Côte-d’Ivoire: Le doyen de l’UFR « s’inscrit en faux » sur les « PV frauduleux au Dpt. d’Espagnol de l’Université de Cocody »

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Pr. Koffi Tougbo

« La Direction s’inscrit en faux, s’étonne et exige une enquête rapide » (Droit de réponse)

Suite à l’article diffamatoire paru sur internet ce 5 juin relatif à de prétendues fraudes, la Direction du Département d’Etudes Ibériques et Latino-Américaines (DEILA) vient, par la présente, procéder à la mise au point suivante :

1-La Commission d’Examen du DEILA est composée de 08 (huit) membres, tous enseignants-chercheurs travaillant en équipe et non 02 (deux) comme indiqué dans l’article sur le site internet.

2- Pour ce qui est du tripatouillage imaginaire des notes de français évoqué en L1, et de l’existence d’un réseau de fraudeurs au sein du Département d’Etudes Ibériques et Latino-américaines, la Direction s’inscrit en faux, s’étonne et exige une enquête rapide afin que les responsables éventuels soient punis de façon exemplaire. Jusqu’ à preuve du contraire, aucun enseignant – y compris Dr. SEKA Philomène, enseignante citée dans l’article diffamatoire,- n’a saisi la Direction du DEILA pour un éventuel tripatouillage de ses notes. Cette affirmation est donc l’expression d’une volonté manifeste de jeter le discrédit sur le Département et notre UFR.

4- Lors du traitement des PV, de novembre 2016 à mai 2017, tous les enseignants et les étudiants ont eu accès aux notes et ont disposé d’assez de temps pour d’éventuelles réclamations en cas de non-conformité entre les notes dont ils disposaient et celle des PV. Le repêchage s’est effectué à partir de 09,00/20, suite à une réunion du Conseil de Département à laquelle ont participé tous les enseignants. Et comme cela est de coutume, les aménagements nécessaires ont été faits au niveau des ECUE afin d’obtenir la moyenne de 10/20.

5- Pour ce qui est de l’étudiante qui aurait validé son Master dans des conditions obscures, c’est de la pure diffamation puisque les soutenances sont publiques et validées par un jury d’enseignants constitué selon les normes universitaires. L’encadreur de cette dernière le Prof. SEYDOU Koné lui-même sait tout sur la question.

6. M. GNAMIEN dont le nom a été évoqué et dont les services ont été régulièrement sollicités par le Département est ingénieur informaticien et Vacataire Externe; il n’a donc pas que le Baccalauréat comme indiqué dans l’article. En outre, comme tout vacataire externe, il n’a jamais été membre de la Commission des examens.

Au vu de tout ce qui précède et compte tenu de la gravité des faits et de l’accusation, la Direction du Département d’Etudes Ibériques et Latino-Américaines demande que soit diligentée une Commission d’Enquête pour élucider la question et mettre fin une bonne fois pour toute à toutes ces accusations fallacieuses. La Direction du Département exige la publication immédiate de son droit de réponse, faute de quoi, elle saisira les instances judiciaires compétentes.

Le Directeur
Pr. Koffi Tougbo

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2 réflexions au sujet de “Côte-d’Ivoire: Le doyen de l’UFR « s’inscrit en faux » sur les « PV frauduleux au Dpt. d’Espagnol de l’Université de Cocody »”

  1. Affaire « SCANDALE, Le Directeur du Département d’Espagnol de l’Université FH Boigny de Cocody impliqué dans un détournement de fonds »: Le droit de réponse du Pr Koffi Tougbo Dominique
    Publié le Mercredi 14 Septembre 2016.

    Par IvoireBusiness – Affaire « SCANDALE: Le Directeur du Département d’Espagnol de l’Université FH Boigny de Cocody impliqué dans un détournement de fonds ». Le droit de réponse de Pr Koffi Tougbo Dominique.
    Professeur KOFFI TOUGBO Dominique, Chef du Département d’Espagnol de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody.

    Droit de réponse
    Monsieur le Directeur de Publication de ‘’Ivoirebusiness.net’’,
    Le vendredi 9 septembre 2016, vous avez publié un article sur votre site d’informations, dans la rubrique ‘’Débats et opinions’’ sous le titre : « SCANDALE: Le Directeur du Département d’Espagnol de l’Université FH Boigny de Cocody impliqué dans un détournement de fonds » (http://www.ivoirebusiness.net/articles/scandale-le-directeur-du-d%C3%A9p…).
    Dans cet article qui me cite nommément, il est fait état de ce que j’aurais détourné la somme de deux (2) millions de FCFA offert par l’Ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, une somme qui était destinée à payer le transport de 200 professeurs d’Espagnol de l’Enseignement Secondaire privé ayant participés à un séminaire de renforcement de compétences. En outre, poursuit l´auteur de l´article, l’« escroc », le « caligineux Chef de Département d’Espagnol » que je suis aurait été parachuté à la tête du Département par le Doyen de l´UFR des Langues, Littératures et Civilisations par affinité et que le Département serait déperdition depuis ma nomination à sa tête. Et ce long article «anonyme» porte la signature suivante « une correspondance particulière, de Kouadiobederl1@gmail.com ».
    Je pense que la crédibilité de tout organe de presse est tributaire de la pertinence et de la véracité des informations qu´il véhicule. L´éthique et la déontologie du noble métier que vous exercez aurait imposé que vous recueilliez ma version des faits pour équilibrer l´information que vous livrez au monde entier afin de rectifier vos informations et rétablir la vérité des faits, à toutes fins utiles. Ce qui n´a pas été le cas.
    1. L´affaire des deux (2) millions.
    Il faut noter que les deux (2) millions en espèces dont il est question ici n’ont pas été donnés par l’Ambassadeur d’Espagne mais plutôt par Madame le Ministre de l’Education Nationale de notre pays, Mme Kandia CAMARA. Ce séminaire organisé à ma demande a bien évidemment reçu le grand appui multiforme de l’Ambassade d’Espagne qui a pris en charge le déplacement des Experts venus de l´Institut Cervantes d´Espagne pour assurer, du 1er au 3 Décembre 2015, le recyclage des Enseignants de même que les frais de restauration des séminaristes pendant les trois jours. Affirmer que c´est l´Ambassadeur qui a remis cet argent en salle est la première contre-vérité manifeste de cet article mensonger et diffamatoire.
    Le second mensonge est l´affirmation selon laquelle ce séminaire n´était destiné qu´aux Enseignants du secondaire Privé de Côte d´ivoire. En vérité, ce recyclage a reçu un vaste éventail d´Enseignants issus aussi bien de Secondaire Public que du Privé. Y ont participé 108 professeurs des Lycées et Collèges publics, 32 Conseillers Pédagogiques issus des 32 Directions Régionales, 36 Enseignants du secondaire Privé et des Formateurs hispanistes de l´Université Félix Houphouët-Boigny, de l´Ecole Normale Supérieure et de l´Université Alassane Ouattara de Bouaké. Ces deux (2) millions de francs ont été repartis équitablement. Tous les participants au Séminaire savent la vérité car chacun a reçu sa part via les services de transfert d´argent par téléphonie mobile. Pour cet acte d´intégrité et d´honnêteté, j´ai même reçu, à ce moment-là, d´innombrables messages de félicitations. Toutes les traces des différentes transactions et des messages sont en ma possession et je suis disposé à les mettre à la disposition des enquêteurs pour vérification, en cas de nécessité. Si par extraordinaire, un participant n´avait pas reçu sa part du «gâteau», pourquoi attendrait-il environ un (1) an avant de se plaindre et de surcroît à travers la presse ? Il y a là une volonté manifeste et criminelle de ternir l´image de quelqu´un qui a correctement fait son travail. Ces injures sont orchestrées par des individus au dessein inavoué et qui se cachent derrière des allégations farfelues qui n´ont aucun fondement objectif.
    2. De ma nomination à la tête du Département
    L´article fait mention d´un Département d´Espagnol à la tête duquel moi, Professeur de Portugais, je serais parachuté grâce à mes affinités avec le Doyen de l´UFR des Langues, Littératures et Civilisations (LLC). Troisième mensonge.
    Il est important de savoir que je suis à la tête du Département d´Etudes Ibériques et Latino-américaines (DEILA) et non du Département d´Espagnol. Le DEILA est formé de deux (02) composantes: la filière espagnole et la filière portugaise. J´ai été nommé par Décision Nº 15-141 du 20 Mai 2015 par le Prof. BAKAYOKO-LY Ramata, alors Présidente de l´Université FHB. En le faisant, l´actuelle Ministre de l´Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de notre pays qui connaît bien les compétences de son personnel enseignant n´a commis aucun crime surtout qu´au niveau de la hiérarchie, je suis le second professeur de rang A en exercice au Département après le Prof. Albert DAGO Dadié. Aussi, j´y ai vingt sept (27) ans d´ancienneté et d´expérience. En outre, depuis que je suis à ce poste, j´ai normalisé les relations entre le Département et l´Ambassade du Royaume d´Espagne à Abidjan. En témoignent les nombreuses rencontres et invitations de son Excellence Monsieur Luis PRADOS C. Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de ce Royaume ami de la Côte d´Ivoire. Alors, comment pourrais-je constituer un frein au rayonnement de l´Espagnol dans notre pays ? Bien au contraire.
    Cet article est visiblement l´œuvre d´une créature malhonnête et lâche dont la mission est de souiller la réputation d´un responsable intègre face à qui toutes les lugubres tentatives de fraudes et d´injustices ont lamentablement échoué. Pourquoi voulons-nous que le Département continue d´être celui où des enseignants déclaraient abusivement des milliers d´heures complémentaires pour se remplir les poches et tromper l´Etat?
    Ceci dit, je demanderais au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, associé à celui de l’Education Nationale ainsi qu´à la Police économique de diligenter une large et profonde enquête sur cette affaire de deux (2) millions que j´aurais détournés de même que sur ma gestion à la tête du Département d´Etudes Ibériques et Latino-américaines de l´Université FHB.
    Aussi bien les Enseignants du Secondaire, ceux du Département que les Etudiants, surtout les Délégués, sont prêts à dire la vérité, rien que la vérité sur ces différents scandales dont notre beau pays n´a aucunement besoin en ce moment-ci.
    Au demeurant, j’exige que mon droit de réponse soit publié dans les plus brefs délais et que vous rétablissiez la vérité à la hauteur de la campagne de dénigrement honteux, puérile et ridicule dont j’ai été victime à travers vos colonnes.
    Faute de quoi, je me réserve le droit de saisir les Instances Judiciaires pour donner une suite rapide à cette affaire.
    Je sais pouvoir compter sur votre compréhension et vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de Publication, mes salutations cordiales.

    Pr. Koffi Tougbo Dominique
    Directeur du Département d’Etudes Ibériques et Latino-américaines
    de l’Université Félix Houphouët-Boigny d´Abidjan Cocody

  2. Dans ce genre de situations, au delà des droits de réponse, il y a des points clés à élucider.

    deux enseignants ont été nommément cités, il faut que la parole ou une confrontation soit donnée ou faite.

    1. « Jusqu’ à preuve du contraire, aucun enseignant – y compris Dr. SEKA Philomène, enseignante citée dans l’article diffamatoire,- n’a saisi la Direction du DEILA pour un éventuel tripatouillage de ses notes. Cette affirmation est donc l’expression d’une volonté manifeste de jeter le discrédit sur le Département et notre UFR. »

    2. « Pour ce qui est de l’étudiante qui aurait validé son Master dans des conditions obscures, c’est de la pure diffamation puisque les soutenances sont publiques et validées par un jury d’enseignants constitué selon les normes universitaires. L’encadreur de cette dernière le Prof. SEYDOU Koné lui-même sait tout sur la question. »

    Connectionivoirienne, pour ne pas donner l’impression d’une cabale personnelle, il faut avoir la version de ces deux personnes au cœur de cette affaire.

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