Ange Tiémoko
La détention de l’opposant ivoirien d’origine libanaise Jichi Sam Mohamed, plus connu en Côte d’Ivoire sous le pseudonyme de Sam l’africain « dévoile une logique de musellement de l’opposition par le pouvoir » du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, selon le Front populaire ivoirien (FPI).
« Cette énième arrestation est une grave atteinte aux libertés d’opinion, d’expression et dévoile une logique de musellement de l’opposition et d’intimidation de ses leaders par le pouvoir de M. Ouattara », stipule un communiqué conjoint du FPI et de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI, opposition), signé de Pascal Affi N’Guessan, président du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Vendredi, Sam l’Africain, président de la Nouvelle alliance de Côte d’Ivoire pour la patrie (NACIP et vice-président de l’AFD-CI) a été transféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) après avoir été auditionné pendant plusieurs heures par le parquet d’Abidjan.
Joint au téléphone par ALERTE INFO, Sam l’africain a confirmé avoir été « placé sous mandat de dépôt », avant de préciser qu’il a été écroué « pour xénophobie ».
Récemment, lors d’un meeting qu’il a animé à Yopougon (commune populaire à l’ouest d’Abidjan), Sam l’africain a tenté de relancer le vieux débat sur la prétendue origine burkinabé de M. Ouattara.
« Si je suis libanais, c’est que Ouattara est burkinabé parce qu’on a le même statut », avait-il notamment déclaré.
Dans le document, les deux partis d’opposition, ont condamné « l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir » et « exigé la libération immédiate de Sam l’africain ».
ATI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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