Le ministre ivoirien du Commerce, Souleymane Diarrassouba a menacé lundi de sanctionner à partir du 13 août tous les commerçants qui majoreraient les prix des produits de grande consommation tels que le riz, le sucre, le ciment, lors d’une réunion à Yamoussoukro (Centre ivoirien).
« Nous allons sensibiliser tous les acteurs de la chaîne jusqu’au 12 août. Après, ce sera la phase de répression », a déclaré M. Diarrassouba, précisant que « cette mesure concerne pour le moment cinq produits de grande consommation que sont le riz, le sucre, la tomate concentrée, l’huile et le ciment ».
« Tout réfractaire à ce décret gouvernemental (pris le 12 juillet en conseil des ministres) encourt une amende allant de 100.000 à 50 millions de FCFA, la saisie de marchandises et la fermeture des magasins », a fait savoir le directeur du commerce intérieur, Aimé Koizan.
Ces précisions ont été faites par le ministère du Commerce, lors d’une rencontre avec les directeurs régionaux et les préfets des 31 régions de Côte d’Ivoire relativement au plafonnement des prix pour une période de six mois, à compter du 13 août.
Le 12 juillet, les autorités ivoiriennes ont décidé du plafonnement du prix du sucre en granulé ou en carreau, blanc ou roux à 700 FCFA le Kg à Abidjan et 850 FCfA maximum à l’intérieur du pays.
Le sac de ciment de 50 Kg, à 4.500 FCFA à Abidjan et San-Pedro et 4.700 FCFA maximum dans les autres villes de la Côte d’Ivoire.
La bouteille d’huile d’un litre à 875 et 900 FCFA. Le kilogramme de « riz cassé », fixé entre 300 et 330 FCFA.
Le sachet de tomate concentrée (produite en Côte d’Ivoire), à 100 FCFA (70g), 450 FCFA la boîte de 370g et 1.900 FCFA celle de 2 Kg. Pour la tomate importée, les prix varient entre 75 FCFA et 2.000 FCFA.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
« Tout réfractaire à ce décret gouvernemental (pris le 12 juillet en conseil des ministres) encourt une amende allant de 100.000 à 50 millions de FCFA, la saisie de marchandises et la fermeture des magasins », a fait savoir le directeur du commerce intérieur, Aimé Koizan.
De la fermeté, enfin ! Il était grand temps que le pays soit gouverné et ses arrêtés et lois appliqués. Pourvu que cette fermeté s’applique aussi au transport avec les problèmes de wôrô-wôrô, taxis-compteur et sydicalistes gnambros. Quel est ce pays où une mafia s’organise et prospère à visage découvert, sans rien craindre ? La Côte d’Ivoire serait de tradition libérale, mais attention quand-même à y faire un peu de régulation.