Côte d’Ivoire: Une alliance proche de Soro propose une « loi instituant la journée du pardon aux victimes »

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Le mouvement « Alliance du 03 avril », une plateforme de soutien aux actions du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro en faveur de la réconciliation, a proposé jeudi une « loi instituant la journée de la mémoire nationale et du pardon aux victimes » des crises survenues depuis 1959 en Côte d’Ivoire.

« Le gouvernement et le parlement doivent adopter une loi instituant la journée de la mémoire nationale et du pardon aux victimes », indique la charte de l’Alliance lue par le député de Fresco (sud-ouest), Alain Lobognon, un proche de M. Soro, face à la presse.

Pour ce mouvement, « l’Etat doit demander pardon aux victimes civiles et militaires de toutes les crises survenues en Côte d’Ivoire depuis 1959, afin de reconnaitre et d’assumer publiquement les erreurs collectivement commises par les enfants de la nation ivoirienne ».

L’alliance propose également la « création d’une commission sur l’amnistie totale et définitive » qui sera « chargée d’analyser la situation des personnes en conflit avec la justice pour des motifs militaires et politiques ».

Une loi d’amnistie avait été adoptée pour « accorder le pardon de la nation à ceux qui avait été reconnus responsables et condamnés », à la suite des différentes crises, « sans prendre en compte la dignité et l’honneur perdus des victimes », indique la charte.

Cette charte sera soumise à la signature de « ceux qui soutiennent l’initiative du pardon et de la réconciliation en Côte d’Ivoire », a indiqué Alain Lobognon, sollicitant l’aide du gouvernement, des députés et des leaders d’opinion.

Ce mouvement qui regroupe une trentaine de députés proches de Guillaume Soro, a été lancé début juin. « L’Alliance du 03 avril n’est pas un parti politique et n’ambitionne pas de le devenir », a rappelé M. Lobognon.

La date du 03 avril fait référence à l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale au cours de laquelle le président de l’Assemblée nationale avait tenu un discours appelant au pardon et à la réconciliation.

Alerte info/Connectionivoirienne.net

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17 réflexions au sujet de “Côte d’Ivoire: Une alliance proche de Soro propose une « loi instituant la journée du pardon aux victimes »”

  1. Pourquoi pas ? Cela pourrait être notre version à nous de ce genre de reconnaissance nationale dans bien de pays. Oui, mais cela doit être secondaire. Si vous êtes sensibles, conscients et sincères (sans faux calculs politiciens et opportunistes que nous avons critiqués ici) alors rejoignez – ou joignez vos forces – sans autre forme de procès le processus très bien inclusif enclenché par le groupe “AGIR ENSEMBLE” de l’Honorable Méambly.

    Un vieux proverbe d’Afrique Australe dit ceci en substance et je paraphrase, il n’y a jamais assez de bras vaillants pour relever un éléphant couché.

    Nous ne faisons qu’observer et vous observer.

    A bon entendeur !

  2. Joyeux Bédié tout pimpant…Paraît-il que vous rentrez au pays ce dimanche ? Allez, rentrez bien et surtout on espère que la pluie ne sera pas au rendez-vous sur la cité. Vous avez dit Nzuéba ?

  3. Belle façon de noyer le poisson. On cherche cacher ses crimes dans un tas de foin, au milieu de tout ce que l’etat de Côte D’ivoire à créé comme désagréments. Monsieur Lobognon, avez vous fait la rébellion au nom de l’état de Côte d’ivoire, ou c’était une initiative personnelle ? Si on met beaucoup de condiments dans la sauce, on ne saura pas distinguer lequel gâte ou relève son goût. En tout cas, si les Soroistes veulent montrer qu’ils cherchent à ruser avec les ivoiriens, ils ne s’y prendraient autrement. Lorsqu’on veut demander pardon, on confesse son crime, on le regrette et on prend l’engagement de ne plus poser le même acte.
    Suivez l’exemple de Meambly, il ne fait pas de folklore, il pose des actes qui peuvent apaiser et les coeurs et faire baisser la tension politique.

  4. Je ne sais pas si demain on aimera encore L’HONNORABLE MEAMBLY quand il annonce avec fracas et certitude que Son EXCELLENCE MR GBAGBO LAURENT n’est candidat à aucun poste au sein du FPI après sa rencontre pour la réconciliation à la Haye.
    Attendons la suite des réactions épidermiques en cascade.

    DDR????

    À chacun sa lorgnette !!!

  5. @quoi,
    Je ne sais pas si l’appréciation de la démarche de Monsieur Meambly est liée à ses confidences avec le président Gbagbo, mais en ce qui me concerne, je juge plutôt les actions qu’il entreprend pour faire aboutir son projet et non ce qu’ il pense de Gbagbo. N’oublions pas que Gbagbo demeure un adversaire politique de Meambly, donc selon moi c’est de bonne guerre. Meambly veut sa libération certe, mais pas son ascension politique. J’ai toujours soutenu ici que le législatif peut introduire une loi d’amnistie, et forcer un peu la main à l’exécutif qui prétend oeuvrer à la réconciliation. C’est ce que Meambly fait, contrairement à Soro qui fait sa propre promotion sans rien faire de concret pour cette réconciliation.

  6. Écoutez cher ami @Age autant tous les chemins conduisent à Rome autant tous ceux qui militent pour la réconciliation qui du moins reste un processus auront mon assentiment sans distinction de race d’ethnie Et de couleur politique.
    Comment parler de réconciliation quand dans son clan on est divisé on est prêt à en découdre.Cela est aussi valable au sein du RHDP car les ambitions de positionnement que je trouve légitimes ne doivent pas aboutir à des clashs.
    J’ai seulement évoqué un élément de Son point de presse,Sinon le second point L’HONORABLE se donne le devoir de réconcilier selon ses dires de rapprocher les deux frères rivaux par rapport à la mission qui lui est confiée.
    Maintenant si c’est un positionnement politique quelle est la différence entre les deux HONORABLES?

    À chacun sa lorgnette !!!

  7. La différence entre les deux honorables est que l’un est acteur majeur de la crise sinon le propriétaire de cette crise. L’autre ne porte aucune responsabilité dsns les troubles.
    Donc, les dividendes politiques recherchées par celui qui n’a pas participé à la crise s’apparente à de l’opportunisme.
    Mais l’autre, celui qui a la responsabilité de la crise, l’utilisation de la réconciliation à des fins politiques n’est que du cynisme. C’est la différence entre les deux.

  8. Alors vers la fin Tout est hypocrisie.
    Et puis qui sont ceux qui doivent se réconcilier : les acteurs mineurs ou les acteurs principaux.
    Je n’ai rien contre une amnistie et d’ailleurs ce n’est pas la première qu’une telle loi soit adoptée.
    J’espère que celle ci soit la dernière et est l’assentiment de l’ensemble des députés (car une seule hirondelle ne peut faire le printemps malgré les bonnes dispositions de L’HONORABLE MEAMBLY) Et de la population.C’est à dire une amnistie qui a un contenu et du bon sens pour ne plus retomber dans les travers que le pays a connu dans 10 ou 20 ans.
    Car Comme vous le dites si bien l’amnistie ne doit pas être une dividende politique au détriment des citoyens lambda le plus nombreux victimes du chantage politique de nos politiciens.

    À chacun sa lorgnette !!!

  9. LA RECONCILIATION, POURQUOI FAIRE ??

    La nuit a été longue, comme toujours.

    Le train train quotidien, partagé entre mes taches professionnelles habituelles et quelques évènements exceptionnels après lesquelles je m’autorise des pauses. Alors je visite les pages internet ouvertes par défaut sur mon navigateur. Un rapide tour d’horizon, juste pour savoir comment les choses bougent.

    La réconciliation, sujet persistant, mais aussi sujet du jour. Il serait question d’instituer une journée de commémoration nationale. Un projet de loi, après celui d’amnistie qui est censé mener à la libération des prisonniers politiques, au pardon et à une meilleure cohésion nationale.

    Pourquoi pas ?? C’est une belle initiative !!

    Toujours est-il que je continue à me demander à quoi toutes ces actions pourraient réellement servir et à qui elle profiteront. S’il s’agit effectivement de parler de la crise ivoirienne, et d’essayer de panser les blessures, avant tout propos, il faudrait se demander qui parmi nous est blessé et qui ne l’est pas. Il y a des personnes qui ne font pas cet effort et passent directement au pourquoi, qui est une approche plus subjective qu’objective, car chacun pense savoir qui est responsable des douleurs que ce pays aura subies.

    Je ne peux m’empêcher de penser à des personnes de mon entourage, que j’ai perdues de vue, qui étaient présentes à BOUAKE, quand la ville fut prises en 2002. Leurs noms ne ressortent dans aucunes statistiques et officiellement, elles seraient refugiées dans un pays voisin, mais jusqu’ici, pas de nouvelle, plus de 15 ans plus tard.

    On dira, pas de nouvelle, bonne nouvelle !!

    Quant à mon ami d’enfance, je ne sais toujours pas comment il récupère de la perte de ses parents lors des évènements tragiques de DUEKOUE en 2011. Il pense savoir où se trouvent les corps de son père, sa mère, son grand frère, mais ne peut procéder à aucune exhumation. Et puis d’ailleurs, comment faire pour reconnaître les siens, dans une fosse commune hâtivement creusée par des soldats neutres de l’ONUCI ?

    Au delà de sa personne, c’est tout un peuple qui souffre, qui pleure, et qui essaie d’oublier, depuis son lieu d’exil ou de relogement, les affres de cette pseudo guerre, à laquelle il a refusé de participer.

    Aucun bilan, aucune mesure d’accompagnement !! Même les élus locaux se taisent car ils sont sous influence du nouveau pouvoir qui se plait à jouir des représailles promises à tout peuple qui ne s’apparente pas au sien.

    Oui, la douleur est profonde, permanente, persistante, et le pays va mieux, dit-on. En effet, il y a suffisamment de matière et de substance pour oser croire que la vie continue. On parle de croissance, de come back et de concepts qui sont censés traduire le fait que le pays serait entrain de tourner une nouvelle page.

    Et pour marquer le coup, on s’imagine qu’en faisant passer des lois autour de la réconciliation, on pourrait à la fois oublier le passé, mais aussi faire naitre une nouvelle classe politique qui ne saurait s’épanouir sans tirer profit de ce même passé !!

    Mais tout ceci n’effacera en rien ces douleurs qui pour d’autres personnes, auraient été suffisantes pour déclencher une rébellion et tuer des ivoiriens.

    Et à ce moment précis, je me demande ce que ressentais ces nordistes, quand ils décidaient de prendre les armes pour se donner raison et justice. Qu’est-ce qui peut motiver un ivoirien à prendre les armes et à tuer son prochain ? Jusqu’ici, j’ai essayé de comprendre leurs griefs et de les assimiler, mais à chaque fois que j’y pense, je me rend compte que de nombreux ivoiriens en ce jour se retrouvent en droit, sur la même base, de se venger ou de se faire justice.

    Où va donc ce pays ? Sommes nous captifs d’un cercle vicieux, qui pourrait se perpétuer pendant des dizaines et des dizaines d’années ? Pour que les choses s’arrêtent, il faudrait que l’on oublie, certes, mais aussi que l’on se mélange et que l’on aboutisse à une nouvelle cohésion de peuple.

    Alors oui, l’amnistie sera un bon début, peut-être, mais cela est insuffisant à mes yeux ! Il y a quelque chose qui cloche !

    Les acteurs de cette réconciliation, qui sont ils ? Pourquoi pense t-on que les hommes politiques seraient en première ligne ? Pourquoi se cristallise t-on sur les prisonniers politiques ? Quelle est la place du peuple, et plus particulièrement, des peuples qui en ce jour ont des griefs à présenter, légitimement et même légalement, car la loi donne aux ivoiriens le droit de se plaindre, quand il subissent un préjudice, du moins, aux ivoiriens toujours en vie, vu que les cadavres ne pleurent pas.

    Il y a forcément quelque chose qui cloche, ou sinon, qui manque. La sincérité dans l’action ne peut se juger uniquement par rapports aux intentions des uns et des autres, mais aussi par rapports aux actes. Et selon moi, je ne crois pas qu’un personnage isolé, sans pouvoir, et donc sans les moyens de sa politique, puisse enclencher un mouvement de réconciliation national et global, qui pourrait à terme permettre aux ivoiriens de se rapprocher et de se parler.

    Il y aura des gens qui se seront fait une raison, et qui diront que la réconciliation n’est pas obligatoire. On peut continuer à vivre comme on le fait tous les jours, mais ce sont aussi ces mêmes personnes qui applaudissent toutes les actions qui vont dans ce sens, car tout est une question de bien être, de sécurité. En effet, quand on vit dans son cercle de vie des tensions permanentes, des rejets ou des clivages qui s’intensifient, sur son lieu de travail, au marché, dans le bus et le taxi, dans les moments de tous les jours, alors on a le droit de s’inquiéter.

    A t-on besoin de la réconciliation ?

    Peut-on passer outre ? Quelle valeur doit-elle revêtir ?

    Instinctivement, j’allume la télé et cherche désespérément à voir le journal que je pense avoir raté, vu que je ne sais quelle heure il est, et là je tombe, en zappant, sur les jeux de la francophonie, censés ressouder les peuple qui partagent en commun une même culture, une même langue.

    Il faut savoir dire les choses comme il se doit : l’état a mi les petits plats dans les grands. Tout a été fait pour que l’évènement soit d’envergure, une organisation sans faille, avec des sportifs venus de toutes les directions, dans le but ultime de partager une chose qui a le mérite à la fois d’unir et de diviser : le sport.

    En tant que grand amateur de sport et ex professionnel, je me fais plaisir et instinctivement, je ressens l’envie de vivre ces évènements en direct, dans le stade, au contact de cette atmosphère que la télédiffusion édulcore. Mais de façon tout autant instinctive, je censure et m’interdit toute sortie. Je ne peux expliquer cette attitude, que je partage avec de nombreuses personnes dans ce pays, qui ne se sentent ni concernées, ni impliquées dans cette fête nationale ou internationale du sport. Je veux pourtant croire que je pourrais être un cas isolé, mais non, je constate que nous sommes nombreux à adopter la même attitude. Ce genre de manifestation aurait à mon avis, drainé encore plus de monde, si les ivoiriens dans leur très grande majorité, se seraient retrouvés et identifiés à ces joutes sportives, qui sont le prétexte parfait pour militer pour la fierté nationale, l’union et la solidarité.

    « L’important est de participer » disait Pierre de COUBERTIN, mais voilà, de nombreux ivoiriens refusent de participer à cette réconciliation, parce qu’ils ne se sentent pas concernés, ou alors, justement parce qu’ils sont oubliés, dans leur douleurs et leur terreur, abandonnés à leur sort.

    Non, il y a forcément quelque chose qui cloche !!

    Une journée de la mémoire nationale et du pardon aux victimes ?

    Peut-on croire qu’un jour férié de plus pourrait suffire pour demander pardon à des gens à qui on ne parle pas, que l’on refuse de compter, d’écouter, à qui ont refuse de rendre justice ?? De quelles victimes est-il ici question ? Des victimes qui se sont constituées en association pour présenter leurs griefs à la CPI et qui portent toutes des noms venant du nord ivoirien ?

    J’envoie valser ma télécommande, après avoir éteint ma télévision, et je jette un coup d’œil par la fenêtre. Le temps est couvert et j’entends au loin l’appel à la prière provenant de la mosquée.

    Peut-être qu’en ce jour, ce sera le pardon qui sera prêché par l’imam, je ne sais pas, je ne veux même pas le savoir. J’ai à faire !!

    Et comme hier, avant hier, je m’insère dans la vie de tous les jours, aux cotés des autres ivoiriens, ni vu, ni connu !! Personne ne s’intéresse à moi, tout comme je ne m’intéresse pas aux autres.

    Le train train quotidien quoi, sauf que je continue à trimballer avec moi, de ville en ville, cette douleur intense, qui m’empêche d’oublier !!

    Soubré. 28-07-17

  10. @dab

    J’ai bien lu le texte …J’aimerai savoir comment devrait s’effectuer cette fameuse réconciliation?
    mode opératoire ? personnes cibles ? initiateurs ? et surtout évaluateurs..Et ceux qui diraient ne pas se sentir concernés et qui la refuseraient que faudrait il faire ?

    merci

  11. A mon très cher @man ….

    Je vais être directe et franc avec vous !!

    J’ai annoncé sur ce site un changement à partir du 27.

    Certaines personnes ont pensé que ce serait un coup d’état ou le début de l’apocalypse.

    Non, il s’agira pour moi de changer mon mode d’expression et de passer à une nouvelle phase.

    Je suis actif sur internet depuis belle lurette et j’ai expérimenté diverses formes de combats allant des plus violents aux plus pacifiques.

    Pour moi, il est temps de changer certaines choses !!

    Je choisis donc un chemin plus introverti, toujours dans le commentaire, mais en relation avec mes perceptions des choses. Ce sont donc des monologues, que je produirai, pour retracer mes opinions (ce sont donc aussi des commentaires).

    Je serai donc, pour ceux qui voudront me lire, le reflet parfait d’un pro GBAGBO, peut-être, mais d’abord le reflet parfait de ma propre personne.

    Je n’aborderai donc plus de débat en tant que tel, j’évoluerai certes dans mes prises de positions, je présenterai aussi des solutions ou des voies de réflexion, mais jamais plus sur la base de débat ou de dialogue, qui ont énormément perdu en valeur et en teneur surtout sur ce site, livré à la prédation de faction.

    Alors oui, ou on me lit, ou on ne le fait pas !

    En revanche, je me suis promis, dans ma nouvelle approche, de tout faire pour être le plus franc possible, en essayant d’éliminer tous propos pouvant se reposer sur de la mauvaise foi, car elle ne me fait pas du tout avancer.

    Ce sera pourtant et toujours un combat de faction, certes, et vous trouverez mes propos partisans et parfois même choquants, mais comme dit plus haut, c’est une nouvelle phase personnelle et essentiellement égoïste.

    C’est aussi pourquoi je ne vous répondrai pas dans l’immédiat, car je suis encore dans la réflexion de ce que j’imagine comme étant l’idéal en terme de réconciliation, du moins, si jamais elle est nécessaire et possible.

    J’en doute !!

    Merci tout de même

    Ce seront ici éventuellement mes derniers dialogues.

    Soubré 28-7-17

  12. CARNET DE VOYAGE d’un retour solitaire vers SOUBRE.
    L’histoire continue…..
    On vous lira si possible et ou si utile.
    DDR???

    À chacun sa lorgnette !!!

  13. @quoi,
    Mon frère, l’homme est ce qu’ il est. Une réconciliation ne changera pas le coeur de ceux qui n’aiment pas Gbagbo, autant qu’elle ne changera les coeurs de ceux qui n’aiment pas Ouattara. Selon moi, et celà n’engage que moi, une réconciliation en Côte d’ivoire devrait se résumer en un diagnostic des causes de la crise, une loi d’amnistie générale, une loi d’ indemnisation de toutes les victimes. Mais encore, selon mon observation le problème de La Côte d’ivoire est essentiellement lié à la conquête du pouvoir. Ce sont les mauvaises lois et les mauvaises élections qui sont à la base, les causes de tous les problèmes de La Côte d’ivoire depuis, je dirais le parti unique et de l’Afrique en général.
    Il faut que les ivoiriens réfléchissent à un cadre de gestion et de cession du pouvoir qui échappe au contrôle des politiciens, la CEI doit être gérer par la société civile. Surtout il faudrait que ces lois soient à equidistance de tous les partis politiques, et que celles -ci respectent scrupuleusement la volonté du peuple au niveau local, régional et national. Les ivoiriens doivent ériger un certain nombre de textes de lois qui punissent les politiciens indélicats qui utilisent la fraude pour abuser du suffrage des populations. On pourrait les bannir pour dix ans de toutes les élections. Ou de la vie politique s’ils sont récidivistes. Finalement, il faut créer un cadre de fonctionnement des institutions de la république qui échappe à la manipulation d’une seule personne fut elle le président de la république. C’est la seule façon d’avoir des institutions fortes qui travaillent pour les intérêts de La Côte d’ivoire. C’est la seule façon aussi de créer les conditions d’une paix durable dans le pays. Mais, compter sur une profession de foi des politiciens pour garantir une paix durable en Côte d’ivoire est un leurre.
    Voici ma vision de la réconciliation.

  14. Soro et ses suiveurs veulent faire la réconciliation. Mais ils n’ont élaboré aucune stratégie pour y parvenir au point qu’ils improvisent. Chaque jour une idée leur vient en tête et ils balancent ça dans les médias. Il y a une semaine, ils voulaient aller voir Bédié, Dramane et Gbagbo leur dire PARDON, on ne sait pour qu’elle raison. Aujourd’hui, ils proposent de créer une loi pour instituer une journée de pardon… De coq à l’âne, demain ils sauteront sur une autre idée. Décidément Soro et ses suiveurs croyaient qu’il suffisait de prononcer le mot pardon pour que les Ivoiriens se réconcilissent. Mais ils se rendent compte que c’est beaucoup plus que cela…

  15. Donc le 27 … c’est juste pour nous dire que messieurs @dumbs-kalas se débarrassent de leur boule de cristal pour épouser la réalité de la vie ???? Démalachisation téléchargée et réussie à 100 pour 100 donc !!!!

    Enfin Soubré retrouve son fils perdu…une grande fête en perspective pour l’enfant prodige !!!

    Krrrr krrrr !!!

    té ande

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