La collaboration Police nationale – Office de sécurité routière (Oser) a été renforcée, vendredi, au Plateau à la suite d’une réunion de prise de contact organisée par le directeur général de la police nationale, le commissaire divisionnaire major de police Kouyaté Youssouf. Qui veut apporter une nouvelle organisation à l’activité de contrôle radar. Ce, afin de rendre plus performant ses services en charge de ce type de contrôle effectué en collaboration avec les agents de l’Oser.
A cet effet, il a convoqué ce vendredi 31 août 2017, à son cabinet, au Plateau, une réunion de prise de contact avec une délégation de l’Oser conduite par son directeur général, Dr Echui Aka Désiré.
Au cours des échanges, le directeur général de la police nationale a précisé que la gestion opérationnelle et administrative des agents mis à la disposition de l’Oser est respectivement réservée à ladite structure et à la police nationale afin de parvenir à une bonne collaboration. En exhortant les agents à travailler avec professionnalisme, il a aussi demandé aux usagers de se soumettre au contrôle.
Le chef de la délégation de l’Oser, Dr Echui Aka Désiré, a, dans son exposé, indiqué le bien-fondé du Radar comme instrument de lutte contre les excès de vitesse. Et ce, pour réduire les accidents de la circulation. Toutefois, il a fait quelques remarques. Au niveau des techniques utilisées pour l’immobilisation des véhicules, il a noté que cela est caduc.
Selon lui, l’immobilisation des véhicules au moyen de panneaux expose de manière permanente la vie des agents de police. Il a, à cette rencontre, déploré les agissements de certains usagers qui manquent de respect aux agents au cours des contrôles.
« Il y a des usagers mécontents qui jettent souvent au visage de l’agent de police, l’argent représentant l’amende de contravention. C’est pourquoi, M. le directeur général de la police nationale, je voudrais désormais un système informatisé de contrôle pour éviter ces agissements », a souhaité le directeur de l’Oser.
Au chapitre des moyens, Dr Echui Aka Désiré a indiqué que le parc automobile de sa structure a été pillé durant la crise post-électorale. « Pendant la crise post-électorale, nos véhicules ont été emportés. Ce sont les agents qui mettent à la disposition de l’institution leurs véhicules. Nos besoins en moyens logistiques sont préoccupants », a déclaré Echui Aka Désiré.
Daniel Assouman
Fratmat.info
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