Le général Edouard Kassaraté (67 ans), ancien patron de la gendarmerie ivoirienne sous Laurent Gbagbo, a confirmé vendredi la présence en 2002 de supplétifs “mercenaires’’ et “miliciens’’ en soutien aux soldats de l’armée régulière et de l’ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), au cours de son audition à la Cour pénale internationale (CPI).
« Il y a en avait des deux côtés à partir de 2002. Tant au niveau des Forces nouvelles que des Forces de défense et de sécurité », a déclaré le général Kassaraté, répondant à une question du bureau du procureur au procès de M. Gbagbo où il comparait depuis mercredi comme témoin.
Pendant la crise post-électorale de novembre 2010-avril 2011, le gouvernement de Laurent Gbagbo avait été constamment accusé par des organisations de droits de l’homme et une partie de la communauté internationale d’entretenir des milices et d’avoir recruté des mercenaires.
Des accusations que le pouvoir d’alors avait toujours réfutées.
Pour soutenir sa déclaration, le général Kassaraté, actuel ambassadeur de Côte d’Ivoire au Sénégal, a cité l’exemple de l’ex-chef de milice pro-Gbagbo Maho Glofiehi.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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