CAP 2020…
Cher doyen Aboudrahamane Sangaré,
J’ai suivi avec un grand intérêt vos récentes interventions publiques. D’abord, à l’occasion du séminaire sur la problématique de reprise du pouvoir par le Front populaire ivoirien (FPI), initiative louable dont les fruits obtenus des réflexions responsables et actions suggérées aideront sans aucun doute le parti à reprendre le cap pour 2020. Ensuite, cette interview que vous avez bien voulue accorder à un media et qui en un temps record a pu donner les réponses à nombreuses préoccupations et questions.
Il reste tout de même un bémol aussi important, à notre humble avis, pour parachever les dispositions pour 2020. Enfin, nous croyons.
Certains d’entre nous estimons, nous pouvons nous tromper, qu’il faille à présent accepter de rencontrer le camp Affi N’guessan Pascal. Accepter de les rencontrer, ne serait-ce que pour écouter ce dont ils veulent vous exposer ou proposer. Cela n’enlèvera rien à votre stature de fin politique. Le Premier-Ministre Affi N’guessan a longtemps été un de vos « lieutenants » dans la marche du parti. Si vous estimez qu’il s’est égaré, même idéologiquement, rencontrez ses émissaires ou lui même afin de le « recadrer ». Il a certainement lui aussi des « griefs » contre votre démarche car un enfant peut dire avec la manière ce qu’il reproche à son père. Donnez lui le temps de vous dire ce qu’il ressent au plus profond de lui qui justifierait sa démarche que vous recusez. Et surtout, que chacun de vous présente comment le parti sortira de cette impasse qui brouille la reconquête du pouvoir par les défenseurs de la liberté et de la vraie démocratie dans notre chère Côte d’Ivoire. L’histoire regarde ce grand parti et le peuple ivoirien attend que les « refondateurs » viennent encore les libérer du joug du « parti unique » orchestré par le conglomérat rhdp qui patauge, surfacture et detourne les richesses, appauvrissant ainsi les familles et menages de notre si beau pays. Acceptez en toute sincérité de mettre fin à cette récréation qui n’a que trop duré. Laissons tous, « Sangaristes » comme « Affidés », nos égos de côté et sauvons le parti pour libérer les Ivoiriens. Ensemble, on est plus forts. 2020 n’est pas loin et on le doit car nous avons les meilleures recettes.
Hermann Aboa,
Journaliste en exil aux USA,
Ancien membre du Commissariat aux Comptes national de la JFPI,
Ancien membre du bureau de la section 1 du FPI, Riviera Golf,
Ancien militant de base du FPI
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