(Agence Ecofin) – Au terme d’une assemblée générale à la Bourse du Travail de Treichville, plus de 200 employés de la société ivoirienne des opérations pétrolières (Petroci) ont décidé du maintien de la grève qu’ils ont entamé, depuis le 3 juillet.
« Nous avons décidé du maintien du mot d’ordre de grève jusqu’à satisfaction de nos revendications.», a déclaré Ange Didier Koutouan, le porte-parole des grévistes.
Pour rappel, ceux-ci fustigent la gestion de l’entreprise, s’opposent à l’annulation de nombreux avantages aux employés, réclament un plan social dans le cadre de la privatisation du réseau des stations-services de l’entreprise.
Bien que la direction ait fait preuve de sa bonne foi, les travailleurs réclament la consignation de ses décisions dans un procès-verbal. Seule condition à laquelle, le mot d’ordre de la grève sera levé, rapporte le journal du Cameroun.
En février 2016, le gouvernement ivoirien a cédé 40 stations-services à Puma Energy. L’entreprise d’Etat envisage de privatiser cette fois, son réseau de distribution de GPL.
A souligner qu’elle conservera sa mission d’importation de GPL, pendant que les investisseurs privés sélectionnés reprendront les activités d’emplissage et de distribution de GPL.
Olivier de Souza
Dommage ! Je suis cependant totalement en phase avec les travailleurs. Si la Direction a pris des décisions et fait des promesses pour aller dans le sens de l’apaisement alors il est juste et visionnaire pour les travailleurs de réclamer un PV pour ces décisions. Ainsi, tout le monde pourra être pris à témoin « au cas où », comme on le dit au quartier. On ne saurait jouer avec le gagne-pain de ces derniers. J’ai suggéré un « buyout » l’autre fois, comme le disent nos amis anglo-saxons. C’est une voie salutaire dans les moyen et long-termes pour l’entreprise et son image.
Si des termes clairs et justes d’un « buyout » sont proposés aux travailleurs, il ne fait aucun doute qu’ils pourront ainsi dégraisser leur effectif sans grandes frictions. Il faut y penser, pourquoi pas ?