Côte d’Ivoire scandale Immobilier – Magil Group Africa se défend de toute malversation et accuse

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Connectionivoirienne

La société de construction immobilière Magil Group est, depuis ces dernières années, secoué par des remous après des malversations portant sur les montants souscrits par ses clients. Pour redorer son blason, ses dirigeants ont fait changer de nom à leur entreprise qui est désormais appelée Magil group Africa. Dans une note reçue par connectionivoirienne, la société dirigée par Mambo Yapi Désiré explique qu’elle opère toujours dans le secteur de l’immobilier et a désormais « pour partenaire LEWS HOLDING qui est une société immobilière qui sert de maitre d’ouvrage pour la réalisation du projet des 20 000 logements ».

« Monsieur Mambo Yapi Léopold Désiré n’a pas détourné l’argent de ses souscripteurs destiné à la construction, il est l’un des promoteurs de projets de construction qui livre des maisons et qui aujourd’hui a plusieurs chantiers en réalisation », ajoute la note.

Puis les dirigeants de pointer du doigt des ex-collaborateurs impliqués dans le scandale de détournement : « N’eût été les malversations et le comportement irresponsable de certains ex-dirigeants notamment MM Castagnou Frédéric, Adja Owo, Giles Rogers et autres ex–employés, MAGIL GROUP AFRICA et LEWS HOLDING partageraient le leadership dans le domaine de l’immobilier en Côte d’Ivoire »

Ce jeudi, les responsables de Magil Group Africa donnent rendez-vous à la presse pour une grande conférence d’éclairage et de vérité pour situer les choses. Ils répondront notamment de leur lien avec Jeanine Diagou Gomon dont on dit qu’elle est mêlée à l’affaire, de la place de l’associé Kélétigui Ponte Guy Patrick qui assurerait une protection politique au groupe, selon de récents écrits de confrères.

Selon nos recherches, Magil Group a modifié ses statuts en Assemblée Générale Extraordinaire en date du 24 novembre 2015 pour devenir Magil Group Africa et a tenu son premier conseil d’administration le 3 décembre. C’est une Sarl au capital de 10 millions de FCFA dont le conseil d’administration est dirigé par Mambo Yapi Léopold Désiré.
Entre 2012 et 2014, 3865 souscripteurs avaient versé entre 3 et 4 millions de FCFA comme premier apport pour acquérir des maisons évaluées à 25 millions. Le montant collecté était compris entre 11 et un peu plus de 17 milliards de CFA. Hormis les villas témoins, les clients n’avaient pu entrer en possession des maisons promises et le scandale avait éclaté, éclaboussant des dirigeants de la société.

SD à Abidjan

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