Par Connectionivoirienne
Les débuts du Belge laissent un goût amer, 5-0 contre les Pays-Bas à Rotterdam le 4 juin 2017. La plus grosse défaite de l’histoire de la selection nationale de Côte-d’Ivoire depuis 1960.
Il n’avait pas laissé de souvenirs inoubliables à la tête des diables rouges de Belgique. Comme joueur de Bordeaux ou de Schalke 04, ça ne fut pas aussi le grand joueur. Juste un joueur au-dessus de la moyenne. Pareil pour sa carrière d’entraineurs sans grands succès.
Les médias belges ont cru revoir hier certaines de leurs critiques lorsque Wilmots dirigeait leur sélection nationale. Notamment sa difficulté à entrainer ses équipes sur les phases arrêtées (corners, coups-francs). Sous ses ordres, les diables rouges de Belgique éprouvaient cette même difficulté. Avec la génération talentueuse des Eden Hazard, Lukaku, Kompany etc, Wilmots n’a pas pu faire de gros résultats en quatre années. Il fut débarqué après la défaite (3-1) contre le Pays de Galles de Gareth Bale et Aaron Ramsey en quart de finales de l’Euro 2016 en France.
Pour autant «ils n’ont pas appliqué mes consignes », semble être la ligne de défense de l’ancien Sénateur belge, telle que rapportée par des medias flamands belges.
Pourquoi n’avoir pas fait débuter Eric Bailly, Gohi Bi Cyriac et Gervinho ?
«Notre préparation n’a pas été idéale. Trois joueurs de base ne sont arrivés que le matin même du match. Késsié était hier encore occupé à son transfert au Milan AC. J’avais en outre quasi une équipe entière sur le flanc. Il y avait quatre joueurs qui honoraient leur première sélection. On savait qu’on serait dans la difficulté. Nous commettons deux grosses erreurs. Deux phases arrêtées et nous prenons deux buts. Ensuite un penalty bête concédé et nous faisons face à un 3-0. Le problème est que tout le monde n’a pas su appliquer les consignes que j’ai données. Si les garçons n’appliquent par mes directives et laissent leurs adversaires libres, les choses se compliquent», a répondu l’ancien sélectionneur belge à des questions de journalistes.
Wilmots, l’entraineur de football à la courte carrière politique, a tout de même pu trouver des situations atténuantes. «Au final il s’agissait d’une question de différence de qualité. Les Pays-Bas ont une très bonne équipe. Désormais nous devons nous concentrer sur le match contre la Guinée».
Ce que Marc Wilmots oublie de dire c’est que la Hollande (7 points) est devancée par la France (13 points), la Suède (10 points) et la Bulgarie (9 points) dans son groupe A de qualification pour la prochaine coupe du monde 2018 en Russie. La sélection hollandaise n’est en aucun cas un orgue de guerre, à moins que le 5-0 infligé aux poulains de Wilmots ne lui donne subitement de nouvelles ailes lors des 5 derniers matchs de qualification pour la Russie.
Quand le coaching est mauvais, il faut le reconnaitre. Et ç’était le cas face aux Pays-Bas.
Liman Serge
La défaite en elle même n’est pas un problème, toutes les équipes, mêmes les meilleurs étant appelées à en faire l’expérience.
Le plus important, à mon humble avis, c’est le language du coach devant la défaite pour mobiliser ses joueurs. À ce niveau, avec ce que je lis le technicien belge ne marque pas un grand coup. Tout remettre sur les joueurs et tenir un discours presqu’insultant à leur égard ne me parait pas les meilleure stratégie.
Je commence déjà à avoir des doutes sur la capacité de cet entraîneur à mener les éléphants vers les victoires attendues par les Ivoiriens.
Un entraîneur qui se défausse sur ses joueurs… On savait la mentalité de cette équipe pourrie depuis la la pseudo maison de verre de Treichville malgré la présence de très bons et très grands joueurs. Mais cet entraîneur inquiète déjà, pas que par ses qualités mais par son refus d’assumer. On va donc dire que « cette défaite est le fait de joueurs Noirs, reconnus comme débiles profonds incapables de comprendre la moindre instruction ». Voilà, Wilmots va être content.