Des individus armés ont attaqué dans la nuit du vendredi au samedi, la gendarmerie de Fresco (Sud-ouest, région du Gboklè) une localité située à une centaine de kilomètres d’Abidjan, une semaine après celle de la gendarmerie d’Azaguié.
Des responsables de la gendarmerie alertés effectuent une visite ce samedi dans la localité pour faire un constat et donner la conduite à tenir.
Cette attaque est la cinquième en l’espace de dix jours.
Elle fait suite à celle de l’école de police, des commissariats du 16ème et 17ème arrondissement de Yopougon et de la gendarmerie d’Azaguié.
La police avait annoncé mardi l’arrestation de cinq hommes dont trois militaires dans le cadre de l’attaque de l’école de police.
(AIP) kam
c’est reparti pour la mascarade !
Y’en a marre ! Je juge ce n-ième fait inacceptable.
De un, pourquoi toutes les casernes ou brigades de gendarmeries sur l’ensemble du territoire ne sont en état d’alerte permanente ? De deux, je ne vais pas être trop incisif, mais s’il y’a un manque d’équipements et armements divers, et bien pourquoi ces brigades ne sont-elles pas équipées en conséquence ? Pour autant que je sache, l’embargo sur les armes a bel et bien été levé sur notre pays. Alors ?
Je suis tenté de sortir encore ce mot, celui-là qui commence par « I ». Oui, vous devinez bien « Incompétent », et en tout cas le PR s’est entouré d’incompétents dans la gestion de ce dossier.
Nous on observe seulement !
Les opérations « renard » de la Gendarmerie nationale qui consiste à zigouiller systématiquement les coupeurs de route, marche tellement bien que les ex-combattants et autres ex-miliciens ont finalement décidé de braquer les COOPEC. En effet, les populations ne voyageant plus avec de fortes sommes d’argent (mobile money oblige), les braquages des MASSA ne sont plus rentables et deviennent trop dangereux ; car, les commandos de la Gendarmerie font rarement des prisonniers.
Ces braqueurs aguerris ont donc compris qu’il suffit de tirer quelques coups de feu devant la brigade de gendarmerie pour que nos gendarmes bedonnant se planquent comme des rats, leur permettant ainsi de piller, en toute tranquillité, tous les dépôts d’argent de la ville.
Ces braqueurs rusés, profitent de la division des ivoiriens (inertie de la Gendarmerie territoriale et politisation de leurs attaques criminelles) pour s’enrichir.
Quand nous comprendrons enfin que ces actes de grand banditisme n’ont rien avoir avec la politique ; ces malfrats seront immensément riches !!
Ah l’argent en vitesse a dénaturé l’ivoirien !!