DOSSIER – Si sa popularité reste intacte à l’extérieur de l’Église,
Le pontificat du pape François est dans sa pleine maturité. Lundi 13 mars cela fera quatre ans qu’il aura été élu sur le siège de Pierre. Sur le plan de la santé, cet homme robuste et infatigable travailleur, tient bon. Il a fêté ses 80 ans le 17 décembre 2016.
Mais quatre ans après son élection, le Pape voit sa popularité, intacte à l’extérieur de l’Église, se dégrader à l’intérieur. Sa cinquième année de pontificat s’annonce donc davantage centrée sur les questions internes et il entend achever son œuvre réformatrice.
Elle touche d’ailleurs plus la culture de l’Église que ses structures.
Et tient en trois axes: spirituelle, une «révolution de la tendresse» doit saisir l’Église catholique, dont le maître mot n’est plus la règle morale mais «la miséricorde» ; ecclésiale, ce pape fustige tout ce que le sacerdoce pourrait recéler de «mondain», théâtre des apparences ou comédie du pouvoir ; géopolitique, François, le Sud-Américain, veut une planète écologique dominée par la fraternité et la solidarité, il harcèle, aussi puissants soient-ils, ceux qui érigent des «murs» ou qui méprisent les pauvres. Quitte à choquer en appelant à l’immigration en Europe en tendant la main à l’islam…
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