Côte d’Ivoire: Le calvaire des voyageurs sur l’axe Abidjan-Alépé coupé en deux par les pluies continue

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Les usagers de l’Axe Abidjan-Alépé continuent de souffrir pendant cette saison des pluies au niveau de la descente de la côte de la Djibi. Certaines personnes prennent même le risque de traverser cette zone dangereuse pour se rendre à Abidjan

Quitter Alépé pour Abidjan ou Abidjan pour Alépé est devenu un véritable casse-tête chinois depuis le commencement des pluies diluviennes.

L’axe menant à la ville a partir d’Abidjan, a été complètement coupé en deux au niveau de la Djibi (quartier de Cocody-Angré depuis plusieurs jours par les eaux de ruissellement venant d’Anyama et d’Abobo. Les passagers de part et d’autre sont obligés de traverser l’eau a pied pour emprunter un autre véhicule avec tout le risque que cela comporte.

«Il y a des moments où l’eau monte jusqu’au niveau de la hanche des personnes adultes. Depuis on ne sait pas ce que les gens font ici. Ils disent qu’ils travaillent mais on ne voit rien. Un jour l’eau va tuer quelqu’un et ils seront contents de leur travail», constate une habitante.

Les chauffeurs des minicars communément appelés Gbaka profitent de cette situation pour faire payer le double du transport aux populations. Ils chargent dans leurs points de stationnement respectifs en faisant croire aux passagers qu’ils traverseront l’eau et arrivés au niveau de la Djibi, ils garent en disant que la rivière est en crue à cause des eaux de ruissellement. Donc ils ne peuvent pas mettre leur véhicule en danger en le plongeant dans l’eau. Le passager se débrouille pour traverser et paye à nouveau le transport pour emprunter un autre véhicule.

À côté de cela, il y a ceux qui préfèrent regagner Abidjan ou Alépé par Bonoua en passant par Bassam avec des frais de transport plus élevé.

Ceux qui profitent de la situation

Fixé à 800 FCFA, le coût du transport est passé à 1000 FCFA depuis le début de cette situation sachant que les eaux de ruissellement montent jusqu’à la Djibi. Outre les chauffeurs, des jeunes se sont transformés en ‘’passeurs’’. Ils portent sur leur dos les moins courageux, les enfants et les personnes âgées moyennant 500 FCFA par personne sans bagage et 1000 FCFA avec bagages.

Afrikipresse

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