Une nouvelle plateforme (Cap) relance l’idée d’une concertation nationale pour «sauver la Côte d’Ivoire»

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Par Connectionivoirienne

Politique nationale – Elle s’est présentée à la presse nationale vendredi dernier. La Coordination pour une alternative pacifique (Cap) regroupe en son sein des leaders pas tout à fait nouveau sur l’échiquier politique ivoirien.

Ce sont Adama Ouattara président du Mouvement ivoirien pour le renouveau et l’espoir (Mire) dont la candidature a été invalidée à la dernière présidentielle, Victor Tokpa du mouvement national ivoirien (Mni, membre de la défunte Cnc et porteur d’une idée de nationalisme ivoirien, il s’était déclaré candidat à la présidentielle 2015 avant d’y renoncer), Kromel Akpa Marcel de l’Alliance pour la démocratie en Côte d’Ivoire (Adci) et Camara Ousmane président de l’Ong Jeunesse active, sa candidature à la présidentielle 2015 fut rejetée pour défaut d’âge. Il est un déçu du régime Ouattara qui s’est rapproché comme Adama Ouattara de Lider de Mamadou Koulibaly ces derniers temps.
Voici les quatre fondateurs de la Cap qui remettent au goût du jour l’idée chère à Francis Wodié quand il présidait encore aux destinées du Parti ivoirien des travailleurs (Pit).

«Une concertation nationale souveraine s’impose à la Côte ’Ivoire. Maintenant ou après, elle s’imposera. Autant se lever avant qu’il ne soit trop tard pour notre pays. Le danger pointe devant nous et devant chaque Ivoirien. Nous appelons à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation à se tenir prêtes pour la restauration de la paix, de la concorde et de la république», justifient-ils leur proposition qui n’est pas nouvelle mais qui a le mérite d’être prônée par une jeune génération de politiciens ivoiriens. Ils estiment que cette concertation nationale devrait se tenir avant la prochaine présidentielle et l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara devrait créer les conditions de sa réalisation. « Nous sommes guidés par l’impérieuse nécessité de l’unité et la cohésion nationale, la paix et la stabilité du pays qui n’a pas encore fini de panser ses plaies. Car la récurrence des mouvements sociaux et la précarité de la paix sociale font craindre une fragilisation des institutions de la République suite à une éventuelle impossibilité du gouvernement à honorer toutes les promesses faites aux différents syndicats », disent-ils par la voix d’Adama Ouattara, le président de cette coalition politique. Ils affirment qu’aucune fixation ne devrait être faite sur 2020 tant que les choses restent en l’état.
«C’est un mouvement qui sera irréversible et nous sommes prêts à porter ce poids, car il nous faut stabiliser la Côte d’Ivoire qui est en crise depuis le 24 décembre 1999», martèlent-ils.

SD à Abidjan

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