Edwige FIENDE
La Jeunesse de la frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Abou Drahamane Sangaré, a annoncé samedi une marche jeudi à Abidjan pour réclamer la libération des cadres de la formation politique détenus, lors d’un meeting.
Cette manifestation est prévue devant le tribunal du Plateau (Centre des affaires) pour « réclamer justice » pour les détenus, a indiqué le président de la jeunesse de cette frange du FPI Abraham Diéti.
« Nous n’obtiendrons rien sans lutte », a ajouté M.Diéti à Koumassi, au Sud d’Abidjan.
Pour Marie Odette Lorougnon, cadre du parti, les athlètes qui viennent à Abidjan pour les jeux de la francophonie prévus du 21 au 30 juillet, doivent savoir « qu’il n’y a pas de paix en Côte d’Ivoire ».
Le FPI réclame régulièrement la libération des cadres détenus notamment celle de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui comparait devant la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes contre l’humanité ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Pas très bonne idée, vu le contexte, avec un OUATTARA qui n’hésitera pas à casser des noix.
Mais c’est aussi un passage obligé. C’est d’ailleurs ce qui fait la différence entre les résistants. Quand on voit un AFFI produire une marche gratuite de colériques, sans public et sans mobile suffisant, on verra le FPI réel produire une marche de libération de prisonniers politiques, qui revêt tout sons sens, surtout quand on voit la façon dont OUATTARA manie sa justice sélective et aux ordres.
Oui, l’affaire SOUL2SOUL est ici comme du pain bénie, car elle permet de mettre à jour la nature de la justice sous OUATTARA, qui se permet d’incarcérer les membres de l’opposition dès le premier éternuement, quand il joue au chat et à la souris avec des personnes qui ont réellement mis la nation en danger, détenu des armes de guerres sans autorisation, les munitions qui vont avec, et qui constituent de véritables bandes armées, dans l’illégalité et le refus de l’autorité.
Alors oui, jugez ou/et libérez les prisonniers politiques, c’est cela le but, mais aussi, souligner la nature de la justice sélective de OUATTARA.
Un passage obligé, motivé par le procès prévu d’ASSOUA ADOU, mais aussi les jeux de la francophonie qui auront le dos large.
Alors oui, que fera ce pouvoir ?
D’une part on a des têtes brulées qui tirent dans la ville et dans les camps militaires pendant des heures entières, et qui menacent les populations ivoiriennes et les jeux de la francophonie.
D’autre part, un groupement politique qui fera une manifestation devant le palais de justice et qui communiquera sur ses canaux pour dire au monde entier et à ceux qui suivront ces jeux que la Cote d’Ivoire n’est pas libre et démocratique.
Quel est donc l’adversaire le plus dangereux ??
Question idiote !!
Mettez moi du FPI en prison !!
Oui, pas de surprises donc !!
Épilogue !!