Serge Alain Koffi
Le calme est revenu à Bouaké (centre ivoirien) où les commerces, les écoles et les services de l’administration publique et privée ont rouvert mercredi matin, après une mutinerie de soldats qui a secoué l’ensemble du pays pendant quatre jours, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
La situation revient peu à peu à la normale dans cette ville d’où est partie vendredi la mutinerie qui s’est ensuite étendue aux autres garnisons du pays.
Au quartier commerce, dans le centre-ville, la plupart des boutiques et supermarchés ont rouvert. Des attroupements de personnes, venues pour des opérations, étaient visibles devant les banques.
Les taxis, véhicules personnels et motos circulaient à nouveau sur les grandes artères de la ville, restées désertes depuis le début de la mutinerie.
S’il est à constater que les activités ne tournent pas encore à plein régime après ces événements, il apparait que l’ambiance qui prévaut mercredi contraste d’avec celle des jours précédents.
Ce mouvement d’humeur a été lancé au lendemain d’une cérémonie d’ »excuses » au président Alassane Ouattara d’un groupe présenté comme issu des 8.400 soldats qui s’étaient mutinés en janvier. Ils avaient promis de renoncer « définitivement à toute revendication d’ordre financier ».
SKO, envoyé spécial à Bouaké
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