En réagissant à sa nomination comme Pca de l’Anafoot, l’ex-président de la Caf est revenu sur les « aléas externes » qui l’ont évincé de la tête de l’institution.
Depuis le 24 mai, Issa Hayatou est le premier président du conseil d’administration de l’Académie nationale de football, annoncée par le chef de l’Etat depuis 2010. Une nomination qui a aussitôt été vue comme une consolation pour l’homme qui a fait briller le Cameroun dans les plus hautes instances du football mondial. Un regard qui ne fait pas rougir Issa Hayatou de honte, bien au contraire. « C’est une retraite dorée », répond-il, quelque peu amusé. « Vous ne pouvez pas imaginer comment le chef de l’Etat a défié la communauté africaine. C’est vrai, nous sortons d’une élection que j’ai perdue, mais le président de la République, en posant cet acte aujourd’hui, a montré au monde, que le Cameroun a besoin de son fils. Je suis fière, honoré. C’est pour cela que je dis, à qui veut l’entendre, que je ferai tout pour que M. le président de la République ne soit pas déçu. Et je profite de cette occasion pour lui dire, une fois de plus merci pour tout. Et nous allons tout faire pour que le football camerounais puisse toujours prendre de l’envol », a déclaré Issa Hayatou sur les antennes de la radio nationale.
Pour ce qui est de ce qu’il a ressenti après l’issue de l’élection à la tête de la Caf de mars dernier, le Pca de l’Anafoot dit :
«Je n’ai jamais été triste. Même si j’étais élu, après la coupe d’Afrique des nations de 2019 j’allais démissionner. Si le Cameroun n’était pas pressenti pour organiser la Can 2019, je n’allais même pas me présenter. Ceux qui sont à côté de moi le savent. Je ne suis pas triste. Si oui, c’est la manière dont ça a été fait. En temps normal, je ne vois pas qui peut me battre au niveau de la Confédération africaine de football. Mais il y a eu des aléas externes qui ont amenés cette assemblée à ne pas renouveler mon mandat. Je ne suis pas triste. Même si je l’étais, avec l’acte que le chef de l’Etat vient de poser, je ne peux que m’en réjouir, crier à haute voix, dire que mon pays est derrière moi pour le développement du football au Cameroun, et donc en Afrique ».
Journalducameroun.com
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