Côte-d’Ivoire: La justice toujours aux trousses de Chérif Ousmane, Wattao et Loss

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Par Connectionivoirienne | Hervé Coulibaly

Ils sont vus depuis peu comme les grands gagnants de la série de mutineries qui a ébranlé durant plusieurs semaines le pouvoir d’Alassane Ouattara en Côte-d’Ivoire, faisant au moins quatre morts. Chérif Ousmane et Wattao s’étaient vus respectivement bombardés Commandant du 1er bataillon des para-commandos d’Akouédo pour le premier et Commandant de la Garde républicaine pour le second.

En dépit de ce qui peut être considéré comme une promotions pour les deux anciens rebelles, l’on apprend par le truchement du site internet de Jeune-Afrique, que Wattao et Chérif restent dans le collimateur de la justice ivoirienne.
«En 2015, Chérif Ousmane et Losseni Fofana ont été inculpés par la justice ivoirienne pour des faits commis pendant la crise post-électorale (…) Wattao, lui, affirme qu’aucune mise en examen ne lui a été notifiée», indique Jeune-Afrique. «Si je m’étais enrichi à ce point, je ne serais plus dans l’armée et j’aurais fait de mon village natal un petit Dubaï ! », a répondu le néo-patron de la Garde républicaine, chargée principalement de la sécurité des Institutions. La sécurité du chef de l’État étant exclusivement l’affaire du GSPR, le Groupement de sécurité présidentielle, duquel tous les anciens rebelles ont été discrètement écartés. Chérif Ousmane fut notamment jusqu’à sa nomination à Akouédo le numéro deux du GSPR, secondant le Général Vagondo Diomandé.

«Les personnes promues ont parfois été soupçonnées de graves violations des droits de l’homme dans le passé. C’est le cas pour Wattao, Losseni Fofana ou Chérif Ousmane », a expliqué un responsable ONG des Droits de l’homme à jeune-Afrique. Comme quoi, même nommés à la suite des mutinerie, Wattao et Cherif Ousmane restent dans le viseur de la justice ivoirienne.

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