Le gouvernement initie un programme national d’incubation de start-up TIC en Côte-d’Ivoire

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(Agence Ecofin) – Réuni en conseil des ministres, le 28 juin 2017, le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a adopté le programme national d’incubation de 100 start-up. Les secteurs prioritaires sont celui des TIC et de l’agropastoral.

A travers cette initiative dont tous les contours n’ont pas encore été dévoilés, le gouvernement explique qu’il veut apporter une réponse efficace aux préoccupations des jeunes entrepreneurs porteurs de projets innovants à fort potentiel.

Le programme national d’incubation de 100 start-up, parmi lesquels ceux des TIC, reflète la volonté du gouvernement de faire du tech entrepreneuriat une source d’emploi et de richesse. Les porteurs de projets qui seront retenus pour en bénéficier, recevront un accompagnement pour la matérialisation de leur idée et projet en entreprise viable. Cet encadrement gouvernemental permettra également à ces jeunes entrepreneurs d’accéder plus facilement à des sources de financement, principal obstacle auquel se heurte encore et toujours un grand nombre de porteurs de projets TIC.

Le programme national d’incubation de 100 start-up traduit une nouvelle marque de confiance de l’Etat ivoirien dans l’ingéniosité TIC de sa jeunesse. La première marque était intervenue le 15 février 2016, au terme de la cérémonie de signature de la convention de partenariat entre l’Agence Emploi Jeunes (AEJ) et l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications-TIC (ANSUT). Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagne Koné, avait annoncé la création d’un fonds de soutien aux projets TIC d’une valeur de 500 millions de Fcfa.

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3 réflexions au sujet de “Le gouvernement initie un programme national d’incubation de start-up TIC en Côte-d’Ivoire”

  1. Programme salutaire. Oui, les start-ups, c’est l’avenir. En Afrique, un pays comme le Kenya est un exemple en la matière. Il faut encourager tous nos petits génies cachés, tous nos vrais génies en herbe, à faire exploser leur génie, leur talent.

    Voilà des programmes innovateurs et modernes en phase avec le future et les ambitions qu’on s’affiche. Commençons à penser grand et nourrir de grandes ambitions. Eh puis, nos start-ups n’ont pas besoin de compétitir directement avec celles de Palo Alto ou San Francisco en Californie. Il faut que le gouvernement accompagne cela avec un système de brevetage et de national qui pourra soumettre et obtenir des patents ou brevets pour les découvertes ou innovations de nos jeunes gens.

    De grâce, il serait bien d’avoir une transparence totale dans l’attribution/sélection des projets, par exemple, pourquoi ne pas avoir les médias, faire partie du processus de sélection avec en pointe une émission télé le jour de cette attribution ? Eh, bien, on occupe les écrans pour voir les jeune filles défiler, alors pourquoi pas chaque année ?

    Le gouvernement ne doit s’arrêter en si bon chemin, il faut mettre sur pied un système de brevetage effectif dans notre pays.

    Le futur, le futur, le future. Yes, nous y adhérons et restons optimistes. Les derniers peuvent devenir les premiers pourvu que ces derniers le veuillent. Ce n’est pas « magie magie », comme on le dit au quartier, seul la détermination et le travail paient. La révolution industrielle n’a pas commencé chez l’oncle Sam, et pourtant.

  2. Par exemple, la Chine s’est investie dans le « quantum communication » et a lancé le premier satellite. Pour ceux qui ne le savent pas « quantum communication » et « quantum computing » sont les futures frontières des TIC dans la gestion, le traitement, et transferts de données, presqu’illimitées, encryptées dites « unbreakable ». Juste un exemple. Les Chinois ont aujourd’hui pas mal de brevets ou « patents » dans ce domaine.

    Le monde n’est pas figé, et la connaissance est comme un fleuve aussi grand que l’Amazon. Il faut la tenter et la chercher. La chanteuse paraphrasait en disant, « les derniers seront les premiers dans l’autre réalité », mais nous disons, dans cette réalité, pas l’autre. Il faut le vouloir. Ainsi soit-il !

  3. Que le professeur Jian-Wei Pan du USTC (University of Science and Technology of China) et son équipe me pardonne pour cette description hautement, voire outrageamment, simplistique de la “quantum technology”. C’est juste pour les besoins de la cause. On se comprend donc !

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