Côte-d’Ivoire Sangaré et son discours le plus long: Réussites et couacs d’une Fête de la liberté à Akouré

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Par Connectionivoirienne

La fête de la liberté organisée par la frange du Fpi fidèle à Gbagbo a connu un franc succès au niveau de la mobilisation. C’est indéniable. Dans le contexte actuel et au regard des difficultés tant bien financières que politiques que traverse l’ancien parti au pouvoir, la réussite d’Akouré 2017 relève d’une prouesse.

Si succès il y a eu et si le parti de Gbagbo peut compter sur la détermination de ses militants pour les défis futurs, l’on ne saurait passer sous silence les couacs qui ont émaillé l’organisation de l’événement. Et le discours de fin, celui de Sangaré Abou Drahamane, président intérimaire fait partie des fausses notes non pas dans son fond mais dans sa forme. Dense, riche en rhétorique et en messages forts, l’allocution du gardien du temple a été très longue. Elle relève d’une thèse de science politique. Plus d’une heure et demie de chrono, ce discours a été très lassant pour les participants dont certains n’ont pas résisté à la tentation du sommeil. L’orateur lui-même a dû redoubler d’effort pour achever la lecture de plus de 30 pages. Malgré tous ses efforts il n’a pu aller jusqu’au bout, optant pour l’oral vers la fin. Il avait réalisé la même prouesse à l’occasion de la présentation des vœux au domicile de Gbagbo à la Riviera Golf, le 21 janvier dernier.

Les grands discours, selon les spécialistes de la communication, sont ceux qui sont les plus brefs possibles en même temps qu’ils contiennent l’essentiel du message.
Autre faiblesse à relever, la couverture médiatique. Pour une cérémonie voulue grandiose la communication méritait d’être soignée dans tous ses aspects. Si des organes affiliés ou indépendants ont pu faire le déplacement, la presse internationale aura brillé par son absence, hormis l’Afp qui y a dépêché un correspondant. Ce dernier nous confie qu’il y a été convié par sms là où un courrier d’invitation en bonne et due forme aurait fait l’affaire. Toutefois, il convient ici de tirer le chapeau à une poignée de cyberactivistes qui ont pleinement joué leur rôle.

SD à Abidjan

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