Mamadou KANE
Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko a annoncé jeudi que plus de 580 personnes ont été interpellées et 300 armes saisies à Abobo (Abidjan nord), une semaine après le lancement de l’opération de sécurisation dénommée « épervier 2 », lors d’une cérémonie.
« Une semaine après son lancement, l’opération épervier 2 a permis à nos hommes de détruire trois champs de cannabis, 40 fumoirs, de saisir 300 couteaux et armes à feu, et d’interpeller plus de 580 personnes », a indiqué M. Bakayoko.
Il a exhorté les forces de défense et de sécurité déployées dans la commune à « plus de vigilance et les a encouragé à « maintenir la pression sur les personnes indélicates afin qu’ »il règne à Abobo la quiétude et la sécurité totale ».
Le 1er juin, 537 éléments de la police et de la gendarmerie ivoirienne ont été déployés à Abobo dans le cadre de cette opération avec pour objectif la sécurisation, la casse des fumoirs et l’interpellation de personnes indélicates de la commune.
La commune d’Abobo a été l’épicentre de la crise postélectorale où une guérilla urbaine du nom de commando invisible avait combattu les forces de défense et de sécurité jusqu’à la chute de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.
La guerre dans cette commune a eu comme conséquence une insécurité grandissante due à la circulation des armes et également la naissance du phénomène des enfants en conflit avec la loi appelés « microbes ».
En mai, l’opération épervier » a permis d’interpeller 422 personnes et de détruire 21 fumoirs dans le district d’Abidjan.
MKA
Alerte info/Connectionivoirienne.net
S’agit-il d’une opération de sécurisation de Côte-d’Ivoire ou plutôt d’une opération visant à anéantir la concurrence?…On se comprend en tout cas
Le Ministre de l’Intérieur, 3ème personnalité de la République (ou 4ème si on compte maintenant le VP), redonne de la voix après l’avoir perdue. Cet incompétent, comme à son habitude, est le parfait docteur après la mort. Si la saisie de “couteaux” peut vous faire passer d’incompétent à compétent, ou de passif à actif (proactif) dans notre petite Eburnie alors faisons amende. J’ose croire qu’on pourra comprendre que la sécurité est un boulot qui s’exerce 25 heures sur 24, et 8 jours sur 7. Bien comprendre cela ! Pendant qu’on y est, depuis combien de temps, le phénomène, apparemment relégué au rang d’« épiphénomène », des « microbes » perdure-t-il sous votre gouverne ? La sécurité, ce n’est pas une affaire de « photo op ». Mais bon ?!?!
La sécurité est un droit pour le citoyen et un devoir pour le gouvernant.
POURQUOI ? Pourquoi maintenant ? – « Il fallait le faire un jour », me rétorqueront certains. Ne faisons pas l’injure aux Ivoiriens de tenter leur de expliquer le contexte justificatif de cette débauche d’énergie de Hamback, furieusement relayée par la presse amie, tout le monde a bien compris de quoi il s’agit et du POURQUOI. Autant donc s’amuser plutôt à persifler sur le nombre de « délinquants » arrêtés. Près de 600, pur la seule opération Epervier II. Avec Epervier III, on approchera le millier. Sans oublier qu’il faudra tamiser Koumassi et Adjamé, 2 communes qui n’ont rien à envier à Abobo, côte criminalité, dans e cadre de Epervier IV, V et VI. Là, il faudra songer à bâtir la MACA-II, la MACA-III etc, vue que la seule actuelle est en situation de surpopulation. Peut-être une raison de la relaxation en cours des prisonniers du camp pro-Gbagbo ? Quel sens du rythme, la rattrapocratie : Soro fait sortir des prisonniers (selon Nyamsi), pendant que Bakayoko se charge de regarnir les place laissées vacantes. Ce régime a un rapport particulier aux questions pénitentiaires en général, et avec la liberté en particulier.
Note : la saison des pluies est la période où la criminalité est la plus basse à Abobo ; quelques cas où on a affaire à des « glaouwli », les « débalousseurs » se mettants en vacances.
SE RENDRE A L’ÉVIDENCE, LA TRISTE RÉALITÉ !
On sait désormais qu’ADO est faible devant ses hommes à lui. En tout état de cause ADO 2017 n’est plus celui de 1990. Alors pas du tout !!!
Quand on voit ce piètre show avec ces mêmes visages hambak toungara et autres pour nous convaincre du sérieux de la lutte contre la criminalité, on se dit qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Dans notre république.
Ce n’est pas faute de ne pas pouvoir trouver a hambak un autre point de chute ailleurs. C’est simplement que ADO n’a pas conscience du drame que vivent les abidjanais sur cette question sécuritaire.
Cette sordide et piètre démonstration de force vient nous confirmer que la question sécuritaire vient en second plan des préoccupations gouvernementales. Après les contrats d’infrastructures. A tout le moins.
Alors question : A QUEL TITRE HAMBAK EST MINISTRE D’ÉTAT ?
Cette haute gradation est donc attachée à sa personne et non à la fonction.
On sait en général que « outre le côté honorifique de la fonction, le ministre d’État a un pouvoir que seul le Premier ministre possède aussi, celui d’organiser des réunions interministérielles. Le ministre d’État pourrait donc être qualifié de « vice Premier ministre. Ce statut est en général attribué à des personnalités influentes, comme des chefs de partis »
C’est la pratique en France sous la 5eme République. Chez nous en COTE D’IVOIRE, à quoi obéit ce statut attaché A LA PERSONNE d’hambak ?
Faut il préciser qu’il est resté ministre de l’État de Côte d’Ivoire depuis 2003 au moins (Ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et des Télécommunications dans le gouvernement Seydou Diarra).
Et l’inamovible ministre d’État de 2011 a 2017….Du gouvernement Soro de 2011 à celui de Gon !
2011 :
.1. Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice :Me Jeannot Kouadio AHOUSSOU
2. Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur : M. Hamed BAKAYOKO
3. Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères : M. Daniel Kablan DUNCAN
4. Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité :M. Gilbert Kafana KONE
5. Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement : M. Albert Toikeusse MABRI
Novembre 2012 Gouvernement Duncan
1.Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : Hamed Bakayoko
2- Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères: Charles Koffi Diby
3- Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement: Albert Mabri Toikeusse
4- Ministre d’Etat, Ministre de l`Emploi, des Affaires Sociales et de la Formation Professionnelle: Moussa Dosso
Dernier gouvernement Duncan de 2016/1er Gouvernement Gon
1- Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : M. Hamed BAKAYOKO
La Côte d’Ivoire serait elle en déficit de cadres QUALIFIÉS pour qu’une personne à la formation professionnelle pas toujours déclinée, reste membre du gouvernement de 2003 à 2017 comme un gouverneur colonial Guy Nairay en CI ?
Est ce un message fort qu’on envoie aux cadres RDR à défaut de parler des jeunes ivoiriens sortis de nos multiples écoles supérieures ou ayant rempli le compendium des compétences transmis aux missions diplomatiques à l’endroit des émigrés ?
A MOINS QUE CE NE SOIT SON STATUT DANS LES LOGES MAÇONNIQUES qui justifie un tel supplice imposé aux Ivoiriens ?
Cet homme dans le gouvernement pour la fonction qu’il occupe c’est LE ONZIÈME SUPPLICE DE LA DYNASTIE QING !
HAMED BAK UN PROFIL DEFENDABLE DE MINISTRE DE LA CULTURE
Sous le code cXGVzvwd5X0, on retrouve sous YouTube une des très nombreuses déclarations d’hambak au milieu de son monde. Le monde de la nuit abidjanaise. Des boites et du show. Le monde très souvent fréquentée par la pègre. Petite ou grande. Des consommateurs mais aussi du marché de la drogue sous toutes ses formes.
Dos au mur, on a vu que la police d’hambak pouvait libérer les corridors de Bouaké.
Coincée elle est capable de déloger quelques fumoirs à Abidjan.
Ces petits coups d’éclat sinistrement médiatisés sont une insulte à l’intelligence. On dirait un gentleman agreement avec les parrains de la pègre.
Cela ne peut nous dissuader de notre conviction qu’il faut une autre tête pour reprendre ce ministère.
Nous ne voulons pas avoir des Doctor Ishola Oyenusi ou des Lawrence Nomanyagbon Anini The Law, chez nous et qui dictent la loi. Leur loi. A l’État. Aux citoyens. Comme à Lagos à une certaine époque.
Je reste persuadé qu’il faut séparer l’administration territoriale de la sécurité intérieure. Et confier cette dernière à la Gendarmerie nationale. Le corps préfectorale peut récupérer don bien : l’administration du territoire.
Ce n’est pas avec des Mi24 ou des Sukhoi 35 qu’on peut rassurer nos concitoyens.
C’est en leur démontrant que celui qui doit veiller sur leur sécurité n’est pas UN PRODUIT DE LA NUIT ! Comme il le dit si bien..lui même.
Des Oumar NDAW ce n’est pas cela qui manque dans notre Gendarmerie Nationale. La vraie.
L incompétence notoire du ministère de la intérieur,faut le limogé