Anselme Séka, l’ex-aide de camp de l’ancienne Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, a proposé des « approches opérationnelles » aux responsables de l’armée, lors de la crise postélectorale de 2011, a affirmé l’ancien commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS, ex-unité d’élite de la gendarmerie), le général Georges Guiai Bi Poin, au cours de son audition à la Cour pénale internationale (CPI).
Le commandant Séka avait proposé « des approches opérationnelles pour vaincre le commando invisible », une milice qui contrôlait la zone d’Abobo, au nord d’Abidjan, au cours d’une réunion des officiers de l’armée, à l’état-major, a expliqué le général Guiai Bi Poin.
Cette suggestion, « pour être plus efficace » face au commando invisible, « n’a pas été jugée utile », a-t-il ajouté.
Selon lui, les officiers avaient recommandé, après son intervention, de ne pas permettre que les personnes non autorisées viennent leur faire des suggestions.
Certains participants s’étaient auparavant opposés à la demande du commandant Séka, d’intervenir à cette réunion, avant de l’écouter, a-t-il fait savoir.
En 2015, Anselme Séka a été condamné à 20 ans de prison pour des « crimes » commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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