Côte-d’Ivoire: Le Conseil des consommateurs d’Abidjan interpelle les autorités sur le respect des prix fixés par le decret 2017-467

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Le Conseil des Consommateurs du District d’Abidjan (CCDA) interpelle les autorités sur le non-respect du décret 2017-467 portant plafonnement des prix des produits, fixé par le gouvernement depuis juillet 2017…

Pour rappel, face à la cherté de la vie décriée par les consommateurs, le gouvernement avait pris un décret le 12 juillet 2017, pour réguler les prix de certaines denrées alimentaires tels que le riz, le sucre, la tomate concentrée, l’huile raffinée et le ciment et avait annoncé l’entrée en vigueur du décret le 12 août 2017.
Pour réguler les prix de certaines denrées alimentaires tels que le riz, le sucre, la tomate concentrée, l’huile raffinée et le ciment et avait annoncé l’entrée en vigueur du décret le 12 août 2017. De fait, les contrevenants s’exposent à des amendes allant d’1 à 50 millions de francs CFA.
Pis, ils courent le risque de voir la saisie de leurs marchandises, et même la fermeture de magasin. Les commerçants ont jusqu’au 12 août à minuit, pour se mettre au diapason.
Mais jusqu’à présent, les prix sont restés les mêmes et la répression ne se fait pas sentir.
Ce constat a fait suite à une série d’investigations menées par nos délégués communaux au sein des (13) treize communes du District d’Abidjan, auprès des commerçants et grandes succursales du secteur de la consommation sur en collaboration avec plusieurs responsable d’organisations de la société civile, depuis la prise de ce décret à ce jour.

Le CCDA déplore aussi certains dysfonctionnements dans le dispositif de contrôle sur le terrain pour faire appliquer la mesure, l’impuissance des inspecteurs face aux puissants groupes opérant dans le domaine de la consommation.
Le CCDA souligne que aussi que les agents, les inspecteurs du Ministère du Commerce censés veiller à l’application de ce décret sont absents sur le terrain.
De ce fait, certains commerçants notamment ceux du District d’Abidjan en particulier, nous posent comme prétexte le problème de ce qu’ils sont toujours en possession d’anciens stocks , n’avoir aucun pas été associé à la prise de décision des mesures. Argument invalidé par le Ministère.
A vrai dire jusque-là, le décret à Abidjan n’est pas encore entré en vigueur. Pire le numéro vert (800 000 99) indiqué publiquement sur les affiches confectionnés par le Ministère du Commerce et relayer sur son site internet WWW.COMMERCE.GOUV.CI , WWW.CNLCVC.CI et par les medias, vu par des milliers de personnes n’est pas encore opérationnel…
Cela démontre de la négligence et de l’incompétence de la part des acteurs censés veiller à l’application de ce décret. Tout cela nous amène à croire que le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME à sa tête le Monsieur le Ministre Souleymane DIARRASSOUBA ne maitrise plus rien.
Le CCDA a interpellé plusieurs fois le Ministère sans suite, par courrier Réf :n* 058/CCDA/PR/05/2017 du 10 Mai 2017 , le 20 et 22 Aout 2017 dernier Réf :n* 0197/CCDA/PR/08/2017 et Réf :n* 0199/CCDA/PR/08/2017 a encore adressé un courrier de d’interpellation et plainte concomitamment avec celui du Secrétariat Technique du Conseil National de la lutte contre la Vie Chère.

En effet, tous ces blocages devraient être réglés avant que le Ministère ne prenne l’engagement pour faire une campagne de communication pour dire que le décret sera respecté. Sachant que cette loi n’est valable que pour six mois, c’est-à-dire jusqu’au 11 janvier 2018. Alors il faille que les autorités gouvernementales redoublent d’efforts à mettre des agents sur le terrain pour veiller à l’application effective de cette loi pour le bonheur des consommateurs.
Fait a Abidjan le 26 Aout 2017

POUR LE CCDA ABIDJAN LE PRESIDENT

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Le Conseil des consommateurs d’Abidjan interpelle les autorités sur le respect des prix fixés par le decret 2017-467 »

  1. Merci de donner encore une fois de la voix. Et, il faut donner de cette voix autant que cela sera nécessaire. Oui, il faut interpeller le gouvernement pour qu’il fasse appliquer ce décret.

    Petite parenthèse tout de même, n’oublions pas que les lois du marché ne doivent cependant pas être entravées ou compromises par l’action gouvernementale. Il faut juste éviter les abus.

    On avance et avançons…

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