Le Collectif des victimes de Côte d’Ivoire (Cvci) ne veut pas entendre parler de liberté provisoire pour l’ex-président Laurent Gbagbo qui comparaît actuellement devant la Cour internationale de justice (Cpi) à la Haye, au Pays-Bas, pour des faits présumés de crime de guerre et de crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale en 2010. Ils l’ont vivement exprimé, le 26 août, à la mairie d’Abobo, alors que le procès en appel sur cette liberté provisoire s’ouvre aujourd’hui-même. En juillet dernier, la liberté provisoire introduite par la défense de l’ancien Chef d’Etat avait été rejetée en première instance par cette cour.
Cependant, l’un des trois juges, en l’occurrence, le juge italien Cuno Tarfussen a émis un avis dissident aux motifs que Laurent Gbagbo est vieux, malade et croupi en détention provisoire depuis trop longtemps au pénitencier de Haaglanden, à Scheneningen. Autant de raisons qui ont justifié son opposition aux deux autres juges. Pour les membres du collectif, Laurent Gbagbo reste certes en prison, mais sa mise en liberté provisoire représenterait un trop grand risque pour la paix sociale. Les raisons invoquées par le juge dissident sont fallacieux et irrecevables à leurs yeux parce que tenant uniquement compte que de la situation personnelle de l’accusé sans aucun égard pour les victimes.
En outre, un deuxième juge pourrait se laisser attendrir et faire balancer le vote en faveur de Laurent Gbagbo. Ce qui serait totalement inacceptable, selon eux, d’autant plus que la Cpi ne peut donner de garantie sur le fait qu’elle pourrait encore mettre la main sur l’ancien dirigeant ivoirien une fois hors de la geôle pour qu’il réponde de ce qui lui est reproché. L’ancien dirigeant ivoirien compte encore moult partisans, tous aussi déterminés comme jamais. Cette cour, font-ils savoir, a déjà fait montre de son incapacité notoire à faire exécuter des mandats d’arrêt émis contre certains mis en cause dans des affaires tout aussi graves. C’est, notamment, le cas du Président soudanais Omar Béchir.
Les victimes venues en grand nombre au meeting convoqué par le président de leur collectif, Issiaka Diaby, ont crié leur douleur, parfois dans des sanglots. Un tel ayant perdu un fils du fait des ex-patriotes, partisans et bras armés du régime de Laurent Gbagbo, un tel autre, en plus des fils, le mari est réduit actuellement à vivre avec un sérieux handicap physique ou dans la précarité et le dénuement du fait que les seuls bras valides de la famille ont été fauchés dans cette folie meurtrière.
Pour Issiaka Diaby, la Cpi qui avait pourtant suscité tant d’espoir est en train de banaliser les victimes, laissant la place à un sentiment de frustration qui ne laisse rien augurer de rassurant quant à une véritable réconciliation. En tout cas, la conviction exprimée par l’assemblée est que la libération de Laurent Gbagbo, même provisoirement, ravivera la crise qui est en latence en Côte d’Ivoire.
Théodore Sinzé
Fratmat.info
DEMANDEZ A Mme BENSOUDA DE RENFORCER SA CLIQUE DE TEMOINS A CHARGE. CAR LA MAJORITE DES TEMOINS SE SONT TRANSFORMES CONTRE TOUTE ATTENTE EN TEMOINS A DECHARGE.
ET SI VOUS MEME VOUS ALLIEZ VOUS CONSTITUER TEMOINS A CHARGE!!!!!
LA JUSTICE TRIOMPHERA !!!!!
Le chiffre trois milles qu’ils brandissent ressemble à de la propagande. Si vraiment ces responsables représentent les victimes, on aurait forcément eu un chiffre différent.
Ceci dit, les arguments avancés par ces gens sont exactement ceux de la procureure quelle coincidence.
Comme le dit l’excellent panéliste @sahmi, il suffit pas de brandir quelques estropiés il faut aller témoigner pour qu’on comprenne la part de responsabilité de Mr gbagbo dans cette infirmité et surtout sa propre responsabilité dans son infirmité.
Mais s’opposer à une initiative quand ça ne nous arrange pas, critiquer la cpi quand ça nous arrange pas après s’être précipité à la cpi quand ça nous arrangeait en confondant procédure prévue et désir de vengeance c’est proprement indigne!
S’il vous plaît…arrêtez de crier !!!
On sait déjà que vos êtes de la bhétépack !!!
Mais êtes-vous juge ?
té ande