Dans un article publié, ce mardi, sur votre site, Joachim Beugré, le maire de Jacqueville, affirme avoir été grugé par des arnaqueurs. En référence aux responsables d’Unanim Group avec lesquels il a passé un partenariat pour l’aménagement de la cité de Jacqueville. Avoir cette ligne de défense pour répondre des faits qui lui sont reprochés dénote d’une trop grande légèreté de la part du premier magistrat d’une commune. Qui, sans s’embarrasser de fioritures, décide de tomber dans la boue pour s’en prendre aux premiers responsables d’Unanim Group. Nous lui concédons le fait qu’il ne connaisse pas les responsables de notre entreprise, Unanim Group au point de se méprendre lourdement sur son compte en le traitant de tous les noms d’oiseaux. S’agissant de notre modeste personne qu’il reconnait avoir côtoyé de longue date et qui ne lui inspire aucune confiance, nous voudrons lui faire quelques remarques. Ce dont il est question en ce moment, ce n’est pas le jeune Frédéric Kouadio Konan qui squattait les rédactions (quoi de plus normal) pour donner de la visibilité à certaines actions du parti politique au sein duquel il a des attaches. Ce dont il est question, c’est Frédéric Kouadio Konan, l’homme d’affaires, qui décide d’investir dans la commune balnéaire de Jacqueville et qui veut se faire gruger par Joachim Beugré qui n’a jamais effacé de son esprit l’image du « jeune Frédéric Kouadio Konan».
Bien dommage tout cela. Toujours sur ce point, il reconnait que nous nous connaissons depuis longtemps et que je ne lui ai jamais laissé bonne impression. Alors simple question. Pourquoi avec quelqu’un qui ne t’inspire pas du tout confiance, t’empresses tu à signer un contrat d’une si grande envergure ? Seul Joachim Beugré, sur le tard, peut répondre. A l’époque, nous avons côtoyé Joachim Beugré car journaliste d’opposition, très critique et censé porter un certain nombre de valeurs. Hélas, nous nous rendons compte qu’il a foulé aux pieds toutes les valeurs pour lesquelles il vidait l’encre de nombreux stylos sur les pages de journal du célèbre Diégou Bailly (Paix à son âme).Toutes les attitudes de Joachim Beugré sont, à présent, contraires aux valeurs qu’il a prétendues défendre. Il n’y a qu’à voir ses méfaits partout où il passe. Entre 2003 et 2007, il est passé maître dans le chantage et la vente illicite de terrains alors qu’il fut bombardé Directeur de cabinet au ministère de la Construction. Les dégâts qu’il y a commis sont légion au point où de nombreux particuliers et même des entreprises subissent toujours les coups de ses décisions iniques. Joachim Beugré a détourné et thésaurisé beaucoup d’argent. Une fortune acquise sur les larmes et les ressentiments d’honnêtes citoyens qui lui ont permis de se bâtir un très grand immeuble dans le chic quartier de Biétry. Mais aussi construire un hôtel cinq (5) étoiles à Bouaké (hôtel du stade). A Jacqueville, il ne se gêne pas pour puiser dans les caisses de cette modeste commune pour assumer son train de vie élevé. En véritable homme d’affaires, il détient le monopole au niveau de plusieurs activités commerciales. C’est cette arnaque intellectuelle qui caractérise foncièrement Joachim Beugré. Pour en revenir à la convention qui unit Unanim Group à la mairie de Jacqueville, nous nous apercevons, à la lecture de la réaction du maire de Jacqueville qu’il est encore, victime de sa trop grande gourmandise. A la vérité, il digère mal que les fonds pour le financement des travaux n’ait pas atterri entre ses mains.
Cette manne est dégagée pour l’exécution des travaux et non pour alimenter la caisse de la mairie. Avec du recul et le temps, nous nous réjouissons de n’avoir pas remis cet argent à Joachim Beugré car les informations que nous avons pu glaner çà et là sur compte se sont confirmées. Non seulement, il nous a cédé des terrains administratifs en violation des clauses du contrat mais il a rompu, pour des raisons qui lui sont propres, le contrat, alors que sur le terrain, nous étions à la tâche. A preuve, à la date du 10 Juin 2016, soit deux mois après la signature officielle du contrat nous liant, il nous a adressé un courrier de félicitations pour la bonne exécution des travaux. Certainement parce qu’il voulait toujours qu’on lui remette des millions pour sa propre poche. A partir de cet instant, Joachim Beugré, s’appuyant sur ses ramifications au sein du ministère de la Construction, va mettre en place son plan diabolique. A savoir faire obstruction au processus d’acquisition d’ACD par Unanim. En complicité avec Soro Aboulaye, le Directeur départemental de la Construction, il a usé de tous ses moyens peu recommandables pour spolier Unanim de ses droits légaux. Sinon comment expliquer qu’alors que le dossier ait été traité par le ministère de la Construction et transmis à la Conservation foncière qui dépend du ministère du Budget, ce soit un agent du ministère de la Construction qui vienne casser le processus par une décision totalement arbitraire ? Voici l’injustice principale qui fonde notre démarche de dénonciation de Joachim Beugré. Et nous sommes prêts à aller au bout du combat pour que la vérité éclate et que des pratiques d’un autre âge cessent d’avoir cours dans ce pays. La Côte d’Ivoire, sous la férule du président Alassane Ouattara, aspire à l’émergence. Il ne faut donc pas compromettre son avancée par des agissements qui n’honorent personne. En tout état de cause, nous nous proposons de produire les preuves pour éclairer toutes les consciences.
Je joins à ce texte, les preuves que Joachim Beugré se perd dans ses explications. Les mises à disposition des terrains, contrairement à ses écrits, l’ont été 24 heures, soit le 7 avril 2016 avant la signature du contrat, et non plus d’une semaine après la signature tel que dit par Joachim Beugré dans son texte. Aucune entreprise dans ce monde ne peut accepter de signer un tel contrat s’il ne dispose d’une garantie pour la rentabilité de son investissement.
Frédéric KONAN
DG de Unanim Group
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