Rumeur ! José Gijon, nouveau représentant-résident du Fonds monétaire international (Fmi) à Abidjan, a coupé court, en balayant du revers de la main l’idée d’une éventuelle dévaluation dans la zone franc. « Elle n’est pas fondée », a déclaré le Franco-espagnol, hier, au sortir d’une audience qu’il a eue avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à son cabinet au Plateau.
Le successeur d’Alain Feler qui a fait ses adieux au vice-Président ivoirien en mars 2017, réagissait à la rumeur selon laquelle le FCfa utilisé dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)- plus dans le viseur- et l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) devrait connaître une dévaluation. Et depuis plusieurs mois, l’information circule.
José Gijon qui était venu se présenter officiellement au chef du gouvernement reconnaît qu’il y a eu, certes, « une forte baisse des réserves » dans l’espace Cemac mais « elle s’est grandement stabilisée ». Tout heureux, il s’est félicité de l’excellente relation qui existe entre l’institution qu’il représente et la Côte d’Ivoire. Selon lui, grâce à des programmes conjoints entre le Fmi, les bailleurs de fonds internationaux et les pays de la Cemac, la situation a été maîtrisée.
Quant à l’Uemoa, le représentant-résident du Fmi à Abidjan estime que l’espace « se porte en général extrêmement bien » ; même s’il y avait eu une légère baisse de réserves également. Mieux, il estime qu’il ne faudrait pas établir de lien entre la Cemac et l’Uemoa. José Gijon rappelle que « toutes les analyses montrent qu’il a un niveau correct. Les fondamentaux économiques sont là », conclut-il.
Le débat sur la dévaluation du FCfa n’est pas nouveau. En janvier 1994, le FCfa, utilisé par 14 pays d’Afrique de l’Ouest (8) et du Centre (6) avait connu une dévaluation qui avait suscité beaucoup de débats au sein des populations et des milieux d’affaires.
Ano Kouaho
FratMat.info
Que cela soit fondé ou pas, le niveau des réserves d’une banque centrale détermine si ou non il faille dévaluer pour garantir un taux donné et affiché sur les marchés. Ce n’est pas basé sur des émotions. Ce n’est pas basée sur des discours philosophiques ignorants à relan panafricaniste. Ce n’est pas lié non plus à quel parti de gauche de droite ou centre est au pouvoir. C’est un exercice PUREMENT TECHNIQUE.
Ces panafricanistes ignorants qui transfèrent toujours leurs émotions dans leurs petites culottes, hommes ou femmes, peuvent dire et croire tout ce qu’ils ou elles veulent, mais c’est comme ça le monde réel fonctionne. Et, ceux ou celles qui n’y vivent pas encore doivent y entrer.
Pour finir, ce constat peut changer dans trois ou 4 mois si d’aventure nos réserves venaient à se dégrader sévèrement.