Le modèle de réussite sociétale doit être l’entrepreneur, et non plus le politicien, le putschiste ou le mutin. »
Avec 100 millions « ramassés » dans la cagnotte publique, si tu es toujours pauvre, c’est que tu n’avais pas de projets ! Donc tu étais né pour être pauvre !
Politicien en amont du fleuve Tanoé, entrepreneur à son versant ! Et la vie est belle.
Très belle vision.
Grand-frère @Wara LOL des LOL.
Le pauvre Koulibaly vous a fait quoi ho!?
Ou bien c’est du genre » fait ce que je dis ne fait pas ce que je fais »
Cher Maître Koulibaly vous avez gâté votre nom avec cette histoire de 100 millions en « frayassant » avec ce magot politique.
À chacun sa lorgnette !!!
Krrrr krrrr !!!
Le savanalleux …
Azaguié est certainement la ville la plus développée du pays … son digne fils Mamadou Koulibaly était la deuxième personnalité sous le régime bhétépack-tique et il a même reçu 100 millions pendant sa grâce matinée !!!
té ande
Pauvre MK qui ne comprend rien aux besoins de la population.
1) La pauvreté, résultat de l’absence de l’anglais, de l’informatique, de l’apprentissage dès le primaire et de la gratuité scolaire pour les filles? Dommage pour un enseignant. En effet, l’école a besoin d’être reformée, dans ses programmes, ses moyens humains et matériels, mais cela ne changera rien à la pauvreté des 49% de la population actuellement pauvre.
2) La pauvreté, résultat de l’absence de cadastrage et d’adressage du territoire? Par l’absence de titres fonciers, distribués par l’Etat, c’est à dire avec l’impôts de tous? Désolé mais je ne vois pas l’incidence sur la pauvreté. L’exploitation foncière n’a jamais créé de pauvreté en CI mais plutôt des conflits qu’il faut resoudre définitivement.
3) Oui, la mauvaise gourvernance a pour résultat la pauvreté, mais pas seulement des jeunes. Et je veux croire que MK ait changé en matière de gouvernance, même si j’en doute, avec de telles proclamations. Seulement, ces slogans sont insuffisents.
Les populations ont besoin de rigueur, de justice, d’égalité, de transparence et d’une meilleurs hiérarchisation des urgences. Oui, MK peut y contribuer s’il sort de son catalogue d’idées « d’étudiant qui veut refaire le monde » pour se plonger dans la réalité de la pauvreté.
Amicalement.