Edwige FIENDE
Plus d’un mois après une opération de saisie et de destruction d’entrepôts au marché d’Adjamé « Roxy » au nord d’Abidjan, les vendeuses ont recolonisé le site abritant la plus grande pharmacie de vente de médicaments de rue de la capitale économique ivoirienne.
Protégées du soleil par des parasols, les vendeuses, assises derrière des étals ou bassines de médicaments posées sur des tabourets, exercent librement leurs activités en dépit de l’interdiction, les sens en alerte pour détecter le moindre comportement suspect, comme une prise de photo ou des questions insistantes sur leur présence sur le site.
Ces pharmaciennes improvisées, estimées à 8.000 par les autorités, hèlent les clients allant jusqu’à saisir parfois le poignet de certains passants, pour leur proposer leurs produits.
Toutes sortes de comprimés dont des antibiotiques, antipaludiques « illicites », sont exposés parfois sans emballage et sans notice dans ce marché en plein air, réputé pour ses médicaments « moins chers ».
Selon le ministère de la Santé, ces médicaments « contrefaits » sont mis sur le marché « sans passer par la réglementation ».
« Sans elles (vendeuses), qui peut avoir l’argent pour aller à la pharmacie?, si on supprime ce marché, ça ne va pas nous plaire », affirme un client qui a requis l’anonymat, estimant, ordonnance en main, que « ce sont les mêmes médicaments qu’on retrouve à la pharmacie ».
« Même les médecins viennent ici », soutient un autre client habitué du coin, en discussion avec une vendeuse sur le prix d’un antipaludique. « C’est ici qu’on paye nos médicaments, au point où je ne connais même pas les prix des produits vendus en pharmacie ».
Le 03 mai, des cartons de faux médicaments ont été saisis dans cette « pharmacie par terre ». Ils ont été retirés d’entrepôts disposés dans ce marché. 400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés pour cette opération.
« Nous sommes habitués » à ce type d’opérations, affirme une détaillante, la quarantaine, qui n’est plus « effrayée » par les descentes inopinées des autorités.
Le gouvernement a déjà mené ce type d’opérations, et lancé de nombreux ultimatums mais les vendeuses continuent leurs activités.
« Nous n’avons pas d’autres activités, où allons-nous partir? » s’interroge une vendeuse qui ne cache pas sa peur de revoir les autorités qui ont promis « s’attaquer à d’autres sites ».
Alerte info/Connectionivoirienne.net
La solution c’est daller toute de suite raser ce bazar encore une fois et le répéter autant de fois que nécessaire pour que les anarchistes/hors la loi comprennent qu’ils n’auront pas le dernier mot.
« Nous n’avons pas d’autres activités, où allons-nous partir? »
Voici le creux du problème et c’est la violence qui vient en solution chez nos chers amis d’en face !!
Une activité économique est conditionnée par deux choses : l’offre et la demande.
Si vous éliminez l’un de ces facteurs, vous exterminez l’activité.
Concernant les médicaments de rue, tant que des gens en auront besoin, tant qu’il y aura de la demande, les raisons pour que l’offre demeure et subsiste se maintiendront.
En tant qu’état, si rien n’est fait pour améliorer le pouvoir d’achat des populations, qui pourraient avoir accès aux médicaments originaux ; ou pour permettre la production moins cher de médicaments dits génériques, il y aura toujours des gens qui auront « besoin » de ces médicaments dits de rues et qui constitueront une clientèle pour ceux qui en offrent. Parallèlement à cela, faire de la communication pour montrer la dangerosité de ces médicaments est peu efficace, vu que de nombreux ivoiriens n’ont pas les moyens d’acheter les médicaments originaux, plus chers et plus surs.
Oui, c’est certes un danger public, que de « consommer » des médicaments contrefaits, périmés, mais pratiquer une destruction régulière de stock, chasser de façon perpétuelle des vendeurs d’un site donné, n’est pas une solution définitive au problème !!
Alors oui, on détruira l’offre, sans satisfaire la demande.
On anéantira certes l’activité, mais pour combien de temps, si la demande continue d’exister !!
Entretemps, on nous fera savoir, à coup de propagande d’état, que le pays se porte bien et que la croissance est à deux chiffres, quelques années avant l’émergence salvatrice promise par un régent partis en avion présidentiel pour la France, pour décerner ou recevoir des prix Houphouetistes !
Épilogue !!
Comme beaucoup de mesures importantes prises par ce gouvernement il manque deux choses après le bâton: le suivi et la carotte!
– le suivi pour s’assurer que la mesure est pérenne, cela met en exergue les limites de ceux qui sont chargées ou qui ont pris ces décisions.
-la carotte pour proposer une alternative ou une reconversion aux anciens acteurs. On constate que pour ceux qui ont endeuillé les ivoiriens, des filets de sécurités des primes et autres mesures sont données pour éviter qu’ils reviennent à leurs activités de départ.
L’ivoirien avec nos amis du rdr ont fini par comprendre que ici, actuellement ce sont les armes qui assurent un avenir. la preuve certains utilisent les globules rouges des ivoiriens pour être présidentiable, nos enfants à Bouaké ne sont à la page que s’ils portent pantalon « cinq millions » c’est à dire pantalon en trellis!
Ce rdr là a corrompu le pays, vivement 2020.
@Mariane vivement 2020 avec quels acteurs sur starting-blocks :
-LMP
-candidats indépendants
-PIT
-UDPCI
-Parti communiste
-La CÔTE D’IVOIRE En Marche
-……….
-RHDP
Violente question car le combat sera rude
Je n’ose même pas parier malgré les prévisions certaines de Malachie Kone
À chacun sa lorgnette !!!
Frère ou sœur dites moi c’était comment hier la fête de Ramadan.Les différentes lectures coraniques ne vous ont pas provoqué une otalgie réflexe?!
Bon on sera toujours ensemble dans la douleur comme dans la joie.
Petit bisou moinnnnn!!!