En Côte-d’Ivoire les avocats commis à la défense de Simone Gbagbo quittent la salle d’audience « fâchés »

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Les avocats commis d’office à la défense de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, jugée depuis fin mai 2016 pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité » ont quitté mercredi la salle d’audience après que la Cour a rejeté leur demande de « reprise du procès »

Les avocats de la défense ont demandé la « reprise du procès » estimant que la Cour est « irrégulièrement constituée », après l’affectation du conseiller Jean Oussou Konan à la Cour d’appel de Daloa (Centre-ouest) et son remplacement par un suppléant Touré Aya qui « n’a pas assisté et siégé à toutes les audiences ».

Le juge Boiqui Kouadjo a renvoyé l’audience à mardi, après le départ des avocats.

Le 8 mars, la défense avait estimé qu’elle ne pouvait pas plaider devant une Cour dont la « décision sera ultérieurement annulée ».

Le 30 novembre, la défense initialement constituée par Mme Gbagbo a suspendu sa participation, après que le président de la Cour d’assises a annulé les citations à comparaître de plusieurs témoins dont des personnalités politiques et décidé de « passer outre » leur audition.

Simone Gbagbo est jugée depuis le 31 mai 2016 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis lors de la crise poste électorale de 2011 qui a fait plus de 3.000 morts.

L’ex-Première dame dont le procès devrait reprendre mardi purge déjà une peine de 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », prononcée en 2015.

Poursuivi pour les mêmes chefs d’accusation, le procès de son époux Laurent Gbagbo, se tient à la Cour pénale internationale, à la Haye.

LKO
Alerte info/Connectionivoirienne.net

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