Côte-d’Ivoire: Ouattara annule les nouvelles nominations au Conseil café-cacao, dont des proches de Bédié

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«Ahmed Diomandé [choisi pour le compte du ministère du Commerce], Sylvie Glaourou [interprofession et des producteurs], Djikalou Martyrs [représentant les exportateurs], Mariame Françoise Koné Bédié [broyeurs et exportateurs de fèves GEPEX] et Guy Koizan [représentant des institutions bancaires], vont devoir patienter avant de prendre fonction pour les plus chanceux, au sein du Conseil café-cacao en Côte-d’Ivoire.

En effet depuis le mercredi 31 mai, «Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara n’a pas trouvé mieux que de geler toutes les nominations des nouveaux administrateurs du Conseil Café Cacao (CCC), l’organe public chargé de la gestion de la filière café cacao», rapporte Jeune-Afrique.

Pour la petite histoire, Mariame Bédié est l’épouse de Jean-luc Bédié, fils de l’ex président Henri Konan Bédié et Guy Koizan, beau-frère de Bédié, frère de son épouse Henriette.

«Certains noms proposés posent problème et des vérifications supplémentaires sont en cours», a confié à Jeune Afrique une source proche de la présidence.

«Ce n’est pas la première fois que des nominations sont gelées», a indiqué Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

La filière cacao est dans la tourmente depuis la chute des cours du produit sur le marché international et la vente par anticipation jugée douteuse par plusieurs opérateurs au premier trimestre de cette année. Cette filière est depuis quelques mois pilotée par un conseil interministériel.

Hervé Coulibaly avec Jeune-Afrique

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Ouattara annule les nouvelles nominations au Conseil café-cacao, dont des proches de Bédié »

  1. « Ne gouverne pas avec ceux qui te couronnent ». Mon sentiment à l’égard de Ouattara est passé du désamour à la Mon sentiment à l’égard de Ouattara a évolué du désamour à la pitié, simplement :

    – Des cadres du RDR au « gouvernement de crabes, scolopendres, scorpions et serpents » (2003-2011) ont été encouragés à soutenir le RDR. Ce qu’ils ont fait en puisant dans les caisses à 4 mains. Aujourd’hui, que peut Ouattara contre les Gon, Bacongo, Hambak, Bictogo et consort ? Rien, juste les regarder gérer dans l’approximation, piller et s’enrichir outrageusement ; il leur doit tellement…

    – Les rebelles de Bouaké dont il s’est assuré de ne garder aucun lien visible quant aux accointances qu’ils ont eues pour l’aboutissement de « sa cause » paradent en ville, tirent, traumatisent la population, fomentent des coups d’Etat téléphoniques contre des pays voisins, etc. Que peut-il faire sinon délier la bourse, leur offrir des strapontins et les intégrer dans la haute administration ou la haute hiérarchie militaire ; il leur doit tant…

    – Le clan Bédié à qui Ouattara devrait, selon la légende, son accession au trône est au cœur du business national. Sans vergogne, l’homme de Daoukro case ses 2 fils, ses beaux-parents, son neveu, ses 2 beaux-fils, son filleul, son compagnon de route. Il tente encore une fois de caser sa belle-fille et son gendre dans le café-cacao ; que peut faire et que peut dire Ouattara ? Il lui doit tant…

    Ça, c’est ce que nous savons. Que supposer de dû à l’ami George Soros ? A l’ami Sarkozy ? Aux amis Français ? A la belle famille Nouvian (enfants, oncles, parents, etc) ?

    En fait, les Ivoiriens ont, dans leur palais présidentiel, un « Zoumana dans les enchaînés », corseté et gêné aux entournures dans chacun de ses mouvements. Un prisonnier. Qui ne prendrait pas en pitié un prisonnier ? Oui, il m’inspire de la pitié.

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