Ange Tiémoko
L’ancien patron du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS, ex-unité d’élite de la gendarmerie ivoirienne), le général Georges Guiai Bi Poin, a déclaré mardi que Laurent Gbagbo voulait que « les soldats restent loyaux vis-à-vis de l’autorité » pendant la crise post-électorale de 2011, au deuxième jour de son témoignage devant la Cour pénale internationale (CPI).
« Je me souviens bien de l’expression » de Gbagbo: +si je tombe, vous tombez+, a déclaré le général Guiai Bi Poin, répondant aux questions du bureau du procureur.
« Pour moi, cette expression (prononcée à la fête nationale du 07 août 2010, selon l’accusation), était une incitation aux soldats à rester loyaux vis-à-vis de l’autorité », a soutenu le général pour qui, « un soldat à un devoir de loyauté » envers sa hiérarchie.
Interrogé sur la responsabilité du CECOS dans la crise post-électorale de 2011 en Côte d’Ivoire, l’officier a fait savoir que « cette unité n’était pas impliquée dans la sécurisation du processus électoral et que lui-même ne dirigeait rien entre les deux tours des élections ».
Poursuivant, le général Guiai Bi a révélé que pendant cette crise post-électorale, « l’école de gendarmerie (d’Abidjan) était un objectif, et (lui) une cible ».
La déposition du général Guiai Bi Poin (63 ans), intervient après celles de l’ancien patron de la police, Brédou M’bia, et de la gendarmerie, le général Edouard Kassaraté, l’actuel ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Sénégal.
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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