Invitée jeudi 7 avril 2017 du 20ème press club de l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) à la maison de la presse au Plateau autour du thème: « Le grand ménage, quelles innovations et chances de réussite par rapport aux précédentes opérations de salubrité ? », Anne Désirée Ouloto, ministre de la Salubrité , de l’Environnement et du Développement Durable a déballé les grandes articulations de l’opération Grand ménage .
Pour la ministre Anne Désirée Ouloto, l’opération grand ménage se distingue à bien des égards des opérations antérieures, telles que « Abidjan ville propre, Côte d’Ivoire ville propre ».
De son avis, ces différentes opérations ont été un échec. Echec en raison du fait qu’elles avaient un caractère circonstanciel, conçu sans vision futuriste, et dont la mise en œuvre ne recommandait pas la mobilisation de la société ivoirienne dans toutes ses composantes.
« Face à l’insalubrité récurrente des villes et communes, le gouvernement a initié depuis 2006, des opérations spéciales de salubrité. Ces opérations se sont accentuées en 2011 à la sortie de la crise post électorale et se sont poursuivies jusqu’en 2015. Malgré tous ces efforts et les importantes ressources matérielles et financières déployées, le bilan de ces actions est mitigé, et je dirai plus précisément qu’il est à tendance négative », a-t-elle noté.
Expliquant cette situation , elle ajoutera : « Parce qu’il s’agissait d’opérations ponctuelles et localisées, organisées pour régler uniquement des urgences, sans tenir compte de tous les paramètres de salubrité, ni de la participation effective systématique des populations. Ces opérations spéciales n’étaient pas inscrites dans une démarche durable, et n’ont pas permis d’adresser le problème de fond, dont celui relatif au comportement des populations ».
À la différence des premières opérations, des innovations importantes ont été introduites dans l’opération grand ménage , dont les fondamentaux reposent sur la nouvelle constitution ivoirienne, avec une dimension à la fois patriotique, éducative et citoyenne.
Le grand ménage, dira la ministre, « c’est d’abord un engagement national. C’est l’affirmation de la volonté politique à travers l’implication du Président de la République, le parrainage et la présence de la Première Dame, des institutions de la République et de l’ensemble des membres du gouvernement. C’est aussi le partage de responsabilité ».
EF
Afrikipresse.fr
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