Edwige FIENDE
Les policiers et gendarmes sont de retour aux corridors, occupés depuis quelques jours par des soldats qui avaient bloqué les accès à certaines villes de l’intérieur dont Bouaké (centre), au lendemain d’ »un accord » avec le gouvernement, a constaté ALERTE INFO.
« Dans toutes les villes, les militaires sont en train de faire la passation de services avec les gendarmes et policiers aux corridors », a assuré le ministre chargé de la Défense, Alain Donwahi, ajoutant que « le calme est revenu », avant un conseil de gouvernement.
A Bouaké, une dizaine de policiers étaient visibles mardi vers 11H00 (GMT et locale) au corridor Sud, les barricades dressées dans la ville ont également été levées, mais les commerces, stations, banques et écoles sont restés fermés, a constaté ALERTE INFO.
A Abidjan, le trafic et les activités ont repris timidement après une journée de paralysie.
Les banques ont rouvert progressivement à partir de 10H00 (GMT et locale) tandis que les agences de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et de la Société de distribution d’eau (Sodeci), à nouveau ouvertes dans des villes de l’intérieur, sont restées fermées à Abidjan.
Lundi, le ministre de la Défense a annoncé un « accord de sortie de crise » entre l’état-major des armées et les militaires qui se sont mutinés depuis vendredi, et invité les soldats à « retourner dans les casernes ».
Cette nouvelle mutinerie a été lancée au lendemain d’une cérémonie d’ »excuses » au président Alassane Ouattara d’un groupe présenté comme issu des 8.400 soldats qui s’étaient mutinés début janvier qui ont promis de renoncer « définitivement à toute revendication d’ordre financier ».
Depuis le début de l’année, le gouvernement ivoirien fait face à une série de mutineries. Les soldats réclamaient le paiement des primes individuelles de 12 millions FCFA dont les premiers versements ont été effectués en janvier.
EFI
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