Après le coup « fatal » de Bédié : Les 2 scénarios qui peuvent sauver le soldat Soro. Décryptage des deux scénarios qui peuvent permettre à Guillaume Soro de se faire élire Président en 2020 ou en 2025.
En confiant à Jeune Afrique que Guillaume Soro lui a révélé qu’il n’était pas intéressé par la présidentielle de 2020, Henri Konan Bédié a scellé (en tout cas pour l’instant), le sort du président de l’Assemblée nationale. Sauf cataclysme politique ou le coup du destin, le duo qui dirige la Côte d’Ivoire (Alassane Ouattara et Bédié) ne devrait donc pas adouber le candidat Soro, en 2020.
Certes, le concerné a remercié l’indéboulonnable président du PDCI, pour la « protection » qu’il lui offre, mais cela n’a échappé à personne qu’il n’a ni confirmé, ni démenti les allégations de Bédié. Une attitude qui accrédite la version de Bédié. En politique, comme dans la vraie vie, qui ne dit mot consent…
Dans la tête de Soro
Bref. En dépit de son aveu réel ou supposé, tout le monde sait que Soro se rase chaque matin en pensant à 2020. Dans la tête de ce dernier (on va faire de la « sorcellerie » politique), c’est y aller en 2020. Seulement voilà, il se dit qu’y aller sans l’aval du duo Bédié-Ouattara, est suicidaire. Il n’a pas forcément tort.
De fait, tous les potentiels candidats issus des partis membres du RHDP sont aujourd’hui face à ce dilemme. Un dilemme entretenu par une stratégie bien ficelée par le duo. A ne pas s’y méprendre, ils savent très bien où ils vont.
La stratégie est simple. Elle consiste, en deux mots, à mettre en confiance chacun des candidats potentiels, tout en s’assurant de les fragiliser, de temps en temps, de sorte à ce qu’ils ne prennent pas trop confiance. Exercice difficile s’il en est, mais qui s’apparente à un jeu d’enfants, pour des politiques rodés.
L’objectif est de maintenir ce petit groupe, dans les rangs, tout en ne les poussant pas à en sortir. Une sorte de stratégie du bâton et de la carotte qui a jusque-là fonctionné avec tous les premiers ministres (tous potentiels candidats non déclarés) qui se succèdent à la Primature depuis l’avènement de Ouattara.
Guillaume Soro a donc le choix entre y aller en 2020 ou attendre en 2025 ou en 2030. Retenez bien ceci : je pense que le candidat unique du RHDP (si ce projet aboutit) sera amené à prendre l’engagement public de faire un seul mandat, comme au Bénin. Je dirai pourquoi ultérieurement…
Premier scénario : y aller !
Guillaume Soro, 48 ans en 2020 pourrait décider d’y aller en 2020. Dans ce cas, il doit tout de suite opter pour la rupture. Aucune tergiversation n’est possible avec ce scénario. Si j’étais Soro et que j’avais à choisir ce scénario, je conserverais mon poste à l’Assemblée nationale.
Ce poste offre la garantie de l’immunité parlementaire, au cas où le chiffon rouge de la CPI serait agité (pour cela aussi, j’aurais une stratégie que je ne développerai pas ici), et je me déclarerais dès maintenant candidat à la succession de Ouattara.
Ce serait une déclaration claire, sans aucune espèce d’ambiguïté. Ce serait libre à qui voudrait m’accompagner ou non. Ce serait libre au pouvoir de chercher à m’évincer de la présidence de l’Assemblée nationale ou non.
Bon à savoir : dans aucun pays au monde, une déclaration de candidature ne passe pour être un crime. Surtout quand le Président sortant n’est pas candidat à sa propre succession.
Je m’affranchirais ainsi des appareils politiques, constituerais mon équipe en pêchant dans tous les camps, des femmes et hommes neufs, et capitaliserais les frustrations des uns et des autres. Je prendrais clairement, mais alors fermement le leadership sur les questions de vie chère, de corruption, de tribalisme, de réconciliation, de justice, etc.
Je donnerais ma vision sur ces questions et déclinerais progressivement mon programme. Evidemment, dans ce schéma, je ne revendiquerais plus la rébellion comme un acte héroïque, mais confesserais que c’était une erreur car une rébellion fusse-t-elle contre Laurent Gbagbo, a toujours été un acte antidémocratique.
En clair, je serais l’opposant dont rêvent les Ivoiriens, face à la faillite de l’opposition traditionnelle qui peine à rassembler et à se rassembler. Dans un tel schéma, le pouvoir aurait deux choix.
Soit me laisser faire, soit chercher à me brimer. S’il me laisse faire, je serais le mieux préparé pour 2020. S’il cherche à me brimer, je dirais « Alléluia ! », parce que je serais alors sur la voie de Patrice Talon. En politique, le peuple se range toujours du côté de ceux qu’on brime. Il suffit de savoir jouer sur sa sensibilité.
Dans les deux cas, et si le pouvoir ne change pas radicalement de cap social et préfère travailler sur les agrégats macroéconomiques, plutôt que sur les données microéconomiques ; à défaut d’être perçu comme Macron (Soro ne sera jamais Macron, du fait de son passé), je pourrais au moins passer pour Kagamé.
Scénario 2 : ne pas y aller !
Guillaume Soro pourrait aussi décider de ne pas y aller en 2020. S’il opte pour ce scénario, il devra donc soutenir le candidat unique du RHDP ou du RDR qui lui garantirait son poste à l’Assemblée nationale. Avec un tel scénario, il ne sera jamais Président en Côte d’Ivoire, puisqu’il serait pris dans la nasse des appareils politiques.
Je serais à sa place, je prendrais une décision surprenante : me retirer de la vie politique. Tout en conservant mon poste, pour la raison évoquée plus haut. Ma stratégie serait simple : partir sans partir. Je ne m’afficherais plus publiquement sur les questions d’ordre politique. Je ne ferais plus aucune déclaration publique, même pas un tweet.
Je déléguerais la plupart de mes pouvoirs à des vice-présidents. Je ferais une sorte d’école buissonnière à la Mamadou Koulibaly, mais pas dans un esprit de dépit, plutôt dans un esprit d’effacement.
Dès lors, je me consacrerais à des actions humanitaires. Je créerais une fondation qui viendrait en aide aux populations vulnérables et, de toutes les façons avec mon argent amassé depuis tout ce temps (on se comprend), je partirais à la conquête du pays profond. Sans caméra, ni photographe. Même pas une image sur les réseaux sociaux.
Sauver le soldat Soro
J’irais à la rencontre des Ivoiriens. Je partagerais leurs peines, payerais des ordonnances, scolariserais des enfants, financerais des activités génératrices de revenus pour des femmes, réhabiliterais telle piste villageoise, doterais tel village d’un château d’eau, etc. Sans tambours, ni trompettes, je répète.
Je me ferais oublier au plan national, mais je serais dans le cœur de chaque Ivoirien visité dans le pays profond ou dans les quartiers pauvres d’Abidjan. Je ne songerais même pas à 2020, mais je me présenterais à la députation à Ferké (immunité parlementaire) et renoncerais à briguer le perchoir en 2021.
J’adopterais cette attitude jusqu’en 2023. A deux ans de la fin du mandat du Président élu (qui va sans doute échouer, parce qu’il aura notamment, les mains liées du fait des alliances, je développerai cela ultérieurement), je reviendrais sur la scène nationale et prendrais la tête de la contestation populaire.
Aucun doute possible : les Ivoiriens que j’ai visités durant toutes ces années seraient mon rempart. Ce sont eux qui me soutiendront, outre les déçus du quinquennat 2020-2025. Dans les deux scénarios qui se présentent à Guillaume Soro, le premier est celui qui lui donne une chance d’être Président dans trois ans.
Tout simplement parce que le moment est favorable. Tous ces déçus (RDR), frustrés (PDCI) et aigris (FPI) de la gouvernance Ouattara recherchent une personnalité qui viendra capitaliser toutes leurs rancœurs. Pour l’heure, il n’y en a pas. Même pas un…
Morceaux choisis !!!
« En dépit de son aveu réel ou supposé, tout le monde sait que Soro se rase chaque matin en pensant à 2020. »
Non, ce pourrait être la deuxième pensée qui traverse SORO, ce qui se passerait en 2020. Je crois que la première pensée, c’est plutôt le vœu qu’il ne lui arrive rien de fâcheux pendant la journée qui commence, a la maniéré d’IB !!
SORO est devenu une menace pour tous, OUATTARA, BEDIE, la France…
Il a donc des raisons sérieuses de croire que l’on ait envie de le supprimer comme cela fut fait pour IB. En bonhomme très intelligent, il a su anticiper sur certaines choses :
Sur le plan dit légal, il a tout fait pour conserver son « immunité parlementaire » qui le met à l’abri de divers irruptions policières fâcheuses du genre « détention de drogue » ou « viol de mineure ».
Sur le plan illicite et illégale, il a mis sur pied toute une armée aux ordres, et constitué des caches d’armes colossales et a donné pour instruction à ses sbires armés jusqu’au dents, de répandre la chienlit dans le pays (et surtout parmi les civils) si jamais un seul de ses cheveux est touché.
Cette idée lumineuse, il l’a eu le jour où la CPI, mais aussi le gouvernement américain, avait décidé de le livrer pour dit-on équilibrer la balance au niveau de la Haye, en terme de justice. Dès que SORO l’a su, il s’est précipité à BOUAKE où il a tenu une réunion de crise et instruit ses hommes des mesures à prendre au cas où on le capturerait.
Dès lors, la justice ivoirienne et celle de la Haye n’ont plus jamais remis le projet sur la table et SORO s’est même offert un voyage aux USA pour narguer l’oncle SAM en direct.
Non, SORO a avant tout peur de subir une attaque de la part de ses alliés.
« Si j’étais Soro et que j’avais à choisir ce scénario, je conserverais mon poste à l’Assemblée nationale. Ce poste offre la garantie de l’immunité parlementaire, au cas où le chiffon rouge de la CPI serait agité »
Non, la CPI a démontré qu’elle ne tient pas compte de l’immunité que les pays offrent, surtout pas l’immunité parlementaire. SEM GBAGBO LAURENT en tant qu’ancien président de la république est de fait membre du conseil constitutionnel et sous couvert de l’immunité. SIMONE EHIVET GBAGBO, au moment de son arrestation était député et donc sous couvert de son immunité qui n’a pas été levée. La CPI aura émit un mandat sans tenir compte de ce fait. Je ne citerai pas le nom d’un certain président de la république dont on a ordonné l’arrestation quand il était en visite en Afrique du SUD. Non, l’immunité ne fonctionne que lorsque l’on est prêt à respecter les lois internationales ou d’un pays donné. La CPI le fait seulement quand elle y trouve son intérêt !!
« Je donnerais ma vision sur ces questions et déclinerais progressivement mon programme. Evidemment, dans ce schéma, je ne revendiquerais plus la rébellion comme un acte héroïque, mais confesserais que c’était une erreur car une rébellion fusse-t-elle contre Laurent Gbagbo, a toujours été un acte antidémocratique. »
Non, c’est bien trop facile. Il faut bien savoir ce que représente la rébellion aux yeux des ivoiriens qui en ont souffert, mais aussi de l’état de Cote d’Ivoire qui y a laissé des plumes et perdu prés de dix ans de développement car paralysé par cette entité. Il ne s’agit pas ici de revendiquer la rébellion comme acte héroïque quand on en tire des avantages et de confesser que c’est une erreur quand on n’en veut plus et que l’on veut changer son image. La rébellion, quand on l’endosse, c’est pour toujours. Point barre. Les personnes qui adoubent SORO, par définition, valident aussi sa rébellion et tout ce que cela implique. Ces personnes l’assument, se reposant sur des douleurs vécues ou des discriminations qui pourraient la justifier. SORO ne peut du jour au lendemain changer d’opinion, tout en laissant en plan toutes les personnes qui se sont alignées derrière lui et qui ne peuvent faire le même pas aussi facilement.
Ici, produire une opinion et dire une phrase aussi simple est bien plus facile que de passer à l’acte. SORO ne sera jamais crédible s’il proclame que la rébellion puisse avoir été une erreur. Jamais (a moins qu’il ne subisse une attaque dont il survivra, un peu comme à BOUAKE avec l’avion présidentiel !!)
« En politique, le peuple se range toujours du côté de ceux qu’on brime. Il suffit de savoir jouer sur sa sensibilité. »
Encore une contre vérité. Quand on a le passé de SORO, quand on a été responsable de tant de douleurs, de décès, de crimes et de meurtres divers, on ne peut tout simplement pas croire que le jour où on aura été brimé, tout le monde aura pitié de vous. Non, ce ne sera que juste rétribution et de nombreux ivoiriens applaudiront, ou alors seront totalement indifférent. La sympathie, la collusion politique, la compassion que provoque un martyr est très fortement liée à la valeur du personnage supplicié !!
« Je serais à sa place, je prendrais une décision surprenante : me retirer de la vie politique. Tout en conservant mon poste »
Justement, en quoi consiste donc la vie politique de SORO ?? Rien du tout. Il n’est pas actif dans le RDR, ne participe à aucun séminaire, meeting de proximité, action de partie. Il n’a jamais agi comme représentant du RDR, n’a jamais pris la parole au nom du RDR. Il a toujours agi en tant que représentant de la rébellion, qui officiellement a pris fin en 2010. La seule activité politique de SORO est celle qui est liée à son poste de PAN. Ses sorties, ses visites, ses positions sont celles d’un élu du peuple et du PAN. Il a agi auprès des autres pays et des institutions similaires occidentales en tant que PAN et non en tant que membre d’un parti politique ou d’une formation militaire quelconque. Alors comment peut-on imaginer un retrait de la vie politique ivoirienne, TOUT EN CONSERVANT UN POSTE A L’ASSEMBLEE NATIONALE !! ??
« Je ferais une sorte d’école buissonnière à la Mamadou Koulibaly, mais pas dans un esprit de dépit, plutôt dans un esprit d’effacement. »
Non mon cher ami, se retirer de la vie politique et déléguer ses attributions ne peuvent en aucun cas modifier l’image que l’on dégage de soi. Au contraire, on entre dans une phase végétative et conservatrice. On reste le même indéfiniment. L’oubli de sa personne ne peut en aucun cas effacer le fait que SORO soit le chef de la rébellion et que sa position, il ne la doive qu’aux armes, quand dans le parti RDR, de nombreuses personnes, âgées et plus jeunes, battent le pavé tous les jours pour faire avancer le parti. SORO restera SORO, tout comme KOULIBALY est resté KOULIBALY, même après son retour.
« Dès lors, je me consacrerais à des actions humanitaires. Je créerais une fondation qui viendrait en aide aux populations vulnérables et, de toutes les façons avec mon argent amassé depuis tout ce temps (on se comprend), je partirais à la conquête du pays profond. Sans caméra, ni photographe. Même pas une image sur les réseaux sociaux. »
Le très gros contresens de la part du communicateur qu’est ASK. Le fait de se livrer a des actions humanitaires, sans jamais communiquer sur elles d’une façon ou d’une autre, répond plutôt a des convictions personnelles, a de l’édification et ou à éventuellement à des troubles liés au comportement. Par contre, si l’objectif est politique, le moyen le plus sur pour garantir des retombées sur une action dont on veut profiter plus tard, c’est faire usage de communication afin que vos actions se sachent. Quel intérêt aurait donc SORO à faire des actions humanitaires avec l’argent qu’il aurait ILLEGALEMENT amassé dans ses années de rébellion, s’il ne peut communiquer sur elles ?? Aucun !! C’est un peu comme si vous aller dans vos toilettes, vous fermez la porte, et vous jetez quelques liasses de dix mille à travers la lunettes et tirez la chasse. Si par contre vous comptez sur le bouche à oreille parmi les personnes qui profiteraient de vos actions, pour en tirer profit, il faudra que ces personnes communiquent entre elles, et par ricochet avec le monde entier, cela signifie donc caméra, photo, et cercles sociaux !!
Si SORO refuse de communiquer directement, il le fera donc indirectement.
« J’irais à la rencontre des Ivoiriens. Je partagerais leurs peines, payerais des ordonnances, scolariserais des enfants… Je me ferais oublier au plan national, mais je serais dans le cœur de chaque Ivoirien visité dans le pays profond ou dans les quartiers pauvres d’Abidjan. »
Toujours le même contresens qui continue. On ne peut se faire « oublier » sur le plan national tout en faisant tout pour marquer le cœur de CHAQUE ivoirien par des actes de charité que personne ne pourrait ignorer. Ce que ASK propose, c’est en d’autres termes une campagne nationale de charité. C’est de la haute politique à la GHANDI !! Et très généralement, sur le plan politique, on devine très rapidement les motivations de ce genre d’actions et parfois on est repris très rapidement par les autres acteurs politiques qui trouveront une façon de vous combattre, tôt ou tard, car rien n’est jamais gratuit, surtout si cela provient d’un personne comme SORO dont l’action humanitaire ne sera pas crédible. Il faudrait plus pour qu’on laisse SORO tranquille : un coup sur la tête, un conversion au bouddhisme, la perte douloureuse et traumatisante d’un proche, etc.
« A deux ans de la fin du mandat du Président élu … je reviendrais sur la scène nationale et prendrais la tête de la contestation populaire. »
Oui, encore une affabulation, car prendre la tète de la contestation populaires signifierait deux choses : un vide politique qui vous permette de vous installer, un adoubement global qui ferait de vous le « sauveur » de la nation. La question est donc la suivante, quelle est l’envergure d’actions humanitaires qu’il faut développer, en tant qu’ancien criminel de sang, pour que la population ivoirienne dans son entièreté, accepte de se mettre derrière vous, dans un cadre où le système d’état aurait échoué ?? Si on veut croire ASK, il suffirait qu’un homme comme BILLON, deuxième fortune ivoirienne avec plus de 300 millions de dollars, décide de passer 6 ans a faire des œuvres caritatives dans tout le pays, pour qu’il « ramasse » le pouvoir d’état comme un fruit mur en 2023 ?? Si pour Billon, un homme d’affaire qui sait ce que cela signifie « investir », cela ne sera que très difficilement réalisable (je ne crois pas que SORO soit plus riche que lui), cela pourrait-il être plus facile a réaliser pour SORO ??
Hummm….
Non et en conclusion :
La seule façon que SORO a de devenir effectivement et durablement président de ce pays, c’est en renversant le pouvoir actuel par les armes et en assumant la situation qui s’en suivra : gel politique, condamnation universelle du coup d’état, paralysie et embargos divers, exclusion diplomatique, guerre civile et troubles sécuritaires récurrents.
Le chemin régulier qui passe par le glanage de voix, la bonne politique de salon, obligera SORO a se confronter à d’autres cadres de partis, à de nouvelles têtes pures et sans taches, contre lesquelles politiquement il ne tiendra pas la route. SORO détient sa puissance et a force uniquement grâce aux armes. Il n’a pas su s’intégrer au parti RDR et le respect qu’il savoure est plutôt de la crainte.
C’est uniquement parce que son destin et son avenir après OUATTARA sont obscurs, qu’il se sent obligé d’élever la voix et de manifester des velléités de prise de pouvoir.
Sinon, dans le meilleur des cas, si on garantit à SORO une retraite paisible à FERKE, je ne crois pas qu’il cracherait dessus et au contraire de MACRON qui est un président jeune, SORO deviendrait un retraité jeune, sans problèmes, sans histoire.
Alors oui, voici le grand pourquoi du comment ??
POURQUOI S’INVESTIR POUR TROUVER UNE SOLUTION AU CAS SORO, QUAND ON SAIT BIEN QUE C’EST MAL BARRE POUR LUI ??
Qu’est ce qui nous motive mon cher ASK, qui croit tant au pouvoir de l’argent ??
Épilogue !