Par Connectionivoirienne
La finale du célèbre concours Miss Côte d’Ivoire s’est déroulée dans la nuit du samedi 3 juin 2017 à la salle des congrès de Sofitel Hôtel Ivoire. A l’issue de l’épreuve, mademoiselle Gbané Mandjalia a été choisie par le jury et les votes des téléspectateurs comme la plus belle fille de Côte d’Ivoire. En tous les cas, la plus belle, conformément aux critères du concours.
L’issue de cette compétition aura suscité des commentaires en réprobation ou en dénonciation. Les commentaires qui fusent ne remettent pas en cause la beauté des cinq alignées sur les marches du podium. Mandjalia la miss, porteuse du brassard 13 est belle et très peu de gens remettent en cause son élection. Ces dernières années les critères de choix se sont peaufinés avec les votes du public au téléphone par le truchement du partenaire MTN. Il est donc très peu probable de choisir la moins belle du concours ou celle qui pourrait porter les faveurs d’une quelconque personne influente.
Ce qui est fortement mis à l’index cependant, c’est l’organisation elle-même. Le Comici avec Victor Yapobi a accumulé tellement d’expérience au fil des épreuves qu’on ne saurait tolérer les approximations dans l’organisation. Hier soir, alors que l’on était à un concours pour magnifier la femme, beaucoup de personnes n’ont pas compris la chanson « Kpoclé 200, 200 » des Kiff No Beat, le célèbre groupe de rap ivoirien. Une chanson peu élogieuse à l’endroit de la gent féminine, disons une chanson dégradante, exaltant l’infidélité et la prostitution. Tout le contraire de l’esprit Miss. Devant un public en quantité et en qualité, cette chanson n’a pas vraiment fait plaisir surtout aux défenseurs de la femme. « Autant inviter aussi Franko avec son titre coller la petite ! », se révolte un internaute.
Toujours au nombre des critiques, certains soutiennent qu’ils n’ont pas vraiment compris la publicité gratuite à un partenaire fut-il, l’Agence emploi-jeune. Pour leurs speeches, les miss avaient à mettre en exergue les mérites de cette agence gouvernementale qui reste pourtant une illustre inconnue pour nombre de chercheurs d’un premier emploi en Côte d’Ivoire. Par le passé, les filles avaient simplement à se prononcer sur un thème sans faire des éloges à un partenaire du Comici. Une telle attitude pourrait agacer les autres partenaires qui misent aussi gros dans cette affaire.
S. Debailly à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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