Par Edwige Fiendé
Les fonctionnaires ivoiriens n’ont pas été contraints de suspendre leur grève, entamée le 9 janvier, contrairement à certaines informations faisant état de « séquestration » des responsables de la plateforme, a assuré lundi le secrétaire général d’un syndicat, Mesmin Comoé, dans une déclaration lue à la télévision publique.
« Nous ne sommes pas séquestrés », a affirmé le secrétaire général du Mouvement ivoirien des instituteurs pour la défense de leurs droits (MIDD), M. Comoé, après que certaines personnes ont soutenu que les syndicats ont appelé à la reprise, après des « menaces ».
Lundi, des sms et publications sur les réseaux sociaux, ont fait état d’une « prise d’otages » des leaders syndicaux, invitant les fonctionnaires à ne pas « croire » à la suspension du mouvement.
Les fonctionnaires ont décidé dimanche soir, de suspendre leur grève, pour « donner une chance aux discussions » prévues mardi avec le gouvernement.
La plateforme des fonctionnaires avait décidé samedi, de reconduire son mouvement pour cinq jours, suite à un désaccord sur « deux points » de leurs revendications notamment le paiement d’arriérés de salaire et une bonification indiciaire, après deux jours de négociations avec le gouvernement.
En dépit de cet appel à la reprise, les cours n’ont pas repris dans certaines écoles. Des élèves de plusieurs établissements dans des villes de l’intérieur du pays, ont manifesté lundi pour exiger des cours.
EFI
Alerte info/Connectionivoirienne.net
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