2020 se prépare activement dans tous les camps. Il vous suffit d’avoir une bonne lecture de l’atmosphère sociopolitique en Côte d’Ivoire pour vous en rendre compte. Chacun y va de sa stratégie et les alliances ont commencé déjà à se former.
Démocratiquement parlant, cela est salutaire car 2020 est une année constitutionnelle pour notre pays. Tous les citoyens libres seront appelés aux urnes en vue de choisir le prochain président.
C’est une année qui pourrait enfin nous sortir de l’impasse dans la laquelle les Ivoiriens sont plongé depuis quelques années.
Cependant, il faut faire attention car 2020 peut être aussi l’année de tous les dangers.
Vu les tensions qui règnent déjà au sein du RHDP à propos de l’alternance, et aussi la guerre interposée entre Ouattara et Guillaume Soro.
Il nous faut au prix du sacrifice suprême tout faire pour éviter à notre pays une autre crise postélectorale. Comme les choses se présentent actuellement, il y a lieu de s’inquiéter. Les investisseurs s’en inquiètent, les Ivoiriens ont peur, et l’atmosphère sociopolitique est très lourde à l’orée 2020 comme cela avait été le cas en 2010. Pourtant les élections devraient être une fête, une simple formalité sans susciter autant d’inquiétude au sein des populations !
Mais malheureusement, avec le climat délétère favorisé par le régime en place et son corollaire de promesses non tenues, de fracture sociale profonde, de confiscation des libertés individuelles, de la pauvreté plus que
grandissante,… il y a lieu de tirer sur la sonnette d’alarme.
Il ne faut pas seulement voir 2020 venir, mais il faut plutôt préparer sainement 2020.
Pour ce faire, beaucoup de choses restent encore en suspend. Notamment :
– la question fondamentale de la Commission Électorale Indépendante (CEI).
– l’épineuse question de la réconciliation qui implique :
a)- le retour sécurisé de tous les exilés et réfugiés
b)- la libération de tous les prisonniers politiques
– l’inscription sur les listes électorales de tous Ivoiriens en âge de voter, suivi de la révision cette liste.
Ces questions ne seront malheureusement pas traitées tant que M. Ouattara et ses amis sont encore au pouvoir.
C’EST POURQUOI J’APPELLE À UNE TRANSITION POLITIQUE EN CÔTE D’IVOIRE AVANT 2020.
C’est donc le gouvernement de transition, qui sera en quelque sorte un gouvernement dunion nationale que j’appellerai le GOUVERNEMENT DE LA RECONCILIATION. C’est ce gouvernement qui aura la lourde tâche de régler toutes ces questions citées plus haut afin de préparer des élections sécurisées, transparentes et crédibles pour qu’enfin dans mon pays il y ai une passation de pouvoir entre le gagnant des élections et le sortant. Pour que les élections en Côte d’Ivoire retrouvent leur caractère festif.
Seule cette condition pourrait rassurer les Ivoiriens et pourra nous permettre d’avoir un prochain président pour notre pays qui nest pas contesté.
Abel Naki Président du Cri-Panafricain
3 réflexions au sujet de “Abel Naki veut « une transition politique en Côte d’Ivoire avant 2020 »”
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Laissez Dramane terminer son mandat tranquillement sans l’emmerder avec votre histoire de transition…
Ouattara est vraiment un homme politique chanceux ; car, il a en face de lui de véritables guignols comme opposants politiques !!
Comment peut-on réclamer une transition politique à 2 ans et demi de la fin du dernier mandat du Président de la République !?
Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, on assistera à une alternance démocratique, où un Président sortant remettra pacifiquement le pouvoir à son successeur et ce niais nous parle de transition !!
Les motifs avancés par ce dernier, sont aussi confus que farfelues. C’est quoi la question fondamentale de la CEI ?
Les résultats des élections organisées par la CEI, après le départ du pouvoir de Gbagbo, n’ont jamais été contestées par un candidat et personne ne parle de fraude électorale en Côte d’Ivoire.
Doit-on se lancer dans une transition parce que tous les exilés ne sont pas rentrés et que certains prisonniers dits politiques n’ont pas été libérés ?
Quant à l’inscription de tous les ivoiriens en âge de voter sur la liste électorale, elle démontre le degré de carence politique de cet individu. Cette inscription sur la liste électorale est individuelle et libre et donc nul ne peut être contraint à y figurer !!
Il est amusant de constater que certaines revendications ridicules n’y figurent plus ; du genre :
– libération sans condition de Gbagbo de la CPI ;
– désarmement des FACI et des dozos…
Les opposants ivoiriens !? De vrais plaisantins !!
Abel naki vraiment, tu es d’une autre planète. créer un « gouvernement de réconciliation » par un coup d’état ! tu es absolument singler. met toi devant, peut-être que d’autres singes te suivront.