La piste de l’accident, pour ne pas dire bavure, serait, à en croire nos sources sécuritaires proches de l’affaire, privilégiée après deux jours d’enquête à Arrah aux lendemains de la mort, sur leur chemin du retour à Abidjan, de 5 employés d’une société funéraire qui avaient effectué une prestation à Andé, confondus avec des braqueurs et un civil.
Tous ont été tués par des éléments de gendarmerie au centre-ville de la sous-préfecture du département de Bongouanou.
Du peu d’informations recueillies à cette heure et alors que la brigade de recherche s’active encore sur place, nous apprenons que parmi les cinq gendarmes suspects, dont le commandant de brigade, aux arrêts depuis dimanche, un d’entre eux aurait avoué avoir ouvert le feu après avoir été pris de panique, pensant avoir affaire à des braqueurs dissimulés.
Nous apprenons également qu’aucun élément suspect n’a été trouvé dans le véhicule qui ramenait à Abidjan les employés de Sipofu. Les gendarmes alertés au préalable sur des braqueurs ayant pris la fuite à bord d’un véhicule après avoir dépossédé de 32 millions de Fcfa un opérateur économique à Nzanfouenou, avaient dressé une embuscade.
Alors que les auditions se poursuivent à Arrah, l’entreprise Sipofu nous informe qu’elle s’exprimera mercredi devant la presse.
Koaci.com
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