Le jeudi 31 aout, l’agent de police, Esaie Yao, également en service à la Crs 4, a été égorgé par des « microbes » alors qu’il portait assistance à une dame qui était en train d’être agressée par ces adolescents, selon des témoins.
Pour les uns, pendant leur descente à Yopougon, au Sable, ou leur collègue a trouvé la mort, ces éléments de la police ont désarmés, battus à sang des « microbes » qu’ils ont trouvé en pleine opération. Des coups de feu sont même entendus.
Ce qui a pour conséquence la fermeture des commerces et une débandade générale.
Pour d’autres, ces policiers ont rossé, tous les jeunes qui passaient dans ce périmètre. De plus, tous les gbaka étaient arrêtés et les passagers descendus des véhicules, alors qu’un apprenti gbaka a été lynché et traîné sur plusieurs mètres.
A l’issue de cette « vengeance », il est fait état d’un mort parmi les « microbes » qui n’ont eu d’autre recours que la fuite.
Imatin.net
Dans tous les pays il est difficile de lutter contre la délinquance d’un mineur, on l’a bien vu en France avec les multirécidivistes mineurs.
Mais il appartient aussi à un gouvernement de se donner les moyens légaux et légitimes pour faire face au phénomène qui l’a carrément décrédibilisé surtout quand parallèlement il nous sort ses muscles là où on l’a vu offrir du café devant des preuves flagrantes.
Je m’étonnais de la non réaction des policiers car, si égorger un policier n’entraîne aucune réaction pendant 24 heures, c’est toute leur corporation qui perdrait leur essence: la peur de l’agent et de la tenue.
Ces gens ils sont pas un millier à mon avis, pourquoi ne pas créer une police spéciale dont le rôle est de les traquer discrètement et de les mettre en maison de redressement ou de réinsertion patiemment et implacablement?
Cela aura l’avantage d’éviter les exécutions extra judiciaires qui finiront pas devenir la règle!