Par Serge Alain Koffi
L’ancien Directeur général de la police ivoirienne, Bredou M’bia, a affirmé lundi à la Cour pénale internationale (CPI) où il comparait comme témoin à charge contre Laurent Gbagbo, que l’ex-chef d’Etat n’avait pas signé de décret déclarant la commune abidjanaise d’Abobo « zone de guerre », pendant la crise post-électorale contrairement aux accusations auxquelles il a longtemps fait face.
« Je ne pense pas que le président Gbagbo ait signé un décret déclarant Abobo, zone de guerre », a déclaré Bredou M’bia, au 4e jour de son audition, à la CPI.
Bredou M’Bia (62 ans), directeur général de la police nationale de 2008 sous Laurent Gbagbo jusqu’à son récent limogeage en janvier 2017 par l’actuel président Alassane Ouattara, s’est soumis aux questions du substitut du procureur Eric Mac Donald et de l’avocat principal de l’ex-chef de l’Etat Me Emmanuel Altit.
Interrogé d’abord par Eric Mac Donald, il a expliqué qu’il n’y avait pas de miliciens à la solde de M. Gbagbo, dans les rangs de la police ivoirienne.
Il a également indiqué que “près de 40 policiers’’ avaient été tués à Abobo pendant la crise post-électorale dans les attaques des commissariats par une guérilla baptisée « commando invisible » qui avait pris le contrôle de ce quartier et combattu « férocement » les forces de défense et de sécurité (FDS, armée sous Gbagbo), précipitant la chute de l’ancien président.
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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