Dans les liens de la détention depuis le 31 mars 2017 pour 6 mois de prison qui lui valent également 500.000 francs d’amende et surtout 5 ans de privation de ses droits civiques, Sam l’Africain vient d’être condamné à nouveau le mardi 11 avril 2017 par la justice ivoirienne.
Poursuivi pour « faux en écritures privées de banque et de tentative d’escroquerie », Sam l’Africain, à son audience du mardi 11 avril 2017, a été reconnu non coupable pour les faits de « faux et usages de faux ». Toutefois, il a été reconnu « coupable des faits de tentative d’escroquerie ». Pour cela, il prend 18 mois d’emprisonnement. Et devra s’acquitter de 300.000 F d’amande.
L’affaire remonte au 3 juillet 2008. À la barre le 4 avril 2008, Jichi Sam Mohammed dit Sam l’Africain explique qu’un de ses amis lui avais présenté un certain Souleymane Koné qui disait être dans le besoin de ‘’matériels de construction’’.
« Ce monsieur a dit qu’il est en train de construire un hôtel appartenant à Guillaume Soro, à Korhogo mais qu’il est en manque de matériel. Il a émis trois chèques de 25 millions de FCFA chacun au nom de Socimat, Atmex deux sociétés avec lesquelles je suis en partenariat pour la livraison du matériel demandé » a expliqué Sam l’Africain. Qui ajoute que par mesure de précaution, il a instruit les deux sociétés de ne pas livrer les marchandises sans avoir ‘’authentifié les chèques’’.
Par la suite, ses partenaires et lui se sont ‘’rendus compte que ces chèques étaient faux’’, a-t-il dit, précisant : « Quand je me suis rendu à Ferké où Souleymane Koné est sensé résidé, après plusieurs appels infructueux, j’ai eu la désagréable surprise que le sieur Koné n’était pas l’entrepreneur du chantier de construction de l’hôtel de M. Guillaume Soro ». Sam l’Africain dit avoir donc porté plainte contre Souleymane Koné.
Mais pour le Procureur de la République c’est plutôt Sam l’Africain qui est à la base du faux sur les chèques incriminés’’. « il a ‘’falsifié’’ les chèques pour ‘’payer ses dettes aux sociétés indiquées et non pour une quelconque livraison’’ de marchandises au nom de ‘’ Amadou Koné et non Souleymane Koné comme il le prétend à la barre », a soutenu le Procureur qui avait requis 5 ans de prison et 1 million d’amande contre lui. Mais le juge ne l’a pas suivi.
Blaise BONSIE
Eventnewstv.tv
Les commentaires sont fermés.