Ci-dessous l’intégralité de la mise au point du FPI
« Certains journaux relaient des propos du vice-président du FPI, Aboudrahamane Sangaré, selon lesquels l’Honorable Pascal Affi N’Guessan, Président du FPI, recevrait chaque année la somme de 400 millions de francs FCFA du pouvoir. Faut-il en rire ou en pleurer, tant cette information mensongère est tout à la fois puérile et ridicule.
L’année dernière, M. Koffi Koffi Lazare, un proche de M. Sangaré, disait détenir des informations fiables selon lesquelles le Président du FPI figurait au nombre des témoins à charge contre le Président Gbagbo Laurent. Il affirmait même que le Président Affi était le témoin P 238 de la procureure de la CPI. Cette grossière accusation s’est avérée fausse.
De même, il y a peu, le Président Affi avait une fois encore été accusé d’avoir fait emprisonner certains militants du FPI au nombre desquels M. Assoa Adou. Pourtant, lors du procès de ce dernier, le 13 juillet 2017, il est apparu qu’il était jugé aux côtés de sept autres coaccusés pour complot contre l’autorité de l’Etat, détention illégale d’armes à feux, organisation de bandes armées et complicité d’attentat, suite à une dénonciation de M. Metch Metchro.
ous étaient poursuivis pour des faits postérieurs à la crise de 2010-2011. Une fois de plus, l’un des mensonges savamment distillés par les partisans de M. Sangaré a été mis à nu.
Aujourd’hui encore, M. Sangaré qui refuse la main tendue du Président du FPI en vue de la réconciliation interne souhaitée par le Président Gbagbo et de nombreux militants du FPI revient à la charge en montant de toute pièce une affaire selon laquelle le Président Affi recevrait chaque année 400 millions FCFA du régime de M. Ouattara.
Le FPI, encore moins son Président, M. Affi N’Guessan, intuitu personae, n’ont jamais reçu chaque année au titre de la contribution de l’Etat au fonctionnement des partis politiques les sommes évoquées par M. Sangaré. Cela n’est pourtant pas le cas de M. Sangaré qui, lui, perçoit depuis 2013 le paiement régulier de sa rente viagère, alors que certains de ses camarades ont toujours leurs comptes gelés.
Nous pouvons comprendre que, pour des raisons qui lui sont propres, M. Sangaré trouve avantage à demeurer dans la belligérance et à refuser de s’inscrire dans une logique de réconciliation interne, mais pas qu’il utilise le mensonge, le dénigrement, l’intoxication et les accusations non fondées contre M. Affi N’Guessan comme instrument politique pour tenter de s’attirer la sympathie des militants du FPI et de manière générale des pro Gbagbo.
Cette façon abjecte de faire n’est en rien différente des méthodes utilisées notamment par Mme Fatou Bensouda, procureure de la CPI, contre le Président Gbagbo et le Ministre Charles Blé Goudé.
Nous exhortons, une fois de plus, M. Sangaré, compte tenu des hautes fonctions qu’il a eu à occuper au sein des institutions ivoiriennes, à faire preuve de maturité et de responsabilité politique et à se départir de cette propension au mensonge et à l’intoxication qu’il adopte depuis un certain temps.
Les populations ivoiriennes comptent sur le FPI comme une alternative crédible au régime en place, il nous faut en conséquence faire preuve de dépassement, d’intelligence et de tolérance pour mériter de cette confiance.
M. Sangaré et tous ceux qui utilisent ses méthodes devraient, en conséquence, diriger leurs fusils et attaques contre l’adversaire politique commun qu’est le RHDP et non contre M. Affi N’Guessan qui les invite plutôt à l’union et à la réconciliation, dans la droite ligne du asseyez-nous et discutons.
C’est ainsi que tous, nous arriverons très prochainement à organiser un congrès unitaire où ils pourraient prendre toute leur place pour faire le bilan de la gestion du Président Affi et, en tant que de besoin, régler tous les différends et autres contradictions internes qui divisent le parti en vue de trouver des solutions consensuelles et pérennes.
Le Secrétariat Général Adjoint chargé de la Communication et du Marketing Politique.
Cheickna Dabou Fratmat.info
La paix des braves aura-t-elle lieu dans ce parti ? Je déplore ce genre de débats malsains du genre celui-là reçoit ceci, celui-là reçoit cela, celui-là a fait ceci, celui-là a fait cela. Quelle est la syllabe du mot réconciliation que d’aucuns ont tant de mal à comprendre dans ce regroupement. Que celui d’entre nous ou d’entre ces gens qui n’a jamais péché jette la première pierre ! Alors, TOUS portent des calebasses que ce soit AFFI ou SANGARE. Quand on n’est pas sorcière et qu’on a l’intérêt commun en vue, c-à-d. la reconquête du pouvoir, il faut table rase du passé, se pardonner, ou cohabiter tout au moins, pour atteindre cet objectif.
FPI-5000 ou FPI-400, nous vous disons haut et fort : Grow up ! Et arrêtez vos enfantillages de petits enfants dans la cour de récréation qui se boudent pour une ou deux billes. Voyons, devenez adultes un jour ! Comme on le dit au quartier « Vos gros cœurs chauds-là, versez de l’eau glacée là-dessus. » Faites semblant d’être de vrais érudits un jour !
Je dois préciser…pour deux billes CASSEES…
(Ceux qui ont joué aux billes savent de quoi je parle. Que valent des billes cassées ?)
@Peace,
Soro et Ouattara se crêpent le chignon depuis 2 mois par presse et laudateurs interposés, mais je n’ai encore entendu aucun mot de travers à l’endroit de l’un des 2, venant directement de l’un ou de l’autre des protagonistes. Ni de Ouattara accusant Soro d’avoir les mains sales, ni de Soro faisant ne serait-ce qu’allusion à la collusion de Ouattara dans le financement ou l’administration de la rébellion. Je n’aime pas ces 2 hommes, mais force est de leur reconnaître cette hauteur.
Pourquoi cette ellipse ? Pour dire que quel que soit l’intérêt personnel en cause et le terrain sur lequel l’on s’exprime (ici la politique), il y a un minimum d’éthique et de responsabilité à avoir. Affi est allé très et trop loin et pour t’en faire une idée, permets-moi l’usage de cette métaphore : si tu surprends ton épouse dans le lit conjugal avec un amant, que ce dernier te passe à tabac, t’humilie et te fait jeter en prison pour de nombreux mois, avoue que reconstruire une union avec cette femme te sera difficile pour ne pas dire impossible. Appeler à l’union est louable, mais certains actes posés creusent un fossé transformé et précipice qu’il n’est plus possible de franchir pour faire le chemin inverse.
Ouattara a eu hier ses démons ou « ténias » selon Bottey Zadi Zaourou (Adama Coulibaly dit Adama Champion, Grah Claire, Jacqueline Lohoues Oble et tant d’autres) avec qui il n’a pas renoué et a laissés sur le bord du chemin. Ces personnes avaient franchi le fossé que Ouattara estimait sans retour possible. Oble est aujourd’hui au CC, mais je ne crois pas que cela la rapproche de Ouattara, tout comme Zemogo. Sangaré l’a dit : quelle posture face aux souffrances d’un Dano Djédjé, d’un Koua Justin, d’un Nahi Nestor, d’un Hubert Oulaye, et surtout d’un Assoa Adou ? Non, Affi dans son élan irraisonné pour être présenté comme LE Président du FPI et au passage, garder sa femme libre en restant lui-même dans le luxe loin des scorpions et serpents de la prison de Bouna, a juste réussi à démontrer à quel point Gbagbo s’est trompé sur les hommes en qui il a placé sa confiance. C’est à juste titre que Soro l’affublera du surnom de « Tchê Mougouni » (traduise qui peut).
Il serait temps donc que tu changes de lorgnette (merci @quoi) et arrêtes de voir le problème du FPI comme une simple querelle d’amoureux qui refusent de s’asseoir, discuter et se rabibocher. Ce n’est pas un problème d’Hommes, c’est un problème de principe, socle sur lequel se bâtit l’identité d’un parti politique. Et les Principes, même en politique, on ne transige pas avec.
@Coigny
La métaphore que tu utilises est beaucoup trop simpliste et opportuniste pour rendre ce problème entre hommes politiques insolvables. Non ! Cette lorgnette, la tienne, est dangereuse, extrême et ne conduit qu’a une seule chose : Favoriser et/ou accélérer la déliquescence de ce parti. Il faut savoir ce que vous voulez, votre objectif pour le futur du parti.
Laisse-moi te porter sur un piédestal plus pratique. Où en est ce parti qui chaque jour qui passe s’enfonce de plus en plus dans une posture qui l’éloigne d’un retour au pouvoir ?
Non, ces griefs que tu cites, si profonds soient-ils, doivent se tabler à un congrès, avec l’intervention de Gbagbo qui a fait tous ces deux hommes à tort ou à raison. Moi, je vois les deux comme des petits monstres, et Gbagbo les a créés qu’on le veuille ou pas. Si tu m’as suivi sur des sujets connexes, je l’ai dit que Gbagbo seul a plus de cartes que quiconque pour régler ce problème et ai salué les dernières nouvelles mentionnant son implication directe. Maintenant, si je te prends au mot que c’est « louable » que ce parti se réunisse, alors il faut chercher les voies et moyens ici et maintenant pour atteindre cet objectif dit louable. Voici ce sur quoi il faille déployer des énergies.
Quelles sont tes propositions pour faire évoluer ce parti qui s’évanouit petit à petit sur l’échiquier politique du pays ? Et puis, les « principes » ne sont inscrits dans du marbre et ils s’adaptent au contexte et aux difficultés du moment tout en gardant le cap pour atteindre un objectif ultime. Quel est le contexte du FPI aujourd’hui ? Il n’a mobilisé que 5400 personnes, pour un parti trentenaire; chiffre généreusement attribué d’ailleurs par la presse bleue. Voici la réalité.
Non, cher @Coigny, je n’ai jamais vu ce problème comme étant un problème d’amoureux, comme tu le dis. D’ailleurs, c’est quand on le voit comme cela qu’on arrive au divorce, spécialement dans le cas d’espèce de la métaphore que tu as présentée, comme dans un couple. C’est plutôt parce que je le vois comme un problème entre hommes ambitieux et politiciens, façonnés par le seul Gbagbo par-dessus tout, que je pense qu’on peut aller de l’avant, ce qui n’est pas toujours le cas dans un couple d’amoureux. Vois-tu ?