Suite à la pluie qui a coupé la voie Divo-Tiassalé le 24 juin, les sociétés de transport ont doublé le tarif du transport Divo-Abidjan. Les tarifs sont passés temporairement de 2000 à 3500 Fcfa pour les cars non climatisés et de 2500 à 4000 Fcfa pour les cars climatisés.
Les raisons de cette augmentation, selon les responsables des compagnies de transport, c’est que désormais les cars passent par Yamoussoukro pour se rendre à Abidjan. Avec pour conséquence l’augmentation du volume de carburant et les deux postes à péage.
Pour les sociétés, cette situation ne les arrange pas. Car, soutiennent-elles, le nombre de voyageurs est en baisse.
Quant à la population de Divo, elle trouve que passer du simple au double est excessif. Elle demande aux sociétés de transport assurant la ligne Divo-Abidjan de faire un sacrifice en ramenant le tarif à 3000 Fcfa au maximum.
Soumaila Bakayoko
Fratmat.info
Gagnoa inondée en de nombreux endroits de la ville
Gagnoa, 26 juin (AIP)- La ville de Gagnoa (Centre-Ouest), entourée de bas-fond, est inondée en de nombreux endroits depuis le début des saisons de pluie, a constaté lundi l’AIP. Pour l’heure, deux inondations sont constatées dans la ville. Une au niveau du Centre Anti Tuberculeux (CAT), où la chaussée n’est plus visible sur une centaine de mètres, avec l’eau sortie des bas-fonds, qui a débordé sur la voie. La seconde inondation concerne le site en-dessous de la cathédrale, où la rivière Gbéry est sortie de son lit. Elle a submergé les deux ouvrages construits (servant de pont et d’appui au premier) avant d’envahir sur plusieurs hectares, toute la zone habitée et celle de commerce. D’autres inondations de moindres importances, ont aussi été rapportées
Encore une opportunité pour sensibiliser nos populations sur le fait que les canaux d’évacuations ne sont pas des dépotoirs de quoi que ce soit, encore moins des ordures. Ce phénomène d’inondation étant plus ou moins récurrents pendant les saisons des pluies, nos planificateurs urbains devraient veiller à ce que ces canaux soient opérationnels à l’approche de ces saisons. Nous avons 12 mois avant la saison prochaine. Alors ?
Oui frère @Peace one one c’est écœurant !
Voilà des communes dont le budget alloué ne leur permet de construire des voiries et des canaux d’évacuation des eaux pluviales mais promptes à installer divers commerçants le long de ces installations pour leur délivrer des tickets.La conséquence est le dépôt d’ordures sauvages qui bouchent les canalisations.
On se demande que font les services d’assainissement et technique.
Je vous raconte une petite histoire.
Voilà une localité que je connais bien qui est traversée par un fleuve.Le maire à l’époque a décidé d’embellir les berges de ce fleuve et a installé un vigile pour éviter des dépôts d’ordures sur ses fonds propres comme il l’aimait bien le dire pour enquiquiner ses conseillers.En tout cas ce lieu était convivial.
Mais dès sa mort en plein mandat ( paix à son âme) son successeur a fait virer le vigile. Je vous laisse deviner l’état des lieux aujourd’hui; en plus des ordures c’est devenu une toilette publique géante où homme femme et enfant ne se gênent pas pour exposer leur nudité.
On dira à qui la faute,encore aux colons?
Vraiment pitoyable!
À chacun sa lorgnette !!!
Au delà de tout ceci, il ne faut pas se focaliser uniquement sur les problèmes de salubrité publique ou les attitudes des autorités en place.
Dans l’article, on cite un problème purement naturel qui est celui des bas-fonds !!
Les bas-fonds représentent des cuvettes naturelles qui servent de contenant et de bassin de réception pour les eaux de ruissellement. Ces bas-fonds en général évacuent l’eau réceptionnée de façon naturelle par infiltration de cette eau dans le sol. Cela peut prendre un certain temps, dépendant de l’état du sol au moment où il est inondé.
Comte tenu des conditions climatiques actuelles, des pluies diluviennes et inhabituelles peuvent remplir ces bas-fonds de façon soudaines et à une telle mesure que de véritables inondations voient le jours, des inondations qui deviennent dramatiques pour les personnes qui choisissent d’y construire ou d’y s’installer, tout comme pour les infrastructures routières construites à proximité (c’es aussi pourquoi de nombreuses mesures de déguerpissement sont entreprises) !!
On ne peut donc pas seulement mettre toute la faute sur des comportements humains donnés et répréhensibles.
La nature impose ses lois et il faut parfois s’y soumettre !!
Épilogue !!