L’employeur des deux jeunes filles victimes de violences à Casablanca, au Maroc, a été mis aux arrêts, annonce jeudi la ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, le Pr Mariatou Koné, dans un communiqué parvenu à l’AIP.
Des informations circulant sur les réseaux sociaux ont fait état d’actes de violence perpétrés sur deux Ivoiriennes vivant au Maroc, rappelle le communiqué avant de préciser que, citant la ministre de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, les bourreaux de ces filles, encore sont le choc du traumatisme subi, sont toujours en fuite et sont activement recherchés. La ministre qui remercie les autorités marocaines dont la vigilance a permis d’éviter toute exacerbation.
AIP
Oui, merci aux autorités marocaines pour avoir mis le grappin sur ces individus indélicats. Et aussi, bon coup au gouv. pour avoir, avec célérité, pris le dossier en main. De même que les gouv. des pays développés se préoccupent du bien-être de leurs ressortissants à l’extérieur, il est temps que nos autorités en fassent autant quel que soit l’endroit où se trouverait nos frères et sœurs. Dans tous les cas, c’est la raison aussi pour laquelle nous entretenons des douzaines et douzaines d’ambassades dans le monde à coups de milliards du contribuable.
Merci encore aux autorités de ces deux pays.
La relation internationale est à la fois un rapport de force et un bandage de muscles. Et la montée au créneau du ministre constitue un beau bandage de muscles. Qui n’a pas été choqué de ces vidéos de filles à poil tabassées et humiliées au Maroc (elle auraient même été violées). On a parlé de « bizzi » (prostitution) sur koaci, et de règlements de comptes avec même Arafat appelant à « régler » le problème sous-entendant par la violence.
J’ai été une nuit devant le CHU de Cocody avec l’ambassadeur du Sénégal venu s’enquérir du sort d’un individu portant un patronyme sénégalais et ça m’a fait comprendre le gouffre entre notre engagement pour nos citoyens, et celui manifesté par d’autres pays. Merci donc de cette positive évolution, monsieur le ministre. Ceci construit le civisme, de savoir qu’il y a un pays derrière nous, non pas pour essuyer notre merde, mais pour nous faire comprendre que nous sommes CITOYENS et que nous comptons pour notre pays.