Ange TIEMOKO
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), dirigé par Affi N’Guessan, a estimé dimanche que « les enquêtes qui ne semblent pas aboutir sur la cache d’armes » découverte en mai, en pleine mutinerie à Bouaké (Centre), « sont l’une des sources de l’insécurité en Côte d’Ivoire », dans une note.
« Pendant que (les autorités ivoiriennes) indexent nommément des partisans de (l’ex-président) Laurent Gbagbo comme les instigateurs des récentes attaques (contre les postes de police et gendarmerie), les Ivoiriens attendent, jusque-là, les conclusions des enquêtes, suite à la découverte d’une cache d’armes à Bouaké », indique le document signé de la porte-parole du FPI, Agnès Monnet.
Pour le FPI, « les enquêtes (sur la cache d’armes) qui ne semblent pas prêtes à aboutir bien que tous les éléments probants soient établis, constituent autant de sources d’impunité et d’insécurité », soutenant que les pro-Gbagbo désignés responsables « sont des boucs-émissaires ».
Depuis le début de l’année, une série d’attaques armées, par des inconnus, a ciblé des postes de police et de gendarmerie à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur.
En mai, des militaires ont emporté une « quantité importante (d’) armes de guerre neuves » qui étaient « entreposées dans une villa appartenant à Souleymane Kamaraté (un proche de Guillaume Soro) », à Bouaké, le fief de l’ex-rébellion, lors d’une mutinerie.
Jeudi, à l’issue d’un Conseil national de sécurité, le gouvernement ivoirien a attribué la responsabilité de ces attaques des positions de l’armée à deux proches de Laurent Gbagbo, les accusant d’ »instrumentaliser et armer certains démobilisés et militaires déloyaux »,
Le FPI qui a « dénoncé le harcèlement, les tracasseries, les arrestations et les emprisonnements arbitraires comme réponse à l’instabilité », a accusé les dirigeants ivoiriens d’être « eux-mêmes les premiers responsables ».
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Commentaires Facebook