Côte-d’Ivoire: Le Paci exige la destitution de Soro et son transfèrement devant la CPI

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Monsieur Samouka Diabaté
Secrétaire Général Exécutif du PACI
Parti Africain Contre l’Injustice

Depuis quelques temps le PACI constate que le Président de la prestigieuse institution qu’est l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire se comporte non pas en tant que Président d’institution mais en Chef rebelle et trouble la quiétude des ivoiriens qui l’ont élu et des investisseurs par des déclarations qui n’augurent pas des lendemains meilleurs.

Nous estimons au PACI que la fonction de Président d’institution obéit à des règles et par conséquent, le Président de la république Alassane Ouattara doit prendre toutes ses responsabilités en transférant M.Soro Guillaume à la CPI

Nous estimons q’un Président d’institution qui parle trop, qui fait de la politique politicienne au sommet de l’état avec des clubs de soutien doit être simplement et purement limogé.

Au PACI nous estimons que trop n’est pas beaucoup trop quant on cesse de parler trop.

Le PACI estime que M.Soro a une courte mémoire, qu’il se souvienne de l’implication du Président Alassane Ouattara dans l’annulation des poursuites judiciaires en son encontre par le Burkina Faso et la France.

La question de la libération des prisons politiques s’il en existe en Côte d’Ivoire est une question qui ne ressort pas de sa compétence et le PACI estime que Monsieur Soro fût le maitre d’ouvrage de toutes ces arrestations.

Son appétit demesuré du pouvoir lui fait perdre la tête et l’enfonce de jours en jours dans les ténèbres.

A chaque fois que M. Soro exprime son mécontentement, une partie de nos forces armées traduisent ces mécontentement par des actes indignes d’une armée républicaine.

Comment peut on comprendre qu’à la veille d’une importante manifestation les jeux de la francophonie, des individus, au nom de leurs ambitions personnelles puissent mettre le pays dans une situation déshonorable.

Nous estimons au PACI, qu’il est prématuré de parler des élections présidentielles de 2020 et que le combat qu’il faille faire aujourd’hui est celui de la reconstruction de notre pays

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12 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Le Paci exige la destitution de Soro et son transfèrement devant la CPI”

  1. Dites a Bensouda de rendre les 3 mandats contre les anciens rebelles publics. Maintenant que Soro vous embetent avec ses bidasses vous voulez l’envoyer aupres de Gbagbo. Le sang d’innocentes personnes risque de couler durant ces jeux. Prions !

  2. Au delà de la politique à laquelle ce tribunal s’adonne si savoureusement, et qui se traduit par le fait qu’il juge en ce moment un camp et « oublie » l’autre, il faut tenir compte des réalités que notre pays vit et qui font que d’une façon ou d’un autre des personnes devront répondre devant ce tribunal (ou tout autre) des crimes et meurtres commis pendant la crise post électorale.

    En effet il ne s’agit pas ici de 7 femme « tuées » dans un marché à ABOBO, ou de « plan commun » mis sur pied pour se « maintenir au pouvoir par tous les moyens », mais de milliers de personnes assassinées non par suite à des combats comme ou veut le faire croire, mais suite à une planification pensée et préméditée pour éliminer le plus de personnes possible, sans gaspiller de balles et selon un mode opératoire technico-scientifique.

    En effet, il s’agit, par exemple, sur un même site, de centaines de personnes avec les mains et les pieds liés, toutes dans la même position, incinérées, en masse.

    De tous les crimes commis pendant la crise ivoirienne, il s’agit ici des crimes les plus crapuleux, une extermination en règle, avec pour moteur une sélection ethnique, qui a été archivée par l’ONUCI, qui a d’ailleurs été en charge de l’élaboration des tombes collectives dites charniers, pour enterrer toutes ces personnes retrouvées à DUEKOUE.

    Tout le travail de constat et d’archivage a été fait sur place, avec des centaines de photos, puis des enquêtes furent effectuées pour savoir qui étaient les acteurs, les victimes, et qui tirait les fils en arrière plan.

    Ces crimes commis à l’ouest peuvent être ignorés par le tribunal, s’il le veut, ou alors, de façon purement imbécile, on pourra vouloir faire croire que SEM GBAGBO LAURENT en était le seul responsable, car il aurait « refusé de donner le pouvoir à OUATTARA », ce qui aurait amené ses troupes FRCI, nouvellement constituées a péter littéralement les plombs ….

    Non, chacun est libre d’apprécier la situation comme il le veut, mais ce qui reste, c’est cette héritage indélébile, qui accompagneront des douzaines de milliers de personnes, survivantes, puis des centaines de milliers en héritage, des personnes qui ont un père, une mère, un oncle, une tante qui auront fait parti de ces personnes suppliciées.

    C’est de fait la mémoire de toute une région ivoirienne, l’OUEST, et de peuples éprouvés, les WE, qui est ici impactée. Des personnes qui n’ont pas forcement pour vocation de se prononcer comme pro GBAGBO ou pro ceci, mais plutôt des personnes qui ont vécu localement la crise, qui ont vécu la fureur des troupes rebelles du nord, sorties de leur zones de référence sahélienne et en prédation sur des terres qui ne sont plus les leurs, avec des peuples qui ne sont pas dioulas et qui sont donc forcement pro GBAGBO.

    Ce qui s’est passé dans ces régions, personne ne l’oubliera en Cote d’Ivoire, personne ne peut l’oublier, PERSONNE NE DOIT L’OUBLIER. Et ce qui en ce jour veut être oublié par la CPI, ne le sera jamais par les ivoiriens, et c’est d’ailleurs pour ce que la CPI se devra bien un jour de réviser sa position concernant les mandats émis et tenus secrets, à l’encontre de figures rebelles qui ont été clairement identifiées comme à l’origine du plus grand charnier de tout les temps en Afrique de l’Ouest.

    Alors oui, on est peut-être une peu trop pressé, on a soif de justice, voire de vengeance, mais ce qui est, c’est que ces instances internationales, bien qu’on ait envie de les rejeter, quelque soit le camp auquel on appartient, quelque soit le moment où on le fait, ces instances finissent toujours par agir, en fonction de leur intérêts.

    Si pour établir de bonnes relations avec cette partie extrêmement riche de la Cote d’Ivoire, les occidentaux se doivent de faire régner la justice, ou plutôt l’illusion de justice, il faudra bien qu’un jour, ils jettent dans leur tribunaux un individu quelconque qui sera tenu pour responsable des crimes commis dans ces régions.

    Maigre consolation dira t-on, mais consolation tout de même !!

    Alors oui, dans quelques années, voire dizaines d’années, si jamais un SORO, un GUEU MICHEL, un OUATTARA ou tout autre bonhomme vieux et croulant, se retrouve à la CPI, ces peuples de l’ouest pourront « peut-être » recevoir justice et considération.

    Pour le moment, on laissera la CPI et ses supports faire sa petite « politique » d’intérêts et on ira de l’avant !!

    Mais une chose est sure, on n’oublie pas !!

    On n’oubliera jamais !!

    The Dabakala rules !!

  3. Que Soro soit traduit à la CPI, c’est une chose. Qu’il soit indécent de parler d’élections présidentielles de 2020, c’est une autre chose… Vous pouvez traduire le sanguinaire Soro en la justice, cela se doit et c’est le moins des choses; vous pouvez le reprochez de ne pas observer le droit de réserve en tant Président de l’assemblée nationale, ça aussi c’est du reproche normal; mais ne venez pas dire qu’il est prémature et indécent de parler d’élection présidentielles de 2020…

  4. Ne croyez surtout pas que cet obscur mouvement surgi du néant parle de son seul fait, oh que non. Nous qui observons le marigot politique depuis quelques années, savons qu’il s’agit là d’un mode opératoire déjà expérimenté, avec la conclusion que l’on avance au démarrage. L’exemple le plus récent est l’agitation de ces quelques conseillers du Hambol qui a fini par faire « suspendre » Jean Louis Billon. Le rouleau compresseur du RDR s’est mis en marche comme annoncé, avec pour co-pilote Hamed Bakayko fraîchement bombardé à la Défense (on devine bien pourquoi). Le drame est que si Ouattara se croît toujours le « brave-thê », il semble aussi oublier à qui il a affaire, en Soro Kigbafori Guillaume. Au terme de cette passe d’arme, on découvrira bien lequel des deux est le dur qu’il croit être. Les paris sont ouverts, mais je crois qu’il aurait fallu mettre en veilleuse ce « Réglements de Comptes à OK Corral » pour l’après Jeux de la Francophonie.

  5. Next Step : des députés qui demanderont une procédure de destitution de Soro ?

  6. Dramane aurait-il des véléités de rester au pouvoir pour un 3e mandate sous les conseils de la France complice et l’incitation de son parti le RDR qui ne trouve plus une d’affiche pour le remplacer?

    Soro n’est pas ma tasse de thé. Je souhaite même qu’il soit traduit en justice pour répondre de ses actes. Mais je ne comprends pas toute cette agitation du RDR contre le camp Soro…

    Dramane a dit qu’il ne se présente pas en 2020. D’ailleurs la Constitution ne le lui permet pas. Alors si Dramane ne se présente pas pour un 3e mandat en 2020, pourquoi fait-il cette chasse contre Soro et son camp ?

    Dramane a-t-il un agenda caché ?
    Ce comportement est curieux de la part quelqu’un qui ne sera plus candidat en 2020…

  7. Que représente le PACI sur l’échiquier politique?
    Il faut bien s’accrocher à quelque chose pour juste se faire prévaloir.
    À l’image de la bible on observera à floraison des Neo-analystes geopoliticiens spécialistes de l’enfumage.
    On n’en dira pas plus,attendons sereinement 2020.
    À chacun sa lorgnette !!!

  8. @Coigny

    Au regard du schéma que tu proposes dans le « Next step », j’anticipe une difficulté de taille. Cette voie sera trop compliquée car il faudra certainement les voix du PDCI pour un tel schéma. La destitution du PAN serait historique en Eburnie et, si je ne m’en abuse, il n’y a aucune jurisprudence en la matière dans notre jeune démocratie.

    Ceci dit, une telle procédure ou motion si engagée ou lancée devra au moins avoir les 2/3, sinon les ¾, du parlement. Equation difficile avec Soro qui s’est rapproché de son « protecteur ».

    Mais, considère cet autre schéma pour juste une seconde. Ouattara pourrait utiliser l’arme ou l’option nucléaire dans un an, ou circa, si les choses s’enveniment. Cette option c’est son stylo par la signature pure et simple d’un décret présidentiel dissolvant le Parlement. En ce moment précis, Soro ne sera plus rien donc sans aucune immunité ou autres. Dans nos démocraties francophones, cette une possibilité dont dispose le chef de l’Etat. Ce schéma est couteux politiquement et financièrement mais c’est une option si Ouattara estime qu’il n’a plus rien à perdre et pour reprendre la main haute.

    Mais bon, ce sont juste des schémas pour abonder dans ton sens. Juste une opinion…

  9. @salam ( paix en arabe)

    Chez nous le president n’a pas le pouvoir de dissoudre l’assemblée nationale….En France Oui Mais pas ici …
    Donc il faudra qu’ADO s’accommode de la présence de « Socron » ( alter his homework due) lol pardon Soro…
    Mais il dispose d’autres atouts s’il veut vraiment s’en débarrasser…Notre régime etant hyper-présidentiel pour paraphraser MAMKOUL…Mais Tout Ça ne se fera pas Sans casses majeures …Donc pour moi l’intérêt de s’en débarrasser coûte que coûte est une option trop risquée
    De plus le PRADO lui même qui a subi une chasse à courre indigne d’un pays qui se respecte sait très bien que c’est le meilleur moyen d’augmenter la popularité de Soro….Comme je le disais pour le PRADO lui même qu’on laisse les ivoiriens faire leur choix sans essayer de faire un pré-choix à leur place…

    Take care

  10. Bonne note est prise de ton opinion, @Peace, mais sans être exégète de la Kongstitution, je crois que, comme ses prédécesseurs, elle n’offre aucune possibilité de dissolution de l’AN par le président. Et si cela avait été le cas, dissoudre l’AN pour avoir le seul Soro serait comme lâcher La Mère Des Bombes sur une maison pour tuer un moustique. Tout comme l’on a actionné quelques conseillers pour avoir la peau de Billon, il ne serait pas étonnant que des députés soient actionnés pour demander la destitution de Soro. Du reste Soro dans son mouvement SoCronniste, n’a eu que 40 députés (tout au plus) sur 255 que compte le parlement, ce qui donne largement moins du sixième de l’assemblée. Bien plus que le groupe parlementaire de Affi par exemple, mais insuffisant pour bloquer une procédure de destitution. Aux dernière nouvelles, un journal annonçait une triple vice-prédence au RDR dont Soro. Les choses pourraient bien se tasser avec cette redistribution de billes…

  11. Comment se fait-il que des ivoiriens continuent à croire qu’un homme qui ne s’est jamais gêné pour transgresser les lois ivoiriennes et la constitution, puisse se sentir obligé de les respecter pour résoudre le cas SORO ??

    Les chutes de cheval, vous connaissez ??

    Quand l’avion de SORO fut bombardé, cela répondait-il à une loi ivoirienne ??

    TDR.

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