Arrêtez les polémiques inutiles sur le financement et le soutien à la rébellion de 2002, il faut assumer ses actes et ses choix : à Marcoussis il y avait un camp pro-Gbagbo et un camp anti-Gbagbo. Le pdci le Rdr le mfa etc…
Faisaient partie du camp anti-Gbagbo dont le mpci devenu forces nouvelles à l’initiative de Bédié, était la force militaire.
C’est cette force de la rébellion qui équilibrait les rapports de forces militaires face au pouvoir de Gbagbo.
Ce regroupement et soutien aux actions militaires des forces nouvelles a continué avec le G7 puis avec le RHDP.
En 2011 lors du conflit Ouattara Gbagbo qui s’est soldé par une confrontation militaire, c’est le RHDP qui a demandé à sa branche militaire de fait qu’était les forces nouvelles, d’aller à l’affrontement contre le régime de Gbagbo sur la base d’un décret transformant la dénomination de ses forces militaires en FRCI.
Les forces nouvelles n’ont été que la main qui a agi, mais le cerveau de l’action reste les partis politiques réunis au sein du RHDP, et c’est d’ailleurs ces partis qui à ce jour tirent les bénéfices de l’action de ces jeunes qui n’ont été que leurs bras armés.
Dans la vie il faut assumer ses actes et se départir de l’ingratitude.
Le pdci et le Rdr doivent assumer clairement leur soutien à la rébellion au lieu de chercher à se présenter comme des « monsieur propre », d’une action dont ils continuent d’ailleurs de jouir des fruits !
C’est vrai qu’en politique, on peut chercher à draguer des militants d’un parti adverse avec lequel on a été opposé par le passé, mais il faut assumer son passé !
La prise des armes en Côte d’Ivoire n’est donc pas le seul fait des forces nouvelles que certains voudraient culpabiliser aujourd’hui en se présentant comme des adeptes d’un pacifisme légendaire. Gbagbo à été contraint et ce n’est pas avec des discours qu’il a été chassé du pouvoir !
Que chaque parti assume le choix qu’il a fait d’être du côté des forces politico-militaires anti Gbagbo.
Chacun peut expliquer les motivations et intérêts qui l’ont poussé à être de ce côté, mais nul ne doit nier son action contemporaine dont tous les Ivoiriens ont été les témoins vivants.
Arrêtons la falsification de l’histoire assumons notre histoire.
Doumbia Major
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