Côte-d’Ivoire: Les mandats d’arrêts internationaux sont le « plein étalage de l’incapacité de Ouattara à gouverner » (FPI)

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Le parti de Gbagbo réagit aux mandats d’arrêts internationaux lancés suite aux multiples attaques récentes des postes de gendarmerie et de police en Côte-d’Ivoire.

L’intégralité du communiqué

I – LES FAITS

Le Conseil National de Sécurité (CNS) présidé par Monsieur Alassane Dramane OUATTARA, chef d’Etat imposé à la Côte d’Ivoire à coups de bombes par la communauté internationale, s’est réuni le jeudi 7 septembre 2017 au palais de la Présidence de la République pour analyser la situation sécuritaire délétère que le régime a lui-même installée dans le pays. A l’issue de cette réunion, Monsieur Sidiki DIAKITE, ministre de l’Intérieur, a, au nom dudit conseil, lu le communiqué qui a sanctionné cette rencontre. Ce communiqué croit dénoncer: « …..Ces hommes politiques instrumentalisent et arment certains militaires démobilisés et militaires restés loyaux. Parmi les instigateurs de ce projet de déstabilisation, figurent :

DAMANA Pickass (en exil au Ghana) ;
Stéphane KIPRE (en exil) ;
LOBOGNON Henri (Recherché) ;
Lieutenant PEHE Emmanuel (Recherché)…»

II – NOTRE ANALYSE

Le FPI note que cette réunion du Conseil National de Sécurité et le communiqué qui en découle se situent dans un contexte d’insécurité généralisée. Celle-ci est marquée par des révoltes d’ex-rebelles démobilisés, des mutineries des ex-combattants des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN)) intégrés dans l’armée nationale de Côte d’Ivoire pour exiger
l’exécution des engagements financiers pris par Monsieur Alassane Dramane OUATTARA à
leur endroit en vue de sa guerre de conquête du pouvoir d’Etat.
Le FPI rappelle, notamment les mutineries des 5,6 et 7 Janvier 2017 dans plusieurs camps militaires du pays, mutineries au cours desquelles les ex-miliciens de M. OUATTARA ont posé des exigences dont:

Le paiement de la «prime spéciale» de douze millions (12.000.000) FCFA promise pour le renversement du régime du Président Laurent GBAGBO ;
Le passage automatique du grade de soldat du rang au grade d’adjudant.
Le FPI rappelle également la révolte (avec mort d’hommes) des démobilisés sur l’ensemble du territoire le lundi 8 Mai 2017 pour exiger à Monsieur Alassane OUATTARA le respect de ses engagements se rapportant notamment :
Au paiement de la «prime spéciale» de douze millions (12.000.000)
FCFA, promis pour le renversement du Président
Laurent GBAGBO ;

Au paiement des arriérés d’indemnités d’un montant de six millions (6.000. 000) FCFA sur la période de 2007 à 2011, lesquelles arriérés sont liées au grade de caporal à eux attribués dans la rébellion armée.
Le FPI fait observer enfin que sur ces nombreuses revendications, Monsieur Alassane OUATTARA n’a satisfait que celle des douze millions de FCFA payés à certains éléments de son choix parmi les ex-combattants rebelles. Quant aux démobilisés, policiers, agents des
eaux et forêts, douaniers, pompiers, gendarmes et éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui n’ont rien reçu de leur dû, le feu continue de couver…
Ainsi, le FPI observe-t-il avec le peuple ivoirien tout comme, du reste, le régime OUATTARA lui-même dans ses rares moments de lucidité, un sentiment généralisé de mécontentement, de frustration, d’humiliation, d’abandon, de méfiance et de mise à mal de l’ambiance et de l’esprit de corps au sein des «corps habillés» dans leur globalité.
Le FPI note que c’est dans ce contexte de révolte, de mutineries, de frustration et d’esprit de
corps mis à mal, que sont survenues les multiples attaques de postes de police, de gendarmerie, les braquages des coupeurs de routes et les agressions récurrentes des
«microbes» contre la population civile et contre les policiers qu’ils égorgent impunément.
Le FPI fait remarquer enfin que c’est surtout la perspective de la très prochaine libération du
Président Laurent GBAGBO qui panique le RDR et trouble le sommeil de ses dirigeants.

III – NOTRE POSITION

Le FPI dénonce et condamne le grossier montage fabriqué par le RDR et les autorités administratives qui, au lieu de rechercher les réponses appropriées aux problèmes des
Ivoiriens, se réfugient dans le mensonge et la falsification qu’ils ont érigés en système de gouvernement.
Le FPI met en garde le RDR, parti politique violent et rétrograde contre tout funeste projet d’arrestation des responsables du FPI, ici ou ailleurs;
Le FPI exprime sa solidarité et son ferme soutien à tous les citoyens innocents devenus des
bouc-émissaires permanents du régime OUATTARA en plein étalage de son incapacité à gouverner et englué dans le scandale des 342 milliards de caisse noire logés à la Présidence.

Le FPI maintient que les hauts cadres de l’opposition que sont Damana Pickas et Stéphane Kipré sont d’honnêtes, paisibles et dignes fils de ce pays. Il leur exprime toute sa solidarité et son affection.
Le FPI invite le RDR, parti minoritaire croyant prendre la Côte d’Ivoire en otage, à abandonner sans délai la culture de la violence et du mensonge qui le caractérise pour épouser les valeurs de la démocratie et de la République;
Le FPI sonne dès ce jour la mobilisation de ses militants sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’à l’extérieur du pays et leur demande de se tenir prêts et en alerte permanente pour répondre promptement et vaillamment au prochain mot d’ordre du Parti.

Fait à Abidjan le 10 septembre 2017

Pour le Front Populaire Ivoirien,
le Secrétaire Général par intérim, Porte-parole du Parti
KONE Boubakar

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6 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Les mandats d’arrêts internationaux sont le « plein étalage de l’incapacité de Ouattara à gouverner » (FPI)”

  1. « FPI sonne dès ce jour la mobilisation de ses militants sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’à l’extérieur du pays et leur demande de se tenir prêts et en alerte permanente pour répondre promptement et vaillamment au prochain mot d’ordre du Parti. »
    Des « tchès mougounis » Comme ça là vous pouvez faire quoi,Ô pitôh tchrrr,fourcant là-bas encore tchrr….
    À chacun sa lorgnette !!!

  2. MDDRRRRRRR…….je rendrai ce pays ingouvernable». Qui ne se souvient de cette fameuse déclaration, digne d’un chef rebelle à col blanc? Elle est d’Alassane Dramane Ouattara, le «républicain et démocrate», quand Henri Konan Bédié ne cessait de troubler son sommeil et de faire obstacle à ses ambitions politiques. Ouattara avait fini par tenir promesse en rendant la Côte d’Ivoire ingouvernable jusqu’à ce qu’il parvienne au pouvoir aux lendemains du 11 avril 2011. 24 décembre 1999, Bédié est renversé par un coup d’Etat. Des tentatives de coups d’Etat contre Laurent Gbagbo entre octobre 2000 et août 2002. Puis la rébellion du 19 septembre 2002, conduisant à la guerre de mars-avril 2011. Pendant 12 ans le pays était ingouvernable, parce que Ouattara le voulait ainsi, et il en avait les moyens et les soutiens. Mais aujourd’hui la question qui mérite d’être posée est de savoir si Alassane Ouattara peut rendre ce pays gouvernable.

  3. toute cette frilosité du FPI prouve bien que le régime a vu juste.comment un parti peut se mobiliser pour un Dmanas?
    je me pose toujours cette question. que vaut un Damanas par rapport à un Sangaré pour que le régime se jette sur lui à chaque qu’il y’a des attaques? si le régime en voulait autant au FPI , tous les responsables de premier plan seraient soient en prison soient en exil. ces deux énergumènes sont en exil sur ordre de leur direction pour mener des actions subversives contre le régime .ce qui explique tout ce bruit inutile. que fait le fpi de sangaré pour libérer les KOUA ,SAMBA,DAHI et autres qui sont en prison ici ainsi que LIDA ?
    au lieu de chercher à défendre des gens qui sont en brousse?
    ce tollé du fpi prouve encore que ces deux individus sont les commanditaires des attaques , voulant profiter de l’insécurité ou des revendications des démobilisés pour jouer leur match retour. au nom de quoi le fpi d’Affi pouvait parler de gouvernement d’union si rien n’avait été programmé? l’insécurité a été soutenue par le fpi et aggravée par ces journaux qui ne cessaient à longueur de journée de relater les revendications des mutins.

  4. Ivoiriens, Ivoiriennes, paraît-il que les 5400 arrivent ? Sortez vos cameras ? Si leurs faiseurs de coup d’état en fuite sont pioches il ne leur restera plus d’espoir pour récupérer le pouvoir. Ils ne comptaient que sur ces 4 individus pour faire vrombir l’apocalypse sur notre beau pays. Oh, les pauvres, ils sont si déboussolés, les pauvres aigris et violents…

  5. Ôkpô….

    Vous êtiez très mobilisés pendant qu’on faisait rentrer les Lida et autres. C’est devant votre « forte » mobilisation qu’on a pris Sébastien Dano Djedjé, Justin Koua et Nestor Dali pour les enfermer à la MACA. Donc mobilisez vous encore plus pour faciliter le rapatriement de Pikasso, Malick Kipré et les autres…on a besoin d’au moins 5400 personnes pour les attacher et leur donner du popcorn froid !!!

    té ande

  6. ha ha ha !
    Tous les talibets ont fui les articles où il y a la réflexion pour se consoler ici.

    tic tac tic tac te beginning

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