*Un dernier bilan selon des sources médicales à Bouaké fait état de 4 morts et 3 blessés dans des états critiques (Hervé Coulibaly)
Au moins 3 ex-combattants tués par des forces de l’ordre à Bouaké (vidéo)
Des forces de l’ordre de Côte d’Ivoire ont dispersé mardi par des tirs, des ex-combattants démobilisés qui bloquaient depuis lundi l’entrée de Bouaké (Centre), faisant trois morts et plusieurs blessés, a appris ALERTE INFO de source médicale.
Ils ont succombé à leurs blessures au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bouaké, après des tirs des forces de l’ordre.
Une cinquantaine d’ex-combattants bloquaient depuis lundi le corridor sud de Bouaké pour réclamer des primes.
Lundi, ces démobilisés ont renoncé à une « grève de la faim », pour « privilégier le dialogue avec le gouvernement », mais maintenu leur lutte pour se faire « entendre » par le président Alassane Ouattara.
Ils exigent « les mêmes primes que celles payées aux » militaires, après les mutineries qui ont secoué le pays en janvier et mai.
Lundi, la police a dispersé une manifestation d’une cinquantaine d’ex-combattants qui bloquaient l’entrée ouest d’Abidjan.
EFI avec Ange TIEMOKO
Alerte info/Connectionivoirienne.net
Bouaké: Des détonations d’armes entendues au corridor sud
Des « détonations d’armes » ont été entendues au corridor sud de la ville de Bouaké ce mardi 23 mai 2017, rapporte notre correspondant local, joint au téléphone, aux environs de 08h30 Gmt.
Selon lui, des militaires seraient « entrés en action » pour libérer cette entrée et sortie de la ville occupée depuis le lundi 22 mai par des démobilisés.
Le lundi justement, dans cette ville et dans plusieurs autres localités du pays, notamment Abidjan, Korhogo, Adzopé, les corridors avaient été assiégés par les démobilisés. Ils manifestent ainsi pour demander aux autorités de les prendre en compte dans le paiement des arriérés de primes, revendiqués par les militaires mutins.
« Nous voulons que l’État de Côte d’Ivoire nous dise quand et comment nos primes vont nous être payées. Nous voulons également que les plus jeunes d’entre nous soient intégrés dans l’armée », a déclaré ce même lundi à Korhogo (Nord du pays), un responsable de la « cellule 39 », l’un des collectifs de démobilisés de Côte d’Ivoire.
Marcel APPENA
Fraternité Matin
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