Les enfants en conflit avec la loi, communément appelés ‘’microbes’’, ont repris avec force, leurs activités criminelles.
De fait, alors que le jeudi 17 août 2017, ils ont eu maille à partir avec des forces de l’ordre parce que troublant la quiétude de la population, à Attécoubé, les microbes ont remis le couvert, le samedi 19 août 2017. Selon nos sources, ils entraient dans les cours communes. ‘’ C’était en plein 13h, ce samedi. Nous étions dans la cour quand une bande armée est arrivée. C’était la chasse à l’homme. On ne sait pas ce qu’ils cherchaient. Chacun est rentré dans sa maison pour se barricader. Nous sommes sortis, quelque temps après’’, nous a confié une source qui a soutenu habiter Attécoubé centre.
A relire: Grand carrefour de Koumassi/ Une descente musclée de « microbes » et de dealers annoncée
A la question de savoir si la cour ne bénéficie pas d’une clôture, elle a répondu par la négative. A l’en croire, c’était la panique dans le quartier. Le sauve-qui-peut était au rendez-vous. ‘’ Plusieurs cours communes ont connu le même sort que nous. Quand ça arrive, on est entre la vie et la mort et on ne sait pas ce que faire. Ils ont arraché à ceux qui ne les ont pas vu arriver, leurs téléphones portables. De même, des porte-monnaie ont été vidés’’, nous a-t-on appris.
Rappelons que c’est en 2014 que des microbes ont beaucoup fait parler d’eux à Attécoubé. Des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Faci) avaient tout de même réussi à démanteler, le samedi 2 août 2017, «la bande à Golongo la terreur » qui sévissait au ‘’carrefour policier’’. Ce gang était constitué de quatre « microbes » dont l’âge variait entre 15 et 25 ans. Les forces de l’ordre avaient arrêté Golongo, le cerveau de la bande, et trois de ses complices, en possession de plusieurs objets, notamment des vidéos, des ordinateurs-portables, des téléviseurs et de la drogue que l’un des bandits, Papou, le receleur et dealer, s’apprêtait « à écouler sur le marché noir « .
En 2016, Zama, le chef des microbes, a été lynché à mort. Aujourd’hui, à Abidjan, rares sont les quartiers où les populations ne sont pas victimes de ce phénomène.
Que l’auteur de cet article ne s’embarrasse pas d’euphémisme du genre: « Les enfants en conflit avec la loi, communément appelés ‘’microbes’’.
Ce phénomène n’est rien d’autre que du RATTRAPAGE ETHNIQUE VERSION VOYOUS, car qui ne sait pas dans ce pays que ces enfants sont DE PETITS NORDISTES?
Ne vous y trompez pas; ce n’est pas un mouvement incontrôlé. Ces enfants font partie du système défensif officieux. On les réserve pour faire le sale boulot contre les non RDR en cas de cas.En attendant, on gère leurs débordements.
Heureusement que, dans le choix de leurs victimes, ces ténébreux ne fassent pas de rattrapage et s’en prennent à tout le monde contrairement à ce que leurs mandant leur avait assigné comme vocation au départ. Si tel était le cas, on aurait droit à des compassions hypocrites. Difficile en effet, pour ces quidam en mission, de distinguer dans la rue qui est nordiste de celui qui ne l’est pas.
Si le pouvoir veut faire disparaître ce phénomène, ceci est une petite affaire: un travail élémentaire pour les RG et la police. Mais ce phénomène ne menace le pouvoir de personne. Si tel était le cas il serait résolu depuis belle lurette.